Les � Go�ters Philo � aident les enfants � r�fl�chir sur les questions importantes qu'ils se posent, ici sur ces deux notions parfois antinomiques que sont la croyance et la connaissance, trait�es dans la veine de ce qui fait le succ�s de la collection.

Croire Et Savoir

Néfertiti

Le corps comprend, participe, écoute, et il parle, avec des frissons, de la chair de poule, des maux de tête, des plaques rouges sur la peau, du mal au ventre, des tremblements, des difficultés à avaler, à respirer... Ces messages du corps, on ne les entend pas toujours. Mais parfois, le corps utilise un langage impossible à ne pas entendre, impossible à ignorer : celui du rire, celui des larmes.

Le rire et les larmes

Le Respect et le Mépris, un tout nouveau « Goûter Philo », d'emblée dans une version cartonnée et avec un cahier de 9 pages en plus, pour réfléchir sur ce que sont, philosophiquement, le respect et le mépris.On s'imagine qu'en disant merci au charcutier, bonjour au chauffeur de bus, qu'en couvrant soigneusement ses livres au début de l'année, en manifestant pour les baleines et en laissant les piétons traverser la rue, on baigne dans le respect.On s'imagine qu'en se faisant obéir, on se fait respecter. On s'imagine qu'en se faisant craindre, on se fait respecter. Confondre le respect avec la politesse, le soin, l'obéissance, la peur ou d'autres choses, c'est embêtant : à force de ne pas respecter le mot « respect », le respect, le vrai, on ne saura plus ce que c'est.

Le respect et le mépris

Marya Sklodowska est née à Varsovie 1867, elle fait en Pologne de brillantes études et commence à enseigner. Puis en 1891 elle vient à Paris continuer ses études de physique et de mathématiques.
Elle rencontre et épouse un physicien brillant, Pierre Curie, qui a déjà fait des découvertes fondamentales. Ensemble, ils étudient la radioactivité, cette étrange propriété de certains corps, qui vient d'être découverte par Henri Becquerel.
En 1903, les époux Curie et Becquerel se partagent le prix Nobel de physique. Pierre est nommé à la Sorbonne, puis à l'Académie des sciences, Marie... rien. Marie et lui travaillent dans des conditions misérables, dans un hangar ; ils ont le plus grand mal à obtenir le matériel nécessaire à leurs recherches.
Lorsque Pierre meurt accidentellement, en 1906, Marie lui succède à la Sorbonne, mais l'Académie des sciences refuse d'admettre une femme. Connue dans le monde entier, Marie est déjà une héroïne pour les mouvements des droits des femmes, et en 1911 elle obtient, seule, un 2ème prix Nobel, de chimie.
Toute sa vie, elle a manipulé sans aucune précaution des produits radioactifs : elle meurt d'une leucémie en 1934. Personne n'a accepté l'idée, en son temps, qu'un grand savant puisse être une femme, et que le plus grand savant français de son temps soit une femme immigrée. Marie tire de cette injustice une bonne partie de son immense énergie.

Marie curie

Sigmund Freud naît en 1856 en Moravie, une province autrichienne. Il est juif et d'origine modeste, il étudie la médecine à Vienne. D'abord spécialiste du système nerveux, il se passionne pour une maladie qu'on explique mal, l'hystérie. Il découvre qu'une « cure de paroles » peut soigner ce trouble mental, et aider beaucoup d'autres patients à se sentir mieux. C'est l'invention de la psychanalyse, une analyse de l'esprit des patients, à travers leurs paroles, leurs souvenirs, leurs rêves.
Freud commence à être connu lorsqu'il publie en 1899 L'interprétation des rêves. Il explique que les rêves sont des messages codés, venus de la partie inconnue et cachée de l'esprit humain, l'inconscient. Beaucoup de monde refuse ses découvertes, particulièrement quand il parle de l'importance de la sexualité, de la recherche du plaisir, ou encore quand il critique la religion. Chassé de son pays par les nazis, Freud meurt à Londres en 1939.

Freud

La Justice et l'Injustice, un « Goûter Philo » pour réfléchir sur ce que sont, philosophiquement, ces deux notions.

La justice et l'injustice

Galilée conteste avec force les vérités enseignées par l'Eglise catholique depuis des siècles. Il exige que les religieux laissent les scientifiques faire leur travail librement. " La science d'un côté, la croyance de l'autre ! " demande Galilée. Il finit par être condamné : il n'a plus le droit de dire que la Terre est en mouvement, il n'a plus le droit de dire que la Terre n'est pas au centre de l'Univers. Mais Galilée avait vu juste : un homme peut avoir raison seul contre tous, et personne ne peut arrêter les progrès de la science.

Croire Et Savoir

Résumé

Plus de livres de Brigitte Labbé

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques