« Dix petits textes qui sont, librement, des descriptions savoureuses de la réalité soviétique, mêlant le grotesque au fantastique, moquant Lénine comme au “Bébête Show”. » Nicole Zand, Le Monde

Une Séance de spiritisme

Les oeufs fatidiques

Michaił Bułhakow zaczął pisać Mistrza i Małgorzatę w 1928 roku, ukończył w roku 1940, na kilkanaście dni przed śmiercią. Książka ukazała się w druku po 40 latach i rzecz niespotykana – natychmiast stała się światowym bestsellerem!Do dzisiaj i śmiech, i łzy towarzyszą lekturze Mistrza i Małgorzaty. Bułhakow opisał świat współczesny szyderczo i bez litości, nie pozostawiając czytelnikom szczególnej nadziei; na pociechę zostawił obietnicę, że "rękopisy nie płoną", że człowiek jest, a może raczej bywa – dobry. Nawet szatan w Mistrzu i Małgorzacie okazuje się w końcu przyzwoitym facetem.W Polsce powieść Bułhakowa niezmiennie cieszy się ogromnym powodzeniem. W rankingu czytelników i ekspertów "Rzeczypospolitej" w 1999 roku została uznana za najważniejszą powieść XX wieku.

Le Maitre et Marguerite

Set in Ukraine, beginning in late 1918, the novel concerns the fate of the Turbin family as the various armies of the Ukrainian War of Independence - the Whites, the Reds, the Imperial German Army, and Ukrainian nationalists - fight over the city (presumably Kyiv). Historical figures such as Pyotr Wrangel, Symon Petliura and Pavlo Skoropadsky appear as the Turbin family is caught up in the turbulent effects of the October Revolution. The novel's characters belong to the sphere of Ukrainian and Russian intellectuals and officers. In the army of Hetman Pavlo Skoropadskyi they participate in the defense of Kyiv from the forces of Ukrainian Nationalists (led by Petliura) in December 1918. The character Mikhail Shpolyansky is modelled on Viktor Shklovsky.[2] The novel contains many autobiographical elements. Bulgakov gave the younger Turbin brother some of the characteristics of his own younger brother. The description of the house of the Turbins is that of the house of the Bulgakov family in Kyiv. (Today it is preserved and operated as the Mikhail Bulgakov Museum).

The White Guard

Bulgakov's elegant first novel about the unfolding of the October revolution in Kiev--referred to as The City in the novel--has been rereleased by independent publisher Melville House this year, in the Michael Glenny translation. Told through multiple points of view, the book centers upon two days in the Russian Civil war, December 13 and 14, 1918, when the city of Kiev, up to then controlled by the Ukrainian Hetman Skoropadsky, a German puppet and ally of the Monarchist Russians, falls to the armies of Petlyura, a Ukranian peasant nationalist, a figure of mystery and rumor. The enemy of the Whites, Petlyura's troops especially target the Russian officers who have supported the corrupt Skoropadsky and the Russian imperialist presence. The heart of the novel is the family of the Turbins, Alexei, a doctor returning from WWI, his little brother Nikolai, 17 and a cadet at the Russian military academy, and their sister Elena, the muse of a circle of Alexei's officer friends, as well as the Turbin's comic foil, Vasily Lisovich, known as Vasilisa (after the folk heroine Vasilisa the Beautiful) an almost Doestoyevskian idiot who is the Turbin's downstairs neighbor.Admirably told, the novel reveals the hand of Bulgakov the dramatist as well as that of the prose artist, and aspects such as the dreams and Alexei Turbin's delirium in a fever from typhus very much herald the arrival of the surrealistic Master and Margarita.The White Guard beautifully portrays the chaos of a civil war, and meditates on themes of family loyalty and friendship.The prose work was published in 1925 as a magazine serial, but the magazine folded before the serial was complete. Stalin was said to have seen the play many times, it probably saved Bulgakov's life. The Master and Margarita was far more politically questionable and never saw the light of day in Bulgakov's lifetime. The popular play based on this story ran in Soviet Russia from 1926 to 1941--but the book did not appear until 1966.

La Garde blanche

Kiev, décembre 1918. Sur fond de guerre civile russe, Boulgakov raconte la fin de l'Ukraine tsariste à travers la destinée de la famille Tourbine, inspirée de sa propre famille. La ville est occupée par les Allemands et le gouvernement de l'hetman Pavlo Skoropadsky. La mort sévit partout, mais chez les Tourbine, autour de la table familiale, ouéclatent la blancheur de la nappe et le chatoiement de la porcelaine, rescapés des combats, le temps est suspendu. Les frères Tourbine et leurs amis de collège savourent le plaisir de se revoir. Le 14 décembre, lorsque les troupes ukrainiennes, dirigées par Simon Petlioura, déferlent sur Kiev, tous les hommes de la famille rejoignent la Garde blancheorganisée par le général Dénikine pour arrêter l'avance des bolcheviques. Ces événements, et plus particulièrement la prise de la ville par les troupes de Petlioura constituent la toile de fond de ce roman.Chroniqueur de la guerre civile russe, Boulgakov mêle habilement deux temporalités, celle de l'histoire et celle des Tourbine. Le destin de ce livre est exceptionnel. Écrit en 1923-1924, La Garde blanche paraît en feuilleton dans la revue Rossia. Sa publication est interrompue par l'arrêt de la revue sur décision du gouvernement soviétique. Ne pouvant obtenir la publication en volume de son roman avant la mort de Staline, Boulgakov en fait une adaptation théâtrale qu'il intitule Journées des Tourbine, pour le Théâtre d'Art de Moscou. Un temps interdite car d'inspiration prolétarienne, la pièce est finalement autorisée après l'intervention de Staline. Une version largement censurée de La Garde blanche est publiée, grâce aux efforts de la veuve de Boulgakov, dans la revue littéraire Moskva en 1966. Il faut attendre l'année 1973 pour voir le texte complet enfin publié en Union soviétique.

Écrit sous la terreur par un homme malade et désespéré, Le Maître et Marguerite a mis vingt-cinq ans pour s'imposer comme l'un des chefs-d'œuvre de lalittérature russe et devenir un livre culte dont la construction diabolique n'a pas fini d'enchanter les lecteurs. Comment définir un mythe ? Les personnages de ce roman fantastique sont le diable, un écrivain suicidaire, un chat géant, Jésus et Ponce Pilate, la plus belle femme du monde... On y trouve des meurtres atroces et des crucifixions. C'est une satire acerbe, une comédie burlesque, une parodie politique, un poème philosophique dévastateur avec des fantômes et des transformations magiques. Mais cette fantasmagorie baroque, ce film noir, cette vision d'apocalypse est aussi l'une des plus belles histoires d'amour jamais écrites.

Le Maître et Marguerite

A masterpiece of black comedy by the author of The Master and Margarita.When Maxudov's novel fails, he attempts suicide. When that fails, he dramatizes his novel. To Maxudov's surprise - and the resentment of literary Moscow - the play is accepted by the legendary Independent Theater, and Maxudov plunges into a vortex of inflated egos. Each rehearsal sees more and more sparks flying higher and higher and less and less chance of poor Maxudov's play ever being performed. Black Snow is the ultimate backstage novel and a brilliant satire on Mikhail Bulgakov's ten-year love-hate relationship with Stanislavsky, Method acting, and the Moscow Arts Theater.After a lifetime spent struggling against censorship, not least in the theater, Bulgakov died in 1940, not long after completing his masterpiece, The Master and Margarita. None of his major fiction was published during his lifetime.

Le Roman Théâtral

Boulgakov travailla jusqu'à sa mort au Maître et Marguerite. Le roman parut dans la revue Moskva en 1966-1967, amputé d'un bon tiers, pour cause de censure. Il fut néanmoins le grand événement littéraire de la période du «Dégel». Les Russes furent sidérés d'y découvrir une représentation à la fois délirante et plus vraie que nature de la réalité soviétique dans laquelle ils étaient encore plongés, et qu'ils avaient fini par ressentir comme plus ou moins «normale». Ils furent, aussi, incroyablement fiers de ce livre vite reconnu comme un chef-d'œuvre, et dont on propose ici une nouvelle traduction - la première depuis plus de trente ans.Les théâtres, les comédies, les coulisses et les plateaux sont présents dans Le Maître et Marguerite comme dans les deux autres romans retraduits pour cette édition : La Vie de M. de Molière et Mémoires d'un défunt (Roman théâtral). Boulgakov était un passionné de théâtre. En partie inédites en français, ses œuvres dramatiques - drames, comédies satiriques ou d'anticipation, pièces sur Molière ou sur Pouchkine -, viennent logiquement compléter ce volume. Sans oublier Batoum, pièce de commande sur la jeunesse de Staline, finalement non agréée par la maître du Kremlin. Une fois de plus, Boulgakov avait écrit «pour son tiroir» ; le Choix de correspondance qui clôt le volume révèle les conditions dramatiques dans lesquelles il composa l'une des plus grandes œuvres de notre temps.

Une Séance de spiritisme

Résumé

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Critiques

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