Trente-cinq ans après la guerre d'Algérie, l'assassinat d'un colonel à la retraite fait ressurgir un passé pourtant soigneusement occulté.

Mon colonel

Les confessions d'un grand flic sur son parcours tumultueux, où la politique ne fait pas toujours bon ménage avec la paix civile, pas plus qu'avec la justice. Nommé en 1990 à la tête de ce qui deviendra la Division nationale antiterroriste (DNAT), Roger Marion est aujourd'hui un des policiers les plus connus et les plus décriés de France. Il a pourtant servi des gouvernements de droite comme de gauche, de Pierre Joxe à Jean-Pierre Chevènement (« Un bon flic qui a des résultats » disait de lui ce dernier), en passant par Charles Pasqua, avant de se voir écarté par Nicolas Sarkozy. Il a éclairci quantité d'affaires criminelles avant de s'attaquer à diverses formes de terrorisme : d'abord les Basques de l'ETA, contre lesquels il multiplie les succès, puis les auteurs de la vague d'attentats de 1995, ce qui lui vaudra ses premiers déboires publiques, enfin les indépendantistes corses mêlés à l'assassinat du préfet Erignac et la cavale d'Yvan Colonna...
Son surnom désormais célèbre d'Eagle 4 (pour « Il gueule fort ») dit bien le caractère entier du personnage, travailleur acharné, solitaire, et sachant habilement jouer de la « guerre des polices » que se livrent les différents services de la République. Violemment attaqué dans le livre Place Beauveau : la face cachée de la police (Robert Laffont, 2006), notamment accusé d'avoir pratiqué la torture sur des mis en examen, Roger Marion revient ici en détail sur les grandes affaires criminelles qui ont émaillé sa brillante carrière et s'attarde sur les deux dossiers dans lesquels son rôle reste pour le moins controversé : la traque des terroristes de l'été 1995, qui se soldera par la mort de Khaled Kelkal et l'arrestation de la presque intégralité du réseau, et l'affaire Erignac, sur laquelle le prochain procès du meurtrier présumé, Yvan Colonna, devrait apporter de nouveaux et singuliers éclairages. Un témoignage plein de révélations qui ne plairont pas à tout le monde.

On m'appelle Eagle Four

Aux Assises, la passion peut prendre perpète ! Sous la robe noire, la tempête se lève...

Sous ma robe

Quelques mois après les " événements " qui ont mis le pays en ébullition, la lutte fait rage,  dans le clan gaulliste, entre les prétendants à la succession du Général. Dans la vieille garde,  comme dans la plus jeune, certains ne veulent pas voir Georges Pompidou devenir président. Lui s'y voit déjà. C'est dans ce contexte qu'éclate l'affaire Markovic, du nom d'un garde du  corps d'Alain Delon, retrouvé assassiné quelques mois avant le retrait de de Gaulle. Bientôt,  des photos circulent : on y verrait ce qu'on appelait alors des parties fines, où apparaîtraient  soudain, en tenue ma foi fort légère, le dénommé Markovic et Mme Pompidou... La rumeur  enfle, le piège se resserre, la machination est en place même si, on le sait, elle échouera. 
Pompidou sera élu.Quarante ans plus tard, impliqué dans une affaire qui tient beaucoup de  Clearstream, et devant une jeune juge d'instruction peu soucieuse des querelles et des  scandales politiques du passé, un ancien des services secrets et du SAC nous donnent enfin le  dessous des cartes.Le récit haletant d'une manipulation politique devenue le mètre étalon de  tous coups tordus du genre.

69, année politique

plus de trente-cinq ans après la fin de la guerre d'algérie, l'assassinat du colonel en retraite raoul duplan fait resurgir un passé pourtant patiemment occulté.
 saint-cyrien, soldat puis maquisard, déporté à buchenwald, ancien de l'indochine, duplan a participé au putsch des généraux d'avril 1961 avant de devenir l'un des chefs de l'oas.  arrêté, condamné à perpétuité puis libéré en 1968, il semblait couler des jours enfin paisibles jusqu'à ce que son passé le rattrape sous la forme laconique de deux balles de fort calibre.  un sombre polar aux accents de vérité qui nous rappelle brutalement aux réalités de la guerre.

Oscillant entre la farce pateline et le drame historique, le tout sur fond de conflagration mondiale, l'Ami des bêtes imagine un dernier acte tragi-comique à la guerre civile espagnole. Avec une chute inattendue et jubilatoire.

Mon colonel

Résumé

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