Voici un livre qui ne manquera pas de soulever des contreverses. La Grèce, dit-on, a inventé la démocratie. Lieu commun, répond Luciano Canfora, et qui ignore totalement le fait qu'un aucun auteur athénien ne célèbre la démocratie...

La démocratie. Histoire d'une idéologie

Un repertorio di origine oscura, come talvolta succede dati i meccanismi del mercato antiquario, ha messo a rumore da dieci anni il mondo degli studi sull'antichità classica: il cosiddetto Papiro di Artemidoro. Il grosso pezzo è inverosimile da ogni punto di vista: grafia, contenuto, corredo di immagini umane e animalesche, mappa geografica di un paese non identificabile. Nonostante il battage mediatico messo in atto nel 2006, quando il papiro fu esibito a Torino (a Palazzo Bricherasio) in occasione delle Olimpiadi invernali, il pezzo non ha convinto. Questo libro dimostra che non può essere Artemidoro. Il libro è scritto in inglese, per favorire la diffusione delle tesi dell'autore presso la comunità scientifica internazionale.

The True History of the So-called Artemidorus Papyrus

Il est des livres dont l'histoire est éminemment romanesque et si complexe que le temps s'est chargé de l'ensevelir. Mais il arrive qu'un chercheur découvre, voile après voile, les péripéties qu'a connues cet ouvrage. C'est le cas de la fameuse Bibliothèque du patriarche Photius, mine exceptionnelle de renseignements sur l'Antiquité, mais à la Renaissance tenue en suspicion par Rome, qui voyait en son auteur un dangereux hérétique. En suivant les vicissitudes de cette ouvre et des hommes qui ont aspiré et travaillé à sa publication, Luciano Canfora nous mène dans un voyage à travers le temps et l'espace, du Concile de Trente à la veille de la guerre de Trente Ans, de Venise à Rome, de Tolède à Augsbourg, de la cour pontificale aux geôles de l'Inquisition. On rencontre ainsi Diego Hurtado de Mendoza, ambassadeur de Charles-Quint à Venise, le grand savant protestant Isaac Casaubon, et surtout les jésuites Juan de Mariana et André Schott, unis dans une complicité extraordinaire pour parvenir à leurs fins et déjouer les interdits de l'Inquisition. Luciano Canfora réussit à transformer la philologie en roman d'espionnage et l'histoire de la culture en un récit passionnant.

Liberté et Inquisition - Une aventure éditoriale au temps de la Contre-Réforme

Un testo di origine oscura, il cosiddetto Papiro di Artemidoro, avvince da dieci anni il mondo degli studi sull'antichità classica. Dopo roventi polemiche e decine di interventi nella grande stampa nazionale ed europea, ecco finalmente la prima edizione critica (non meramente 'diplomatica') del controverso papiro: singolare fabbricazione moderna che ha fatto sognare studiosi anche di rango. Le Edizioni di Pagina furono il primo editore in assoluto che, nel dicembre 2007, fornì un testo provvisorio (An interim text). Questa nuova edizione si avvantaggia su tutte le precedenti. Innanzi tutto perché fornisce rigo per rigo, a fronte del testo, le fonti adoperate dal falsario. Inoltre per il commento essenziale. Infine perché affianca al testo del papiro (pseudo-Artemidoro) una prima parte della nuova edizione di quanto già avevamo del vero Artemidoro. Ora ci sono tutte le premesse per porre sulle giuste basi lo studio dell'opera del grande geografo di Efeso, vissuto alla fine del II a. C. Altre opere sullo stesso argomento pubblicate dalle Edizioni di Pagina: The True History of the So-called Artemidorus Papyrus di L. Canfora (2007; nuova edizione con A Supplement, 2008); Ma come fa a essere un papiro di Artemidoro?, a cura di L. Canfora e L. Bossina (2008).

Artemidorus Ephesius. P.Artemid sive Artemidorus personatus

Sous un titre délibérément provocateur, voici un livre qui ne manquera pas de soulever des controverses. La Grèce, dit-on, a inventé la démocratie. Lieu commun, répond Luciano Canfora, et qui ignore totalement le fait qu'aucun auteur athénien ne célèbre la démocratie... Le ton est donné et Canfora emporte son lecteur dans un « parcours démocratique » qui, de l'Antiquité à l'ère des révolutions, de la Troisième République à la révolution russe, de l'ère du fascisme à la chute du mur de Berlin, ne cesse d'interroger la démocratie, ses masques et ses dérives. Luciano Canfora, déjà connu du public français pour sa lecture vive et pamphlétaire des usages démocratiques (L'Imposture démocratique, Flammarion, 2002), livre ici un regard singulier sur plus de deux mille cinq cents ans d'histoire européenne.

La démocratie ; histoire d'une idéologie

Somme de nos connaissances actuelles dans ce domaine, l'Histoire de la littérature grecque de Luciano Canfora fait, en tant qu'ouvrage de référence, autorité. Nous ne connaissons de la littérature grecque que ce qui nous en a été légué. Après avoir examiné comment les ouvres de la Grèce antique sont parvenues jusqu'à nous, l'auteur envisage ce qui peut être connu ou reconstitué des lettres grecques. Par quels hommes, pour quels hommes ces ouvres furent-t-elles écrites ? Pourquoi traitèrent-elles ces sujets et revêtirent-elles ces formes ? À ces questions, Luciano Canfora tente de répondre en restituant, au terme d'enquêtes minutieuses, nourries des recherches les plus récentes, ces ouvres dans le monde culturel, les circonstances historiques et les conditions politiques qui les viennent naître et qu'elles influencèrent en retour. Le développement de la littérature grecque est retracé selon la chronologie et selon les genres. Les deux critères se confondent d'ailleurs à l'origine, les époques successives privilégiant des genres précis : ainsi la poésie épique cède-t-elle la place à la poésie lyrique, qui s'efface elle-même devant le théâtre. Avec le temps, ces lettres se diversifient : théâtre, historiographie, art oratoire et philosophie en sont les grands phénomènes simultanés. Véritable reconstitution archéologique de la genèse et de l'épanouissement de la littérature hellénique classique, l'Histoire s'achève avec Aristote, qui, tant par ses rapports privilégiés avec la monarchie d'Alexandre que par son organisation encyclopédique du savoir, inaugure la période alexandrine, où l'hellénisme, et avec lui les lettres grecques, changent de nature. Cette étude, aux dimensions considérables mais à la clarté constante, fait renaître la littérature grecque comme un phénomène vivant, expression des croyances, des mours, des passions et des goûts d'une société qui a déterminé les destins de la culture européenne.

Histoire de la littérature grecque - D'Homère à Aristote

Que lit-on, et surtout qui lit-on, quand on a sous les yeux les textes de l'Antiquité classique ? On fait trop souvent l'économie des siècles qui séparent leur fabrique du moment de leur lecture. Ce sont pourtant les produits d'une histoire tempétueuse : transmission orale et copies, remaniements et réorganisations, corruptions et pertes, corrections, restitutions et récritures. Entre l'auteur antique et nous, oeuvre le copiste, ce chaînon indispensable et insupportable (c'est en définitive lui qui écrit les textes classiques) dont les philologues s'emploient à gommer toute trace. Telle est la figure singulière que Canfora remet ici au centre de l'histoire des textes, substituant à la quête métaphysique toujours insatisfaite de l'original de l'auteur l'étude historique et jouissive de l'écriture du copiste.

Le Copiste comme auteur

Héros de nos manuels scolaires, modèle de nos grands hommes - de Charles-Quint à Napoléon Bonaparte, en passant par Louis XIV -, Jules César est une grande figure de l'histoire politique européenne. 

Mais quel homme fut-il exactement ? Dictateur, Jules César chercha toujours à asseoir son autorité sur un peuple qui l'admirait. Propagateur de la culture romaine chez les populations celtes d'Europe, il fut également l'impitoyable guerrier de la campagne des Gaules, dont on relèvera le caractère génocidaire à l'époque moderne. Enfin, au faîte de sa puissance, César fut assassiné dans des circonstances qui comptent parmi les grandes énigmes politiques et psychologiques de l'histoire. 

Dans cette biographie qui repose sur une connaissance exhaustive des sources historiographiques anciennes, Luciano Canfora brosse le portrait étonnamment précis d'une personnalité complexe, dont l'entreprise de « romanisation » est à l'origine de l'Europe moderne.

Jules César - Le dictateur démocrate

Un colpo di Stato organizzato ad Atene, alla fine del V secolo a.C., da quattrocento congiurati che oggi sarebbero definiti «intellettuali». Un processo politico clamorosamente demagogico in cui il capo della rivoluzione fallita, Antifonte, pur pronunciando «la migliore difesa mai sentita in una causa capitale», viene condannato e giustiziato. Un grande storico, Tucidide, che dissemina nella sua opera, La guerra del Peloponneso, informazioni segrete provenienti dal vertice della cospirazione, e che verrà assassinato mentre la sta affidando alla scrittura. Il mistero: la biografia di Tucidide. L’antichità ci ha lasciato una specie di romanzo biografico: Tucidide sarebbe rimasto lontano da Atene, esule a causa di un insuccesso militare, per ben venti anni – tutto il periodo, o quasi, in cui si sviluppò il conflitto di cui narra. Dunque racconta, di Atene, cose non viste? Ma Aristotele ha lasciato una piccola e cruciale testimonianza che può far crollare questo castello romanzesco-biografico. E che getta nuova luce sulla presenza dello storico nel cuore stesso della trama oligarchica che parve per un attimo dirottare Atene verso il «governo dei migliori». Ma come poteva Aristotele sapere tanto su questa oscura storia? Questo libro riparte da Aristotele per disperdere la caligine che offusca la vicenda politica, e umana, dell’ateniese Tucidide.

La démocratie. Histoire d'une idéologie

Résumé

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