Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le commando

Les frelons

Un vaste bureau moderne, très lumineux, luxueux. Le colonel commandant le Service s'entretient avec le général chargé de mission Inter-Armes auprès du gouvernement. - C'est toujours un avantage, dit le colonel, de perturber les Services de Renseignements d'en face... De plus, la découverte de ce document par nos adversaires les amènera à réviser leurs positions, et cela nous fera gagner du temps pour l'établissement d'une véritable réorganisation. Vous savez que l'île est un foyer d'agitation à destination des pays d'Afrique...

Un certain Coronella

Le colonel craignait un attentat. Il secoua la tête et reprit très vite sa marche fébrile. Il pouvait se laisser fouiller, si cela était de rigueur, à l'entrée de la passerelle. Son pistolet se trouvait caché au fond des bagages déjà embarqués. Le pistolet était réparti dans plusieurs mallettes, en pièces détachées, avec les armes des autres. Sept mitraillettes, douze pistolets, dix colts, quatre fusils et trente grenades. Tout cela installé depuis La Guaira dans un coin de la cabine 358. - Venez, dit Garcia. Le colonel leva la tête. Il sentit brusquement toutes ses appréhensions disparaître, son courage revenir. Le Santa, majestueux, immense, sa future proie, ce qu'il considérait comme le premier territoire portugais à conquérir, se balançait mollement devant lui... Là-haut, sur le pont B, nonchalamment accoudés, Mendoza, Carmicio et trois autres révolutionnaires regardaient venir le colonel...

Santa Furia

Ils étaient trois maintenant à s'avancer lentement vers moi, le poignard à la main. J'ai brandi mon Colt 45. - Een ! Seul le petit voyou que j'avais corrigé a continué d'avancer. Haineux mais courageux. - Twee ! À « trois » j'ai tiré. M'arrangeant pour lui loger la balle dans la cuisse. Il a été secoué par l'impact, il a lâché son poignard. Il me fixait la bouche ouverte, incrédule. Puis il a porté la main à sa cuisse et quand il l'a retournée, elle était pleine de sang. Il est tombé sur les genoux et il s'est mis à hurler. J'ai entendu les déclics des crans d'arrêt. Maintenant, j'allais en avoir sept sur le dos. On réfléchit vite dans ces cas-là. J'ai pensé à ces légionnaires qui criaient : « À moi la Légion ! ». J'ai crié : - À moi le Congo !

Le commando

Résumé

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