Herman Mussert went to bed last night in Amsterdam and wakes in Lisbon in a hotel room where he slept with another man’s wife more than twenty years ago. Winner of the European Literary Prize for Best Novel, and a New York Times Notable Book of the Year. Translated by Ina Rilke. A Helen and Kurt Wolff Book

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Nouvelle édition augmentée de Désir d'Espagne, publié en France en 1993, ce livre est aujourd'hui accompagné de photographies et de trois récits supplémentaires, dont celui d'un récent voyage en écho au tout premier regard de jeunesse. Sans cesse réédité à travers le monde, il n'a cessé d'être lu depuis maintenant plus de dix ans. Au fil de ces trente chapitres, c'est toute l'Espagne profonde, secrète, mystérieuse, énigmatique et souvent ignorée des voyageurs que Cees Nooteboom nous fait découvrir. Ce grand écrivain nous propose en effet un itinéraire de détours - ses détours - et de visites merveilleusement décrits, pour finalement atteindre Saint-Jacques-de-Compostelle. De villes en villages, du nord au sud et d'est en ouest, il se déplace, arpente ruelles, chemins et ponts romains, visite cloîtres et chapelles, musées et cathédrales, qu'il commente avec une incomparable érudition. Vélasquez, Zurbaràn pour les peintres, mais aussi Cervantès, Sophocle, Borges, Ortega y Gasset, Cortàzar, Auden et Yeats pour les écrivains, sont pour lui autant de maîtres qu'il évoque sans cesse au gré de ces promenades. Et chaque élément de l'immense patrimoine culturel espagnol devient alors pour Cees Nooteboom matière à de magnifiques méditations. Ce livre devrait accompagner tout voyageur en terre espagnole, mais aussi chaque pèlerin en chemin pour Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le labyrinthe du pèlerin - Mes chemins de Compostelle

Ils sont à nous, les mots de pierre et d'eau. L'oeil du moine, composé de 33 poèmes solaires, tisse souvenirs et songes, images et sensations, empreintes et chimères. On y retrouve les immortels de Cees Nooteboom — ferries, matelots, ressac, bestiaires, formes minérales et espèces végétales, dans une somptueuse contemplation de la beauté des paysages, intimes et géologiques. A la suite de ce premier cycle se déploie un long poème en trois parties, Adieu, plus sombre, marqué par l'enrayage du monde en 2020, qui a rendu l'ailleurs inaccessible, et la mort toujours plus proche, écrite ici telles des ondes concentriques, jusqu'à une inexorable absence.

L'oeil du moine - Suivi de Adieu

La Liguria montaliana, Minorca, le coste spagnole, Venezia: i protagonisti di questi otto racconti si muovono tra città e isole del Mediterraneo, ricomponendo frammenti di vite intense ormai perdute, cristallizzate nel ricordo, nel dettaglio di una fotografia. Ed è proprio dalla contemplazione di vecchie foto che i personaggi riprendono corpo e vita, come se quella scioccante "presenza di un'assenza" permettesse loro di trovare le vie del passato. Heinz, console onorario in un paesino ligure a picco sul mare, come un personaggio di Hemingway nato per perdersi, con la sua disperata vitalità, i suoi tuffi perfetti, i litri di gin contro la nostalgia, e il sogno di trasferirsi sull'isola di Tonga, dove si può con un passo superare la linea immaginaria che separa l'oggi dallo ieri. Paula, dalla bellezza sensuale e sfrontata, un tempo copertina di Vogue, giocatrice d'azzardo di cui tutti si innamorano. Un critico d'arte che torna a Venezia dopo molti anni, alla ricerca del desiderio di quella ragazza americana dai capelli rossi e dagli occhi di ardesia che credeva di leggere il suo destino nelle stelle. Attraverso personaggi irrequieti, storie di amore, di perdita, di gioco e di nostalgia, la scrittura di Nooteboom asseconda le vibrazioni delle immagini. Perché, come scriveva Roland Barthes nella "Camera chiara" trent'anni fa, una fotografia rappresenta l'impotenza di dire ciò che è evidente, e la letteratura nasce intorno a un'immagine mancante, a un ricordo ancor vivo.

Le volpi vengono di notte

Parfais, à mesure que notre vie s'avance, ceux que nous avons aimés et qui, pour toujours, nous ont quittés viennent nous visiter. C'est ce que vivent les héros de ces nouvelles. Commence alors pour eux, dans l'âpreté grandiose d'une île, l'intemporelle beauté d'une ville italienne ou la violence assourdissante d'un cap méditerranéen, un pèlerinage auprès d'une ombre, ou plutôt d'une absence. Car c'est de la présence des morts en nous et de notre propre survie dans la pensée des morts que nous parlent ces étranges récits, à la fois réalistes dans leur facture et mystérieux dans leur intention.

La nuit viennent les renards

Peu de chose, sans doute, rapproche le rituel de la messe et celui de la cérémonie du thé. Pourtant, l'un comme l'autre vont marquer de leur empreinte Inni Wintrop. Ce dilettante sceptique coulerait à Amsterdam des jours heureux, s'il n'était maladivement sensible à la fuite du temps et à l'omniprésence de la mort. Inni, cependant, aime trop la vie pour ne pas conclure avec elle les compromis que requiert la société.  Ce n'est pas le cas des deux êtres dont la rencontre bouleversera son existence. Le premier, Arnold Taads, est un misanthrope qui impose à ses jours le carcan d'une discipline de fer. Le second, Philip Taads, fils d'Arnold, qu'Inni rencontre vingt ans plus tard, en 1973, a en commun avec lui le goût de la solitude et de la méditation.  Les deux Taads refusent le monde tel qu'il est, et le monde les éliminera tragiquement. Mais Inni, sous son masque ironique, n'est-il pas leur frère jumeau ?  L'art, l'amour, les religions, le suicide - peu de livres ont l'art d'aborder des sujets aussi graves avec autant de légèreté, d'élégance et d'humour. Poète de la décadence souriante, Nooteboom nous offre ici, avec la délicatesse de trait d'un maître japonais, une chatoyante «peinture du monde flottant».

Rituels

Un'ammirazione spassionata che risale al primo, precoce romanzo, una profonda amicizia di anni: di qui l'idea di Safranski di selezionare dalla ricca opera di Cees Nooteboom questa raccolta di frammenti. Un'antologia che nasce come compendio delle sue pagine più evocative, rivelando i diversi volti del grande romantico e del lucido umorista, del poeta-filosofo e del testimone politicamente attento della storia, dell'acuto osservatore di luoghi geografici e dell'anima. E al tempo stesso, un "breviario" dei nostri tempi, un prezioso compagno di cammino a cui tornare per aprirsi ogni volta nuovi orizzonti di pensiero. Dal significato del viaggio come esperienza esistenziale al mistero del tempo al valore assoluto della letteratura, Safranski ripropone le tematiche universali che nello scrittore olandese trovano una voce mai scontata. Perché Nooteboom non offre risposte né schemi filosofici, ma lampi di grazia poetica e folgoranti visioni, per insegnarci che la scrittura, come il viaggio, è ricerca in cui perdersi, e che solo l'inarginabile forza dell'immaginazione può aprirci gli occhi a quelle mille vite, quella "marea" di possibilità inespresse verso cui tende il poeta ma che abitano in ognuno di noi.

Avevo mille vite e ne ho presa una sola

Peu de chose, sans doute, rapproche le rituel de la messe et celui de la cérémonie du thé. Pourtant, l'un comme l'autre vont marquer de leur empreinte Inni Wintrop. Ce dilettante sceptique coulerait à Amsterdam des jours heureux, s'il n'était maladivement sensible à la fuite du temps et à l'omniprésence de la mort. Inni, cependant, aime trop la vie pour ne pas conclure avec elle les compromis que requiert la société. Ce n'est pas le cas des deux êtres dont la rencontre bouleversera son existence. Le premier, Arnold Taads, est un misanthrope qui impose à ses jours le carcan d'une discipline de fer. Le second, Philip Taads fils d'Arnold, qu'Inni rencontre vingt ans plus tard, en l973, a en commun avec lui le goût de la solitude et de la méditation. Les deux Taads refusent le monde tel qu'il est, et le monde les éliminera tragiquement. Mais Inni, sous son masque ironique, n'est-il pas leur frère jumeau ? L'art, l'amour, les religions, le suicide - peu de livres ont l'art d'aborder des sujets aussi graves avec autant de légèreté, d'élégance et d'humour. Poète de la décadence souriante, Nooteboom nous offre ici, avec la délicatesse de trait d'un maître japonais, une chatoyante "peinture du monde flottant."

Instantanés de voyages, paysages familiers de la Méditerranée comme du Nord, promenades à travers les ouvres aimées... le tout ponctué par des lettres à Poséidon dans lesquelles l'auteur s'interroge sur la vie et la mort des religions et sur la notion même de dieu dans l'Antiquité. Entre prose poétique et méditations philosophiques, le charme unique de l'écriture "nooteboomienne" agit infailliblement.

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Résumé

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