Adélaïde (Le goût du bonheur, #2)

Une fête familiale, intime, toute simple.Une célébration orchestrée par Simon, aidé de son fils, de sa belle-fille et un peu de son petit-fils, Julien. Une sorte d’harmonie qui craque pourtant sous l’élan irrépressible du désir.Le désir dérangeant, inopportun, sauvage.Le désir et l’amour de Simon. Et ce n’est pas pour sa femmequ’en ce jour de juillet Simon brûle...Avec cette histoire d’amour condamné, Marie Laberge saisit à bras-le-corps tous les tabous. Son livre est envoûté et envoûtant.

Juillet

Annabelle a 13 ans. Elle porte un appareil orthodontique, elle est maladroite et a le visage qui s'empourpre au moindre regard. Elle souffre du divorce de ses parents et de mille autres drames du quotidien. Bref, elle est atteinte d'un mal que tout le monde connaît : la crise d'adolescence.  Avec la simplicité et l'habileté narrative qui la caractérisent, Marie Laberge évoque les terreurs et les espoirs dont est peuplée cette période de l'existence dans un roman de près de 500 pages intituléAnnabelle, du nom de son héroïne en mal d'identité. On reconnaît ici la dramaturge d'expérience qui, dans des dialogues vivants et des scènes courtes et mouvementées, montre Annabelle en colère ou en larmes, mais le plus souvent étrangère aux gestes et aux paroles de son entourage. L'idée d'avoir en sa possession une masse suffisante de médicaments rassure énormément Annabelle. Ça n'a rien à voir avec l'acte en lui-même. C'est l'intense liberté que le choix réel lui donnerait. Elle pourrait s'échapper, elle en aurait les moyens. Elle aurait dans ses poches la certitude qu'elle peut agir, contrôler sa vie.  Auteure chérie du public québécois, Marie Laberge a reçu de nombreuses récompenses, dont le Prix du public du Salon du livre de Montréal pour sa trilogie Le goût du bonheur, dont les trois tomes sont des best-sellers. Elle signe ici un grand roman de l'adolescence dans lequel chaque lecteur se retrouvera avec émotion. --Julie Sergent

Annabelle

Combien de gens sont touchés, atteints en plein coeur quand quelqu’un se suicide ? Combien de blessures sont infligées à ceux qui restent ? Personne n’en sort indemne. Charlène, Vincent, Mélanie, Stéphane, Muguette… tous brisés, freinés dans leur vitalité par la mort brutale de Sylvain. Chacun réagit à sa façon. Chacun se bat comme il peut, avec les armes dont il dispose. La violence du geste suicidaire se répercute longtemps dans leur existence. Mais la vie est forte, très forte. Roman d’action empreint d’émotion, de réflexions sur la vie, roman d’une profonde humanité, Ceux qui restent fait entendre des personnages puissants et attachants. Malgré la dureté des faits évoqués, ce roman est avant tout centré sur ceux dont on parle si peu et qu’on laisse seuls devant l’innommable et l’insupportable. Parce que, si souvent, la société s’attarde au geste plutôt qu’à ceux qui doivent vivre avec.Depuis quarante ans, Marie Laberge sonde les profondeurs de l’âme humaine ; avec ce roman déchirant, sa plume maîtrisée atteint un degré de maturité et de sensibilité inégalé.

Ceux qui restent

La romancière à succès Marie Laberge est passée maître dans l'art de décrire les affres de la passion et du désir. Avec Gabrielle, elle plonge son lecteur dans le Québec de “La Grande Noirceur”, cette période dominée par la loi cléricale et patriarcale qui durera jusqu'à la Révolution tranquille, en 1960.  Québec, entre 1930 et 1942. Gabrielle naît dans une famille bourgeoise. Son père, un médecin autoritaire, fait la loi à la maison où sa femme et ses trois filles n'ont qu'à obéir. Mais la benjamine ne l'entend pas ainsi. Rebelle, elle refuse la voie tracée d'avance. Elle épousera celui qu'elle aime, “né en pays protestant d'une mère irlando-américaine”, et vivra avec lui une grande passion alors que la société québécoise est bouleversée par les répercussions du krach de la Bourse de New York et les menaces de guerre.  Femme de passion, Marie Laberge n'a pas son pareil pour créer des personnages de chair et de sang qui, à travers leurs envies, leurs doutes, leurs douleurs et leurs engagements, font écho à ces années charnières secouées par une irréversible évolution des mœurs. L'écrivaine use d'une langue vivante et imagée, recourant volontiers à un sentimentalisme qu'elle a appris à doser pour ménager ses effets.  Marie Laberge, qui a aussi écrit 20 pièces de théâtre, est l'auteure chouchou des Québécois et, surtout, des Québécoises qui se reconnaissent dans ses personnages en proie à des désirs irrépressibles. Ses cinq romans, dont Juillet et La Cérémonie des anges, ont tous figuré sur la liste des best-sellers. Gabrielle, premier volet de la trilogie  Le Goût du bonheur, qui compte aussiAdélaïde et Florent, ne fait pas exception à la règle. --Monique Roy

Gabrielle (Le goût du bonheur, #1)

En avril 2000, Sylvain Côté s’enlève la vie, sans donner d’explications. Ce garçon disparaît et nul ne comprend. Sa femme Mélanie s’accroche férocement à leur ls Stéphane ; son père Vincent est parti se reconstruire près des arbres muets ; sa mère Muguette a laissé échapper le peu de vie qui lui restait. Seule la si remuante et désirable barmaid Charlène, sa maîtresse, continue de lui parler de sexe et d’amour depuis son comptoir. Ce n’est pas tant l’intrigue qui fait la puissance hypnotique du roman de Marie Laberge que ses personnages, qui parlent, se déchirent, s’esquivent et luttent dans une langue chahutée, turbulente, qui charrie les émotions et les larmes, atteignant le lecteur au coeur.

Adélaïde (Le goût du bonheur, #2)

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