Le malentendu

En 1957, Albert Camus reçoit le prix Nobel de littérature. Il prononce à Oslo un discours personnel, puissant, engagé, qui marque les esprits. Il y évoque notamment l'idée qu'il se fait de la littérature et du rôle de l'écrivain. Il revient sur le mythe de l'écrivain solitaire (« L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombre d'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes. Il oblige donc l'artiste à ne pas s'isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle. ») et sur son engagement (« Par définition, il ne peut se mettre aujourd'hui au service de ceux qui font l'histoire : il est au service de ceux qui la subissent. ») Aujourd'hui comme hier, ses mots sonnent si juste...

Albert Camus naît à Mondovi, en Algérie, en 1913. Pendant la seconde guerrre mondiale, il intègre un mouvement de résistance à Paris, puis devient rédacteur en chef du journal Combat à la Libération. Romancier, dramaturge et essayiste, il signe notamment L'étranger (1942) et La Peste (1947). Il meurt en 1960 dans un accident de voiture.

La vie libre - Discours de Suède

"En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l'ont précédé et suivi font le sujet des Justes. Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, certaines des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire, on le verra d'ailleurs, que Les Justes soient une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J'ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai. 

La haine qui pesait sur ces âmes exceptionnelles comme une intolérable souffrance est devenue un système confortable. Raison de plus pour évoquer ces grandes ombres, leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre - et pour dire ainsi où est notre fidélité." 

Albert Camus

Les justes - Pièce en cinq actes

Lorsque ces Réflexions sur la peine capitale sont parues, en 1957, la guillotine fonctionnait encore en France, pour les crimes de droit commun, et plus souvent encore pour ceux liés à la guerre d'Algérie. Quand ce livre a été mis à jour pour la dernière fois, en 1979, presque vingt ans après la mort d'Albert Camus, la peine de mort était encore en vigueur en France. Moins de deux ans plus tard, Robert Badinter, nommé garde des Sceaux, fit voter l'abolition par le Parlement le 9 octobre 1981.Pour autant, le débat ne s'est pas interrompu. Il s'est déplacé et il s'est élargi, en devenant international. Si l'abolition a prévalu en Europe et gagné du terrain partout dans le monde, la peine de mort est encore appliquée dans de nombreux pays, parfois à grande échelle.Il nous a paru intéressant d'apporter au débat ces Réflexions d'Arthur Koestler et d'Albert Camus qui n'étaient plus disponibles.

Réflexions sur la peine capitale

« Un jour viendra où vous voudrez crier votre dégoût devant la peur et la douleur de tous. Ce jour-là, il n’y aura plus de remède que je puisse vous dire, sinon la compassion qui est la soeur de l’ignorance. » Albert Camus

Exhortation aux médecins de la peste

L'ouvrage fournit toutes les clés pour analyser le roman d'Albert Camus. Le résumé détaillé est suivi de l'étude des problématiques essentielles, parmi lesquelles :- Le système des personnages- Une structure dramatique- Un roman d'aventures ? Un roman à énigmes ?- Illusion du réel et réalisme- Les éléments d'une éthique- Satire et humour.

Profil - Camus (Albert) : La Peste - analyse littéraire de l'oeuvre

This text consists of two notebooks that the Nobel laureate kept during a short trip to the U.S. in 1946 and during a longer stay in Brazil, Uruguay, Argentina and Chile in 1949 periods of stress and hectic public appearances, when he was tired, nervous, ill and vulnerable. If these journals were not by Camus, they might be regarded as "meaningless bits and pieces" (his own description) that do not merit publication. But 27 years after his death, almost anything from his pen possesses value for students of French literature. Since many of these fragments later turned up in his published writings, their major interest stems from the fact that they show how Camus passed from rough notes to a finished work. The introduction was written by the author's longtime editor at Gallimard.

Journaux de voyage

The exquisite manga adaptation of one of the world's greatest 20th century fiction classics'My mother died today. Or maybe yesterday, I don't know.'A stranger to society, a stranger to his own life, Meursault seems indifferent to everything. In The Outsider, Camus explores the alienation of an individual who refuses to conform to social norms. When his mother dies, he refuses to show his emotions simply to satisfy the expectations of others. And when he commits a random act of violence on a sun-drenched beach near Algiers, his lack of remorse compounds his guilt in the eyes of society and the law. Yet he is as much a victim as a criminal. A first in Penguin Modern Classics, Camus' classic existentialist novel is told through Ryota Kurumado's powerful artwork. Unlike previous editions of Camus' novel, Meursault and other characters' emotions are drawn out through stunning illustrations and seen for the first time. A rare and challenging feat, Kurumado's manga adaptation makes a novel first published in 1942 feel contemporary.

The Outsider - Manga Edition

Withheld from publication in France for twenty-nine years after his death, and now in English for the first time, Camus's final journals give us our rawest and most intimate glimpse yet into one of the most important voices of French letters and twentieth-century literature. The first two volumes of his Notebooks began as simple instruments of his work; this final volume, recorded over the last nine years of his life, take on the characteristics of a more personal diary. Fearing that his memory was beginning to fail him, Camus noted here his reactions to the polemics stirred by The Rebel, his feelings about the Algerian War, his sojourns in Greece and Italy, thinly veiled observations on his wife and lovers, heartaches over his family, and anxiety over the Nobel Prize that he was awarded in 1957. As in the earlier Notebooks, we see here also the birth of some of Camus's greatest works: The Fall, Exile and the Kingdom, and his unfinished masterpiece, The First Man. His gorgeous travel descriptions, his political observations, and his philosophical musings are the most appealing features of these recorded thoughts. Notebooks 1951-1959 completes one of the most important set of literary "working papers" of the past century. Ryan Bloom's sensitive translation was shortlisted for the French-American Foundation and Florence Gould Foundation translation prize for nonfiction.

Le malentendu

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