"Quand nous nous réveillons d'entre les morts" (1899) est la dernière pièce de Henrik Ibsen, ouvrant la voie aux dramaturgies de la modernité.

Quand nous nous réveillons d'entre les morts

L'accumulation de fragments hétérogènes, de ruptures, d'accidents de langage, est tendue par le désir frénétique d'une logique et d'une cohérence auxquelles le flux des paroles échangées semble sans arrêt se plier, mais ne se laisse jamais réduire. Ainsi, le texte de Hedda Gabler devient un mouvement, une course-poursuite vertigineuse entre la puissance de l'ordre et celle du désordre. A la fin de la pièce, l'ordre triomphe, deux morts en sont le prix, la trace ultime du désordre.

Hedda Gabler - Annecy, Théâtre éclaté d'Annecy, 3 mars 1987 - Occasion

Un des drames les plus amers et désolés du grand homme de théâtre norvégien.

Le canard sauvage

Etre soi-même

Une maison de poupée met en scène la révolte d'une femme qui prend soudain conscience d'avoir été toute sa vie soumise aux hommes de son entourage. Avec cette pièce créée en 1879, Henrik Ibsen fit un coup d'éclat : d'emblée, elle provoqua âpres discussions et éreintements, éloges dithyrambiques et exaltations en tous genres ; aujourd'hui encore, de toutes les oeuvres du dramaturge, c'est celle qui est la plus traduite et la plus jouée. Critique acerbe des rapports de domination au coeur du mariage bourgeois, anticipant les questions du féminisme moderne, Une maison de poupée est aussi une splendide méditation sur le droit de chacun à choisir librement son destin. Dossier1. Une pièce féministe ? 2. Dépendance, soumission et servitude3. Une difficile libération4. Une pièce ouverte5. A propos des mises en scène.

Une maison de poupée

Nora est mariée à Torvald Helmer, avocat sur le point d'être nommée directeur de banque. Au fil des années elle est devenue dépendante de son époux, esclave de sa condition de femme. Nora possède cependant un grand secret, avec lequel elle estime tenir son époux. Alors qu'elle avait tout misé sur le compromis, elle ne supporte plus la mascarade de sa vie conjugale.

Gregers Werle, homme idéaliste, revient dans sa ville natale après un long exil, et se trouve mêlé aux affaires d'une étrange famille, causant des résultats désastreux. Les secrets qui se cachent derrière la façade du foyer apparemment heureux des Ekdal se dévoilent peu à peu à lui...

Le Canard sauvage

Bernick: We cannot work that way now-a-days. You must not imagine, Aune, that it is for the sake of making profit; I do not need that, fortunately; but I owe consideration to the community I live in, and to the business I am at the head of. I must take the lead in progress, or there would never be any.

Aune: I welcome progress too, Mr. Bernick.

Bernick: Yes, for your own limited circle--for the working class. Oh, I know what a busy agitator you are; you make speeches, you stir people up; but when some concrete instance of progress presents itself--as now, in the case of our machines--you do not want to have anything to do with it; you are afraid.

Aune: Yes, I really am afraid, Mr. Bernick. I am afraid for the number of men who will have the bread taken out of their mouths by these machines. You are very fond, sir, of talking about the consideration we owe to the community; it seems to me, however, that the community has its duties too. Why should science and capital venture to introduce these new discoveries into labour, before the community has had time to educate a generation up to using them?

Pillars of Society

L'idéaliste Gregers Werle retrouve son ami Hjalmar Ekdal, devenu photographe, après plusieurs années. Les retrouvailles seront alors l'occasion de dévoiler le lien secret qui lie leurs deux familles ; même si cela doit mettre en péril le foyer des Ekdal.

Quand nous nous réveillons d'entre les morts

Résumé

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