Petit lapin rouge

Une magnifique histoire d'amour, poignante, sur fond de guerre et d'océan.

Le Phare des sirènes

Une petite fille dont le papa a choisi la France comme terre d'asile nous raconte son arrachement à son pays d'origine, sa joie d'être une enfant presque comme les autres petits français jusqu'au jour où des policiers en civils l'attendaient devant les grilles de l'école pour la reconduire avec son père hors de nos frontières. La beauté du texte de Rascal, alliée à l'audace des photographies de C. Genin et des illustrations de JF Martin évoque en vérité la douleur, l'injustice et l'espoir.

Sans papiers

Le sourire du roi

Paul Honfleur

Avec un mot et un trait, Rascal déroule le fil complexe des émotions. Selon les jours, 1,2,3 je suis multiple... colérique, serein, effrayé... car la vie, que d'émotions !

émotions

Je suis parti parce que plus personne ne m'aimait. Le temps des ours était terminé.

Le temps des ours

Rascal est devenu célèbre grâce à son talent d'auteur plus qu'à son talent d'illustrateur. Pourtant il s'est dirigé vers le livre par goût des images, de la peinture, du graphisme. Il a beaucoup dessiné avant d'écrire.

Il a été sérigraphe, graphiste, affichiste lors d'une autre vie. Rascal est belge, francophone. Cela peut sembler sans intérêt lorsqu'il s'agit d'art, mais dans son cas, son appartenance à la culture belge est de son âme, de sa manière de penser, de son humour et surtout de sa sensibilité. L'univers ouvrier, les petites gens, son enfance, le gris du ciel et les bleus du coeur, les petites choses du quotidien et l'immense imagination inventée vers soi-même pour tout engranger afin de tout restituer, plus tard, avec poésie et nostalgie.

Si on regarde d'un peu plus près le travail d'illustrateur de Rascal, on remarque tout de suite l'aspect rétro de ses codes graphiques. Cette volonté lui est propre, mais renvoie aussi vers une tradition très belge (...)

Lorsqu'il se réveilla ce matin-là, l'Ogre ne parvint pas à pousser la porte qui donnait sur l'extérieur, tant la neige était tombée haut durant la nuit. Ogre passa alors ses jambes par l'une des fenêtres et s'enfonça à hauteur de ses grandes bottes de cuir rouge. Puis il aperçut quelque chose frétiller au loin. Il pensa d'abord à un animal familier, chat ou lapin, mais lorsqu'il s'en approcha, il comprit qu'il n'en était rien. C'était une aile. Blanche et de belle taille. Quitte à porter une aile, je préférerais en porter deux ! pensa Ogre.

Petit lapin rouge

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