Trois jeunes archéologues soviétiques entreprennent de fouiller, au Tadjikistan, la tombe d'un homme de Néanderthal. Dans son "journal", l'un des chercheurs retrace cette patiente exhumation où la science se conjugue à la métaphysique.

Silex, La tombe du chasseur

Tintin and pals explore this mysterious land high in the Himalayas, where they visit Buddhist monasteries, travel with herdsmen and their yaks, examine Tibet's distinctive arts, and witness the influence of modern China on this ancient land. Cartoon art is balanced with many color photos.

Les carnets de route de Tintin: Le Tibet

dans vent des royaumes, michael taylor évoque victor segalen " découvrant un jour que, durant tout ce temps, sa constante obsession du vide n'était rien autre que le sentiment de l'absence de dieu, et que si on peut la ressentir, cette absence, si profondément, si durablement, c'est bien la preuve que dieu existe.
 " la science nous a montré depuis lors que l'univers n'est pas vide - mais la formule peut aussi bien se retourner comme un gant, et s'appliquer dès lors à tout l'homme : sa constante obsession de dieu ne serait-elle qu'une inconsolable nostalgie du néant ? de même dans prière les mains derrière le dos, oú le poète explore, tour à tour ironiquement, tendrement ou désespérément, une " mystique du manque ", l'écho intérieur d'un vide en nous, appelant sa réponse.

Prière des mains derrière le dos

Ghazâls des Hu (Destins nomades 2)

Trois jeunes archéologues soviétiques ont établi leur campement dans les steppes du tadjikistan pour fouiller ce qui semble être une sépulture néandertalienne.
 L'un d'entre eux relate dans son journal le patient travail d'exhumation, les petites péripéties quotidiennes, les minuscules trouvailles et les amples conjectures.  car centimètre après centimètre, creuser cette tombe c'est traverser l'épaisseur des siècles, descendre à la rencontre d'un gisant de quarante-huit mille ans.  qui était-il ? que peuvent, de ses conditions de vie, nous apprendre les fragments d'os, les débris végétaux, les esquilles de silex disposés autour de sa dépouille ? quel instinct, ou quelle étincelle de pensée - imagination d'un futur, voire hypothèse d'un au-delà ? - ont pu présider à son attentive inhumation ? sitôt qu'affleurent d'aussi vastes questions, le narrateur se trouble, abandonne la prose et, en un bref poème, fait jaillir le cryptogramme d'une fervente méditation sur l'homme des origines.

Au fil des jours, de trois compagnons ils deviennent quatre.  car voici qu'il apparaît, ce fameux "chasseur" avec lequel chacun nourrit une secrète connivence.  et n'est-ce pas ainsi que le mort saisit le vif ?
Silex n'est pas un (premier) roman aux ordinaires inflexions autobiographiques.  c'est un récit envoûtant et métaphysique, une réflexion poétique sur l'aube de l'humanité, une initiation à la fascination de l'archéologue, à son obscure nécessité de profaner pour connaître - en un acte ambivalent qui comble et anéantit d'une paradoxale résurrection le geste d'avenir de l'enfouisseur.

Silex ; la tombe du chasseur

A Treste cohabitent Zelbes et Trestovars. La famille (zelbe) du narrateur a un jour dû quitter les étages de l'immeuble qu'elle occupait pour s'installer dans la cave... C'est de cette "caverne" que le jeune Dizoût envoie ses lettres à sa correspondante, une Parisienne rêvée à qui il décrit sa ville (invisible) et son destin (illisible).

Lettres de Treste

Un survivant du cauchemar d'Hiroshima tient le journal, entrecoupé de poèmes, de ses interrogations face à un effroyable univers de chaos. Son chant de désespérance est illuminé par la précaire illusion d'avoir triomphé de la mort.

Silex, La tombe du chasseur

Résumé

Plus de livres de Daniel De Bruycker

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques