La note de synthèse présentée dans ce numéro se propose, à travers le concept d'« obstacle à la formation », développé plutôt dans le monde anglo-saxon, de montrer que la non-participation à la formation relève de problématiques plus larges que celle des inégalités d'accès à la formation. Ce changement de perspective permet de prendre en compte tout à la fois la difficulté des individus à participer à la formation et celle des organisations à favoriser cette participation.

Savoirs N° 41, 2016

Ce volume fait suite au premier ouvrage issu des Deuxièmes Rencontres mondiales sur l'autoformation, La formation autodirigée, aspects psychologiques et pédagogiques. Comme lui, il fait état des travaux du symposium scientifique de Royaumont et du colloque organisé par le CNAM à Paris.
À travers les vingt-cinq chapitres réunis ici, l'autoformation apparaît comme un phénomène international, dont l'UNESCO invite, en introduction, à mesurer tous les enjeux. Il émerge dans des formes spécifiques dont la singularité puise dans l'histoire, la culture, le niveau de développement et la tradition de recherche de différents pays. Le lecteur aura ainsi l'occasion de passer de Confucius au " management des connaissances " ; des pays du Nord aux pays du Sud ; des recherches conduites aussi bien en Amérique du Nord qu'en Europe ou en Corée ; de l'échelle des réseaux à celle de l'entreprise ou de la nation dans le cas du Japon, des figures de l'autodidacte à la " formation existentielle ".
Peut-on penser l'autoformation comme " fait social total " - en référence à la définition qu'en donne Marcel Mauss - interrogeant l'ensemble des dimensions de la vie individuelle dans nos sociétés éducatives modernes de l'époque de la globalisation ? Le lecteur, à travers ce deuxième ouvrage comme du premier cité plus haut, pourra aborder ce phénomène par différentes approches, en trouvant également de quoi enrichir sa pratique d'autoformation et d'aide à l'autoformation.

L'Autoformation, Fait Social ? Aspects Historiques Et Sociologiques

Ce volume fait suite au premier ouvrage : La formation autodirigée, aspects psychologiques et pédagogiques. A travers les vingt-cinq chapitres réunis ici, l'autoformation apparaît comme un phénomène international, dont l'UNESCO invite, en introduction, à mesurer tous les enjeux. Peut-on penser l'autoformation comme « fait social total » en référence à la définition qu'en donne Marcel Mauss - interrogeant l'ensemble des dimensions de la vie individuelle dans nos société éducatives modernes de l'époque de la globalisation ?

L'AUTOFORMATION, FAIT SOCIAL ?

En mettant à l'ordre du jour de sa note de synthèse la question de l'orientation, la revue Savoirs s'empare d'une préoccupation tenace qui, cette année, discrètement, fête son centenaire. Elle rend compte d'un siècle de mise en pratique de l'orientation scolaire et professionnelle avec ses continuités et ses mutations vers une orientation tout au long de la vie ! Cette note de synthèse entend attirer notre attention sur les différents courants de recherche, essais de théorisation et dispositifs qui se sont successivement déployés au fil des ans, pour nous amener à en repérer les conceptions actuelles et leurs incidences sur les pratiques d'orientation tout au long de la vie.

Savoirs N° 48/2018

Le réseau des Ateliers de pédagogie personnalisée (APP) est implanté sur 470 sites dans toute la France y compris les DOM-TOM. Depuis près de vingt ans d'activité, plus de 2 millions de personnes adultes, (demandeurs d'emploi, salariés...), d'âges et de niveaux hétérogènes, ont bénéficié d'une prestation de formation au sein d'un APP Un APP se caractérise par son approche pédagogique originale : formation personnalisée, sur mesure, dans les domaines de la culture générale et de la culture technologique de base, dont chaque personne négocie le contenu, la durée, le rythme, le tout formalisé dans un contrat pédagogique.
Cet ouvrage vous invite à découvrir cette expérience unique de mise en œuvre de l'autoformation accompagnée. Après un rappel de l'origine des APP et des conditions de développement, puis une présentation des publics, les différents chapitres éclairent leur approche pédagogique (organisation générale, ressources, utilisation des nouvelles technologies, évolution du métier de formateur) et le contexte de leur fonctionnement (gestion statistique et financière, partenariat, réseaux).
Les auteurs ont été ou sont acteurs au sein du réseau. Ils décrivent la réalité de l'activité d'un APP sous ses différents angles, proposent des analyses et font une mise en perspective de cette expérience qui marque l'histoire de la formation des adultes en France.
Ce livre permet, à partir de l'expérience des APP, de mieux comprendre les conditions de mise en œuvre de la personnalisation de la formation et de l'autoformation accompagnée. Il s'adresse aux formateurs, responsables d'organismes de formation, étudiants en sciences de l'éducation, enseignants-chercheurs, élus, responsables et techniciens des administrations de l'Etat et des collectivités territoriales et locales, responsables de formation au sein des entreprises, partenaires sociaux.

Les ateliers de pédagogie personnalisée ou l'autoformation accompagnée en actes

Le présent numéro de Savoirs questionne la « culture scientifique et technique » et sa propagation dans le tissu social français en posant une double série de questions. Dans le champ sémantique de la notion et de son import dans les discours et les pratiques sociales, ensuite, dans les ambiguïtés des pratiques culturelles « scientifiques ». De nombreuses questions en découlent. « Faire de la science », est-ce en somme, participer à des actions de découverte scientifique pour tous ?

Savoirs N° 27, 2011

Ce nouveau numéro de Savoirs s'ouvre sur la note de synthèse de Dominique Broussal qui a le mérite et le grand intérêt de relever le défi de proposer un aperçu de la façon dont la recherche aborde l'étude des relations entre émancipation et formation. L'enjeu consiste à retracer les "pérégrinations d'une notion séculaire" selon la belle formule de l'auteur, mais aussi d'ancrer cette question au regard des évolutions récentes que connaît le champ de la formation des adultes.

Savoirs N° 51/2019

Albert Bandura, l'un des plus célèbres psychologues américains, est au fondement du courant sociocognitiviste. Le noyau épistémologique de son œuvre place l'individu au cœur d'une triade d'interactions entre facteurs cognitifs, comportementaux et contextuels. Les sujets sociaux apparaissent ainsi à la fois comme les producteurs et les produits de leur environnement. Dans ce cadre théorique, la notion d'auto-efficacité devient centrale. En désignant les croyances qu'un individu a dans ses propres capacités d'action, quelles que soient ses aptitudes objectives, elle pose le sentiment d'efficacité personnelle comme base de la motivation, de la persévérance et d'une grande partie des accomplissements humains. Dans ce numéro hors-série, onze auteurs présentent l'œuvre d'Albert Bandura et commentent la théorie sociocognitive qu'il a développée et affinée depuis trente ans. Ce sont en particulier les modalités d'action de l'auto-efficacité, dans tous les domaines de la vie quotidienne, qui sont étudiées ici : réussite scolaire, travail professionnel, psychothérapie, vie familiale, santé, action collective... Cette livraison parait à la veille de la venue du psychologue américain en France à l'occasion de la 7e Biennale de l'éducation et de la formation (Lyon, 14-17 avril 2004).

Savoirs Hors-série 2004

Syndicats et formation est donc le thème de cette nouvelle livraison de la revue Savoirs et, pour le traiter sous la forme d'une " note de synthèse ", nous avons fait appel à deux chercheurs en science politique, Nathalie Ethuin et Karel Yon. Dans le cadre d'une recherche financée par l'Agence nationale de la recherche et au sein d'une équipe plus large, ils ont en effet été amenés, d'une part à travailler sur les archives syndicales, d'autre part à analyser en détail la littérature consacrée à cette question. Dans leur note de synthèse, intitulée Entre travail, citoyenneté et militantisme : un panorama des travaux sur les relations polyphoniques entre syndicalisme et formation, ils mettent au jour les différentes formes de liens possibles entre ces deux mondes et remarquent au passage que ceux-ci ont été assez peu étudiés jusqu'ici. Un retour aux sources était nécessaire pour conduire le lecteur à comprendre les évolutions actuelles. Après une première partie historique et une seconde institutionnelle, les auteurs traitent de deux aspects complémentaires de la relation syndicats/formation : d'une part, la formation syndicale ou les dispositifs mis en oeuvre par les organisations syndicales pour permettre aux militants d'exercer leur mandat de la meilleure façon possible et, d'autre part, la place prise par les syndicats dans le développement d'une politique de formation, qu'elle soit continue ou tout au long de la vie. Le numéro se poursuit d'abord avec un article de recherche sur l'analyse de situations d'enseignement et d'apprentissage dans une formation dite " de base ", puis par un autre portant sur les stratégies d'autorégulation environnementales d'étudiants adultes impliqués dans des formations à distance. La rubrique vie de la recherche clôt ce numéro. Elle vise à promouvoir les lieux de production de recherches en formation des adultes et les thèses soutenues sur ce sujet. Dans ce présent numéro, le centre interuniversitaire de recherche de Lille éclaire sa contribution aux questions de formation des adultes.

Savoirs N° 41, 2016

Résumé

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Critiques

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