Trois coups de feu suivi de "le dernier Beau coin du pays"

«Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre. Qu'est-ce que je raconte? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.»

Le vieil homme et la mer

« Ils passèrent dans la gondole, et ce fut de nouveau le même enchantement : la coque légère et le balancement soudain quand on monte, et l'équilibre des corps dans l'intimité noire une première fois puis une seconde, quand le gondoliere se mit à godiller, en faisant se coucher la gondole un peu sur le côté, pour mieux la tenir en main.- Voilà, dit la jeune fille. Nous sommes chez nous maintenant et je t'aime. Embrasse-moi et mets-y tout ton amour.Le colonel la tint serrée et la tête rejetée en arrière ; il l'embrassa jusqu'à ce que le baiser n'eût plus qu'un goût de désespoir. »

Au-delà du fleuve et sous les arbres

In the fall of 1948, Ernest Hemingway made his first extended visit to Italy in thirty years. His reacquaintance with Venice, a city he loved, provided the inspiration for Across the River and into the Trees, the story of Richard Cantwell, a war-ravaged American colonel stationed in Italy at the close of the Second World War, and his love for a young Italian countess. A poignant, bittersweet homage to love that overpowers reason, to the resilience of the human spirit, and to the worldweary beauty and majesty of Venice, Across the River and into the Trees stands as Hemingway's statement of defiance in response to the great dehumanizing atrocities of the Second World War. Hemingway's last full-length novel published in his lifetime, it moved John O'Hara in The New York Times Book Review to call him "the most important author since Shakespeare."

Dans les années 1920, un jeune homme attachant apparaît dans des nouvelles éparses sous la plume d'Ernest Hemingway : Nick Adams. Pendant une dizaine d'années, le romancier américain conta ses mésaventures d'enfance dans le Michigan, relata son expérience de la guerre, partagea des instants de sa vie de couple. Rassemblées ici dans l'ordre chronologique de la vie de Nick et augmentées de fragments retrouvés dans les papiers de l'auteur, ces nouvelles font apparaître avec netteté ce qui était en jeu pour Hemingway : une autobiographie romancée en morceaux, le tableau éclaté d'une vie. Par pudeur mais aussi par conviction, Hemingway a rejeté l'idée d'écrire des mémoires. Comme le dit justement Nick, "La vie, il faut la digérer, puis créer ses personnages." Car, au fond, "La seule écriture valable, c'est celle qu'on invente, celle qu'on imagine. C'est ça qui rend les choses réelles."

Les aventures de Nick Adams

"Fallait-il dire qu'elle avait fait, la première, ce que personne n'avait jamais fait mieux depuis; fallait-il parler des jambes brunes et charnues, du ventre plat, des petits seins durs, des bras qui enlaçaient si bien, de la langue agile, des yeux plats, du bon goût de la bouche. Fallait-il parler ensuite de la gêne, de l'étreinte, de la douceur, de la moiteur, de la tendresse, de l'étreinte encore, de la souffrance, de la plénitude et de cette fin qui ne finissait pas, qui ne finissait jamais et tout d'un coup était là, quand le grand oiseau s'envolait comme une chouette dans le crépuscule..."

Paradis perdu. (suivi de) La Cinquième colonne

Featuring Hemingway's only full-length play, which--like the stories here--grew out of his experiences in and around a besieged Madrid, this volume brilliantly evokes the tumultuous years of the Spanish Civil War. These works, which grew from Hemingway's adventures as a newspaper correspondent in and around besieged Madrid, movingly portray the effects of war on soldiers, civilians, and the correspondents sent to cover it.

Paradis Perdu Suivi de Cinquieme Colonne

The Dangerous Summer is Hemingway's 1sthand chronicle of a brutal season of bullfights. In this vivid account, Hemingway captures the exhausting pace & pressure of the season, the camaraderie & pride of the matadors, & the mortal drama as in fight after fight the rival matadors try to outdo each other with ever more daring performances. At the same time Hemingway offers an often complex & deeply personal self-portrait that reveals much about one of the 20th century's preeminent writers.

Ete Dangereux

A sensational bestseller when it appeared in 1986, The Garden of Eden is the last uncompleted novel of Ernest Hemingway, which he worked on intermittently from 1946 until his death in 1961. Set on the Côte d'Azur in the 1920s, it is the story of a young American writer, David Bourne, his glamorous wife, Catherine, and the dangerous, erotic game they play when they fall in love with the same woman. "A lean, sensuous narrative...taut, chic, and strangely contemporary," The Garden of Eden represents vintage Hemingway, the master "doing what nobody did better" (R. Z. Sheppard, Time).

Trois coups de feu suivi de "le dernier Beau coin du pays"

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