Mondialisation : la langue française a-t-elle encore un avenir ?

Ce numéro a été réalisé pour rendre hommage aux nombreuses victimes universitaires du séisme du 12 janvier 2010. Les établissements les plus touchés ayant été l'Ecole normale supérieure et la Faculté de linguistique appliquée, il a donc été fait appel, en nombre égal, pour les sciences humaines et sociales, à des chercheurs confirmés et à de jeunes chercheurs haïtiens qui seront à n'en pas douter la relève des disparus.

Société, langues, école en Haïti

Cet ouvrage s'intéresse d'abord à l'histoire de la politique linguistique dans les institutions de la Francophonie. L'objectif est de voir comment on a conçu et géré ce que l'on a analysé d'abord comme une simple pluralité des langues, avant d'arriver, une quinzaine d'années plus tard à une reconnaissance plus affirmée de la coexistence des langues pour aboutir, un peu moins de dix ans après à l'affirmation d'un partenariat de langues dans l'espace francophone.

Les langues dans l'espace francophone : de la coéxistence au partenariat

La défense de la diversité culturelle et le partenariat des langues sont à l'honneur dans l'espace francophone. Le Sud francophone donne encore au français une place majeure dans ses institutions et dans ses systèmes éducatifs. Cette langue demeure le medium de l'éducation. Les citoyens de ces états ont comme premier droit de l'homme l'accès à la langue française. Mais dans bien des cas, l'école africaine, en crise grave, ne peut plus faire face. Il s'agit ici d'identifier les problèmes et proposer des solutions.

Education et langues

Depuis trois quarts de siècle, la famille Vergès tient une place centrale dans la vie politique réunionnaise. Ce livre retrace l'existence et le parcours de ses principaux membres, sans chercher à soulever des polémiques et en s'en tenant strictement à la vérité des faits. Raymond, Jacques, Paul, Laurent et Pierre Vergès ont eu ou ont des vies déterminées, en partie au moins, par leur origine réunionnaise et eux-mêmes, à des titres divers, ont joué des rôles majeurs dans la vie politique, sociale et culturelle de l'île, en tenant parfois, en métropole même, le devant de la scène. On trouve, dans cet ouvrage, la " saga " Vergès, avec, pour trois générations, la narration de la carrière de cinq personnages, dont les vies sont riches en échos réciproques et en événements remarquables, mais aussi le récit de l'émergence, de l'action et peut-être du déclin d'une " dynastie " qui a souvent pris les allures d'une entreprise politique, " Vergès Père, Frères & Fils ".

Vergès Père, frères & fils - Une saga réunionnaise

Les fondateurs du CNRS se voulaient des admirateurs inconditionnels du modèle scientifique et universitaire soviétique. Quelle est la pertinence de cette logique trois quarts de siècle plus tard ? Avec 35000 employés et un budget de fonctionnement de plus de 3 milliards d'euros, quel est le sens du maintien de cette machinerie scientifique obsolète, dont les productions en matières scientifiques (brevets et contrats privés) apparaissent dérisoires sinon nulles.

CNRS

Créolisation linguistique. Créolisation culturelle. Depuis plus de vingt ans, les études et les connaissances sur les langues créoles ont considérablement progressé ; on est désormais en mesure de proposer des schémas cohérents et valides de la créolisation linguistique, même si subsistent quelques tendances aberrantes davantage fondées sur des idéologies que sur des approches scientifiques. Le savoir ainsi constitué est-il extrapolable à l'analyse des systèmes culturels créoles (musique, cuisine, médecine populaire, magie, traditions orales, etc.) ? Quoique la description des cultures créoles soit infiniment moins avancée que celle des langues, on peut néanmoins faire le point des connaissances dans les divers domaines et proposer quelques modes d'analyse et d'interprétation.

Des iles, des hommes, des langues - langues creoles, cultures creoles

Des îles, des hommes, des langues

Edgar, Valérie, Geneviève... et les autres" est un peu injuste pour tous ces autres qui sont passés par les rues de Grenelle, Descartes ou Dutot sans laisser leur empreinte au ministère, au demi-ministère voire au secrétariat d'Etat qui a eu la charge de l'enseignement supérieur. On n'a donc retenu ici que ceux qui ont explicitement fait de l'autonomie des universités un objectif majeur d'une impossible réforme, à commencer par Edgar Faure lui-même dont la loi éponyme, en novembre 1968, fut pourtant votée à l'Assemblée nationale à l'unanimité, moins les communistes !

Mondialisation : la langue française a-t-elle encore un avenir ?

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