Maman-Paris Maman-la-France

Cancer et sida sont des maladies chroniques pour lesquelles de nouvelles thérapeutiques sont sans arrêt testées ou développées. Face à l'efficacité des avancées de la biologie et de la médecine mais aussi des effets secondaires des thérapeutiques, tant au niveau biologique qu'au nivau social, il n'est plus possible d'avoir un regard purement technologique sur la maladie. Il est urgent de réfléchir aux mutations de la médecine, à leur impact sur la qualité de vie, nouvelle et légitime revendication des patients et des familles, enjeu majeur dans le domaine de la santé. Outil d'évaluation et outil conceptuel, la qualité de vie est au centre d'un débat de société dans les pays développés, qui doivent en relever le défi. 
Premier objectif : tenter de dégager les axes de la réflexion et les éléments du débat. D'où les thèmes abordés dans cet ouvrage : comment définir la qualité de vie (et de fin de vie) ? Peut-on la mesurer ? Quels sont les enjeux sociaux et éthiques ? Quel est le rôle de la recherche fondamentale ? Quelles perspectives pour les pays en voie de développement ? Une approche pluridisciplinaire et globale, menée par des experts internationaux d'horizons très différents, médecins, chercheurs, économistes, juristes, sociologues, philosophes.

Cancer, SIDA... - La qualité de vie

Vous allez lire des aveux. Vous allez lire une confession. Ce récit, Jasmin l’admet volontiers, lui sert d’exutoire. L’auteur a eu besoin de se vider le coeur, longtemps après les faits. Voici un « vieil homme » qui se souvient d’un grave péché de jeunesse.Le personnage-narrateur est amoureux fou d’Anita, une jolie blonde aux yeux bleus, étudiante en céramique avec lui à ce qui s’appelle alors l’École du meuble. Mais leur belle et lumineuse histoire d’amour va s’écraser soudainement. Lamentablement.Anita, orpheline de mère, juive de la rue Clark à Montréal, est une réfugiée d’Auschwitz. Toute la société québécoise de ce temps, incluant l’entourage et la famille de l’amoureux transi, baigne dans l’antisémitisme ordinaire de cette époque – le sait-on assez ? Aussi, cet amour sera dénoncé, combattu, étouffé et bafoué.Ce narrateur, c’est bien sûr Claude Jasmin lui-même, qui, en toute franchise, raconte sa honte d’aujourd’hui, ses remords. Mais l’auteur en profite également pour dépeindre, de façon très joyeuse, la bohème montréalaise des années 1950, ainsi que l’art de la céramique. Cette fresque d’une époque dynamique, celle de l’après-guerre, décrit les premiers signaux de la lente émancipation des Québécois quand, au Faisan Doré, Jacques Normand se moquait cruellement de nos pudibonderies ou que l’automatiste Claude Gauvreau, à la Hutte Suisse, lançait à tue-tête ses borborygmes fous.

Anita, une fille numérotée

On revient toujours au pays où l’on est né. Cette boutade pourrait s’appliquer à cet ouvrage de Claude Jasmin. Nous voici plongés en plein cœur du quartier Villeray, ce lieu presque mythique où l’auteur a bâti une bonne partie de son œuvre littéraire.Le jeune Jasmin y fait son apprentissage de la vie, au milieu des siens, avec pour horizon les petits commerces de quartier, comme cette blanchisserie du Chinois peu loquace, ce restaurant, fierté du père, un homme puritain aux valeurs bien de son temps, ou cette quincaillerie où travaille la trop entreprenante Anita. Les ruelles, véritables terrains de jeux, sont peuplées d’enfants pas toujours sages, de chats de gouttière, de rats affamés, de moineaux servant de cibles aux frondes des gamins.C’est l’époque des cinémas de quartier, qui ont pour noms suaves Château, Empire, Royal ou Rivoli, des processions de la Fête-Dieu, des fanfares, des batailles rangées entre deux bandes rivales, des folles randonnées à bicyclette, de la découverte de l’amour à travers les regards des filles. La Deuxième Guerre mondiale vient d’éclater en Europe tandis qu’ici, la gendarmerie royale se lance à l’assaut de la Casa d’Italia, rue Jean-Talon...Claude Jasmin nous présente des personnages attachants et dignes malgré les difficultés inhérentes à leur modeste condition sociale. C’était bien avant la Révolution tranquille, le boum économique de l’après-guerre et la libération des mœurs. Mais le jeune Jasmin finira néanmoins par franchir la frontière et par atteindre sa pleine maturité, non sans avoir dû briser quelques cordons et fait verser beaucoup de larmes !

Enfant de Villeray

L'homme futur en question - Derrière le miroir de la science

Antoine Lefébure, faussaire professionnel mais sympathique animateur de radio, s'est réfugié au royaume du Saguenay pour échapper à la police. Apprenant que celle-ci vient de découvrir sa dernière cachette, il décide de fuir encore plus loin, non sans kidnapper auparavant son vieux père condamné qui est en train de mourir à petit feu dans un hôpital de la métropole. Antoine Lefébure le convainc donc de s'enfuir avec lui jusqu'à Miami, chez son frère qui possède une maison mobile au Sunshine Mobile Homes, joyeux repaire de Québécois à la retraite, où se retrouvent artistes nostalgiques, vendeurs de poutine québécoise et vacanciers désireux d'oublier le froid du Nord. En chemin, ils emmèneront avec eux une voyante qui parle à Marie Reine des Coeurs dans son petit oratoire de Chertsey.

Pâque à Miami

Mères porteuses, bébés-éprouvette, clonages d'embryons, cadavres cryogénisés dans l'attente d'une résurrection... La fabuleuse fiction est devenue réalité. Depuis la nuit des temps, l'homme a tenté de connaître et de soumettre son destin, de détenir les clés de la vie et de la mort. Aujourd'hui, la science semble lui en donner les moyens. Elle permet de maîtriser la naissance, de perfectionner le corps déficient, d'accroître la longévité. En autant de miracles réalisant les espérances les plus mythiques, elle refuse et repousse les fatalités archaïques, les limites de l'existence biologique. Mais cette révolution de la notion même d'humanité ne risque-t-elle pas de confiner à l'inhumain ? Comment juger de l'impatience que manifestent scientifiques et médecins ? Sans refuser « l'homme du futur », encore à l'état expérimental, le professeur Jasmin demande que l'on prenne le temps du débat et de la réflexion. En cette aube du troisième millénaire, ce livre, ouvre d'éthicien, de savant et d'humaniste, pose les questions essentielles de la rencontre de la science, de la conscience et de l'âme.

Claude Jasmin et Jean Faucher, deux auteurs reconnu et grands amis ont eut un réel plaisir à  livrer le fruit de leurs réflexions sur leurs parcours communs au cours de l'été 2006. Ils ont pensé, « avant que notre      mémoire à tous  ne se détériore complètement, qu'il serait agréable de faire renaître quelques souvenirs, évoquer des moments dont on est fiers, ou des avatars peut-être oubliés mais dont on se serait bien passés.  À nos âges, même si le présent n'est pas tellement enthousiasmant, il peut être éclairé par certaines heures d'autrefois.  Quand, avec un ami, on remue ses souvenirs, c'est comme si on se regardait dans un miroir? qui réfléchit et qui vous interpelle. Comme un ami, il n'hésite pas à vous louer sans exagération.  S'il vous adresse quelques menus reproches, ils sont intelligents, parfois constructifs, toujours compréhensifs. Nous avons vécu les mêmes instants : la disparition de l'époque Duplessis, la révolution tranquille, les excès du FLQ, la souveraineté,  l'Expo de 1967, la multitude de créations de canaux de télévision, le passage du 20e au 21e siècle et nos retraites.  Bref, tout ce qui a marqué nos cheminements a fortifié notre amitié qui a résisté à ces événements d'actualité sans parler des grands hommes que nous avons rencontrés. En les ramenant à la vie, cela nous aide à enrichir la nôtre qui se vide tranquillement.  Nos rencontres, aveux, découvertes, conversations, dialogues ont illuminé ce fameux été.

Maman-Paris Maman-la-France

Plus de livres de Claude Jasmin

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques