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Bolo'Bolo | P.M.
Bolo'Bolo | P.M.

Bolo'Bolo

Publié par Editions de l'Eclat, le 02 janvier 2020

240 pages

Résumé

Après deux – et même trois – éditions en français, bolo‘bolo paraît dans une collection de poche, tandis que sa version lyber – intégrale, libre et gratuite – continue de tourner en orbite dans le cyberespace et qu’on ne compte plus les versions pirates ou corsaires, selon que ceux qui les éditent prennent la peine ou pas de nous en informer ou d’en informer l’auteur, toujours enchanté de voir ce petit livre voler de ses propres ailes. L’éditeur Paranoïa City et p.m. en ont préparé récemment une édition abrégée et gratuite en allemand, diffusée en Suisse alémanique à l’intention des mouvements de jeunes (et moins jeunes) pour la justice et le climat. Depuis 1983, date de la première édition en allemand, bolo’bolo n’a pas tellement changé. Il s’enrichit de nouvelles préfaces avec les années, mais « le cœur et l’esprit » restent les mêmes, tandis que le monde, lui, se transforme à la vitesse des nouveaux trains, jusqu’à sembler dépassé et presque obsolète au miroir de cette « modeste proposition », qui étonne et ravit par sa simplicité précise, sa joyeuse bonne humeur, son style vif et alerte et son pragmatisme radical, autant d’éléments que le monde semble avoir perdu en route dans sa course éperdue vers « plus de trop », à l’inverse de l’adage de Delphes affirmant mèden agan, qui devrait encore être la règle aujourd’hui. Né après les années soixante-dix, qui voulurent tout et n’eurent que leurs yeux pour pleurer, bolo‘bolo fleurit dans la grisaille des années quatre-vingt, avant que la globalisation féroce de l’économie de marché ne se substitue à l’internationalisme généreux des générations antérieures, qui n’avaient pas prévu d’être ainsi doublées sur leur droite. Et si la première édition de 1983 promettait que « bolo‘bolo peut être réalisé à l’échelle mondiale en cinq ans si nous commençons maintenant », il ne fait pas de doute que le décompte des années n’obéissait pas à celui de la vie courante, mais renvoyait plutôt à celui des cycles cosmiques, où chaque seconde voit naître et mourir une infinité d’étoiles, scintillantes encore dans le ciel de notre histoire, mais éteintes depuis des lustres. Qu’importe ! bolo‘bolo est là, qui brille toujours, tandis que le monde se rétrécit et s’épuise au fur et à mesure qu’il croît en quantité. Quantités d’humains et d’animaux, quantités d’objets et de nourriture, de services et de biens, mal répartis, mal partagés, mal gérés.

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