The Wind in the Willows

Une enfance au bord de la rivière : celle de l'auteur visiblement, même s'il ne se nomme pas - et même s'il s'amuse (peut-être) à romancer un peu...
On vit avec les animaux - et un peu comme eux -, on joue aux Indiens, aux pirates, on fréquente dragons et monstres. On se risque aux premières amours, on s'expose aux premiers conflits. On dévisage le monde navrant des adultes. Et l'on devine à la fin qu'une méchante porte va devoir se erefermer sur tout cela... Reste que la poésie, comme un lutin, a réussi à se faufiler sous cette porte et trouve le moyen de nous accompagner « longtemps encore » une fois la dernière page tournée. C'est elle qui nous livre ici, comme en contrebande, cette perception d'un temps sans bornes que nous pensions avoir perdue pour jamais : toute l'éternité du monde contenue dans un après-midi d'août. Le plus beau cadeau, sans doute, qu'un lecteur petit ou grand puisse se faire à lui-même. On réédite ici Jours de rêve (composé de deux récits qui n'en font qu'un) dans la légendaire traduction que Léo Lack avait donnée avant-guerre au Mercure de France ; en même temps qu'on remet au jour le chef-d'oeuvre de Kenneth Grahame (1859-1932), Le Vent dans les saules, dans une traduction nouvelle. Deux récits qui se donnent l'air d'avoir été écrits « pour la jeunesse », mais dont Borges ou Alberto Manguel aujourd'hui ont fait leurs compagnons de toute une vie.

L'age d'or ; jours de reve

The Mole had been working very hard all the morning, spring-cleaning his little home. First with brooms, then with dusters; then on ladders and steps and chairs, with a brush and a pail of whitewash; till he had dust in his throat and eyes, and splashes of whitewash all over his black fur, and an aching back and weary arms. Spring was moving in the air above and in the earth below and around him, penetrating even his dark and lowly little house with its spirit of divine discontent and longing. It was small wonder, then, that he suddenly flung down his brush on the floor, said 'Bother!' and 'O blow!' and also 'Hang spring-cleaning!' and bolted out of the house without even waiting to put on his coat. Something up above was calling him imperiously, and he made for the steep little tunnel which answered in his case to the gavelled carriage-drive owned by animals whose residences are nearer to the sun and air.

Imaginez une taupe, un rat, un crapaud et un blaireau, dans la campagne anglaise, au début du siècle dernier. Entre pique-niques et canotage, ce quatuor drôlement assorti nous tend le miroir d'une amitié parfaite. Mais quand le plus batracien d'entre eux se met à dérailler, c'est le groupe entier qui se retrouve embarqué... Thibault Prugne, de son dessin qui en restitue le calme pastoral comme le souffle épique, nous donne à redécouvrir ce chef-d'oeuvre de la littérature britannique.

Le vent dans les Saules

Ils sont quatre : quatre aventuriers plus ou moins pantouflards du monde animal à vivre laventure quotidienne de la vie. Il y a les deux amis, Rat et Taupe, le sage et bourru Blaireau et lentêté, vaniteux et totalement irresponsable Crapaud par qui tout ou presque arrive.

Ces quatre-là suivent les saisons, le cours de leau et racontent en un livre magique tout ce qui fait le prix de lexistence : peur, amitié, désir dailleurs, perte, abandon, espoir

Le vent dans les saules

Qui a déjà entendu parler d'un dragon qui n'aime pas se battre? Comment un petit garçon arrivera-t-il à convaincre tout un village que son ami dragon est doux comme un agneau?

Le bon dragon

The wind in the willows

Un grand classique anglais qui célèbre l'amitié, l'aventure et les petits bonheurs. Des illustrations espiègles pour redécouvrir le charme incomparable de la vie de quatre amis au bord d'une rivière. Un livre magique, incontournable !

The Wind in the Willows

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