Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Blanc comme neige

Les Isles ! Mots magiques. Fermez les yeux et prononcez-les et, aussitôt, vous évoquerez on ne sait quelle idée de fortune conquise, de péripéties maritimes, de poésie de l'inconnu, d'aventures... D'aventures de tout genre, sanglantes et amoureuses, car il n'est un secret pour personne que, sous le parallèle du solstice, dans l'éclatante lumière du Tropique, les êtres et les choses ne sont plus ce qu'ils sont réellement sous notre latitude, et toutes les passions s'y déchaînent. Voilà le sujet des tableaux étincelants qu'a brossés Robert Gaillard, d'abord dans son célèbre Marie des Isles puis, aujourd'hui avec Marie-Galante, où l'on retrouve tous ses principaux personnages, hauts en couleur, tracés de maîtresse main, et dans un style d'une vigueur peu ordinaire. L'aventure, le soleil et le rhum... Les canons tonnent, le sang coule, et les plages sont jonchées de pièces d'or. Ensuite, c'est l'amour. Cet amour qui, justement, par l'effet du soleil, du rhum et des risques, prend sous ce climat, bien souvent, la forme de la luxure. Voilà les images qu'apporte au lecteur, avec les mots ensorcelés : Les Isles, cette ouvre géante, dont un éminent critique a pu dire qu'elle était une immense chanson de geste en prose.

Marie des Isles (3). Marie Galante (1)

Marie Galante, Tome 1

La conquérante - Catalina

Depuis des jours et des nuits, la milice de la Martinique traque en vain un inconnu, un géant dont l'invincible épée terrorise les colons - ceux du moins dont l'hostilité à la régente, Marie du Parquet, est notoire...Et puis un soir, en son château de la Montage, la toujours belle Marie voit apparaître... le capitaine Yves Le Fort. Lui que l'on tenait pour mort!Marie a retrouvé son plus fidèle défenseur et Julie, sa gracieuse suivante, son héros: oui, elle l'aime toujours, malgré ses terribles cicatrices, malgré le gant de fer qui remplace une main perdue au combat.Galvanisé, le coeur gonflé de joie et d'orgueil, Le Fort repart... Puisqu'il y va du salut de l'île, il affrontera à visage découvert son ennemi de toujours, Merry Rools, le gouverneur de la Martinique.

Capitaine Le Fort, Tome 3

En ce milieu du XVIIe siècle, alors que les Antilles commençaient à prendre de l'essor, que les Colons arrivaient pour les peupler, ces terres allaient devenir le théâtre d'aventures sanglantes. Les Colons, bien sûr, n'étaient que des aventuriers, et ils ne devaient pas manquer de courage pour affronter le climat, les sauvages, et l'ennemi : l'Anglais qui convoite nos îles. Le Colon, loin de la mère patrie, se croit plus ou moins abandonné, livré à lui-même... En France, on n'imagine guère ce que sont les Îles. Il s'ensuit un déchaînement de passions, une lutte d'intérêts, tant au sein des groupes de Colons, qu'entre les Anglais et les Français. Dans Marie des Isles, puis Marie-Galante, Robert Gaillard, retraçant la vie tumultueuse de la « générale Marie du Parquet », avait montré la lutte de cette femme énergique contre les intrigants ; puis comment, finalement, ils avaient eu raison d'elle, jusqu'à l'arrivée du capitaine Le Fort, flibustier nanti de grands pouvoirs par Sa Majesté... Mais le calme revenu n'est qu'apparent, et il suffit au vaisseau de l'aventurier de disparaître des côtes, pour qu'à nouveau les intrigues renaissent, plus dangereuses encore. C'est l'action entreprise par Le Fort, dans des conditions particulièrement difficiles, qui est retracée ici, dans un roman plein de rebondissements, haut en couleur, et qui restitue bien l'atmosphère envoûtante de la vie coloniale de cette époque, sous l'éclatant soleil du Tropique.

Marie des Isles (5). Capitaine Le Fort (1)

On meurt beaucoup dans les Andes et pour de nombreuses raisons, mais, pour l'observateur averti, il n'y a pas là de vrai mystère. Ce monde incompréhensible pour nous, secret, inquiétant, et qui se révèle grâce à la sagacité et à la lucidité de l'auteur.Tout, pour lui, doit avoir une explication, et celle de l'indigène n'est peut-être pas à rejeter sans examen. A ce sujet, Robert Gaillard aime à raconter qu'un soir, il rencontra un vieil indien terrorisé qu'il interrogea sur les raisons de sa peur et qui lui dit qu'il venait de voir un spectre. Robert Gaillard essaya de lui démontrer que les fantômes n'existaient pas. "Dans ton pays peut-être, lui répondit l'indigène, mais vous n'avez pas non plus d'arbres à pain."

Blanc comme neige

Résumé

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