Maximes sur la guerre

René Quinton

Publié par Porte-glaive, le 02 mai 1989

221 pages

Résumé

Pour l'honneur du guerrier... Forgées sur la ligne de feu du Premier conflit mondial, les Maximes du capitaine René Quinton ne s'adressent pas au public de l’arrière mais à tous ceux qui vécurent dans leur être l’expérience bouleversante de la guerre. Brèves, intenses, ces réflexions nous montrent que de part et d’autre du front une même pensée épurée, essentielle, était à l'œuvre : celle des braves pour lesquels la guerre ne fut pas simple affrontement matériel mais aussi épreuve spirituelle. La lutte comme voie, raison d'une ascèse intérieure. C’est en ce sens que Dominique Venner a pu qualifier Quinton de “ Jünger français "! Avec lui nous retournons au principe : “ La guerre est unit parce que la justice n’y préside pas ”. Nous retrouvons la distinction traditionnelle entre Grande et Petite guerre sainte. L’ennemi que l’on affronte devient le double de soi-même qu’il faut maîtriser. On ne se bat plus pour une idéologie mais pour libérer la part divine qui dort en nous. Comme tous les véritables guerriers. Quinton n’a pas un mot de haine envers l’adversaire. C’est ici que la notion de guerre civile européenne prend tout son sens d'enseignement. La génération du feu n'a pas posé la question des raisons de la guerre. Dans la préface Yves Christen explique pourquoi. Par leur rigueur antique, les Maximes de Quinton sont un hommage : les sacrifices des Poilus et des Landser n'auront pas été vains si, contre toutes les sollicitations, nous savons garder en mémoire que leurs souffrances furent notre épreuve initiatique, que l'absurde de la guerre provient bien plus de ceux qui en vivent que de ceux qui en meurent. Un grand texte européen ! Dans « Jardins et routes », Ernst Jünger écrit qu'avec Montherlant, Lawrence, et Saint-Exupéry, il met René Quinton « au petit nombre de cette haute chevalerie qu’a produite Première grande Guerre. »

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