Comment on se marie

Part of Emile Zola's multigenerational Rougon-Macquart saga, The Belly of Paris is the story of Florent Quenu, a wrongly accused man who escapes imprisonment on Devil's Island. Returning to his native Paris, Florent finds a city he barely recognizes, with its working classes displaced to make way for broad boulevards and bourgeois flats. Living with his brother's family in the newly rebuilt Les Halles market, Florent is soon caught up in a dangerous maelstrom of food and politics. Amid intrigue among the market's sellers—the fishmonger, the charcutiere, the fruit girl, and the cheese vendor—and the glorious culinary bounty of their labors, we see the dramatic difference between "fat and thin" (the rich and the poor) and how the widening gulf between them strains a city to the breaking point.

Le Ventre de Paris (Les Rougon-Macquart, #3)

«Alors, pendant la dernière demi-heure, ce fut la débâcle. Après l'extrême confiance, l'engouement aveugle, arrivait la réaction de la peur, tous se ruant pour vendre, s'il en était temps encore. Les cours, de chute en chute, tombèrent à 1 500, à 1 200, à 900. Il n'y avait plus d'acheteurs, la plaine restait rase, jonchée de cadavres. Au-dessus du sombre grouillement des redingotes, les trois coteurs semblaient être des greffiers mortuaires, enregistrant des décès. Un silence effrayant régna, lorsque, après le coup de cloche de la clôture, le dernier cours de 830 francs fut connu. Et la pluie entêtée ruisselait toujours sur le vitrage ; la salle était devenue un cloaque, sous l'égouttement des parapluies et le piétinement de la foule, un sol fangeux d'écurie mal tenue...»

L'argent

La fortuna de los Rougon (1871) es la primera novela de la serie Les Rougon Macquart, de Émile Zola.La historia comienza con Adelaida Touque, hija de campesinos acomodados, que vive en una ciudad de la región de Provenza llamada Plassans (trasunto de Aix-en-Provence y de Lorgues). Adelaida se casa con un jardinero empleado de la familia, Rougon, con quien tiene un hijo, Pierre. Viuda muy joven, se convierte (ante la incredulidad y el rechazo de la sociedad de su entorno) en la amante de un cazador furtivo y contrabandista, Macquart, con el que tendrá dos hijos bastardos, Úrsula y Antonio. A la muerte de su amante, Adelaida caerá en una especie de abandono y semilocura. El hijo mayor de Adelaida, Pierre, que va a personificar la ambición y el ansia de poder, reniega de su condición de campesino y se convierte en un pequeño comerciante burgués gracias al matrimonio interesado con Felicidad Puech. Ambos conspirarán para hacerse con el poder en Plassans con ocasión del golpe de Estado de Napoleón III que acaba con la I República francesa e instaura el llamado II Imperio.

La Fortune des Rougon (Les Rougon-Macquart, #1)

Au milieu du grand silence, et dans le desert de l'avenue, les voitures de maraichers montaient vers Paris, avec les cahots rhythmes de leurs roues, dont les echos battaient les facades des maisons, endormies aux deux bords, derriere les lignes confuses des ormes. Un tombereau de choux et un tombereau de pois, au pont de Neuilly, s'etaient joints aux huit voitures de navets et de carottes qui descendaient de Nanterre; et les chevaux allaient tout seuls, la tete basse, de leur allure continue et paresseuse, que la montee ralentissait encore. En haut, sur la charge des legumes, allonges a plat ventre, couverts de leur limousine a petites raies noires et grises, les charretiers sommeillaient, les guides aux poignets. Un bec de gaz, au sortir d'une nappe d'ombre, eclairait les clous d'un soulier, la manche bleue d'une blouse, le bout d'une casquette, entrevus dans cette floraison enorme des bouquets rouges des carottes, des bouquets blancs des navets, des verdures debordantes des pois et des choux. Et, sur la route, sur les routes voisines, en avant et en arriere, des ronflements lointains de charrois annoncaient des convois pareils, tout un arrivage traversant les tenebres et le gros sommeil de deux heures du matin, bercant la ville noire du bruit de cette nourriture qui passait.

Le Ventre de Paris (French)

The Conquest of Plassans (Rougon-Macquart): The Rougon family, in M. Zola's narrative, rises to fortune, and the town of Plassans (really Aix-en-Provence) bows down before its power. But time passes, the revolt of the clergy supervenes, by their influence the town chooses a Royalist Marquis as deputy, and it becomes necessary to conquer it once again. --- Abbe Faujas, by whom this conquest is achieved on behalf of the Empire, is a strongly conceived character, perhaps the most real of all the priests that are scattered through M. Zola's books. No other priestly creation of M. Zola's pen vie with the stern, chaste, authoritative, ambitious Faujas, the man who subdues Plassans, and who wrecks the home of the Mouret family, with whom he lives. The book largely deals with the matter of 'the priest in the house, ' and towards the end of the volume Mouret, the husband who has been driven mad and shut up in a lunatic asylum, returns home and wreaks the most terrible vengeance upon those who have wronged him. --- The pages which deal with the madman's escape and his horrible revenge are certainly among the most powerful that M. Zola has ever written, and have been commended for their effectiveness by several of his leading critics. --- (Ernest Alfred Vizetelly)"

The Conquest of Plassans (Les Rougon-Macquart, #4)

Excerpt from Le Reve Et rien ne la protegeait plus, depuls longtemps, lorsque huit heures sonnerent et que le jour gran dit. La neige, si elle ne l'eut foulee, lui serait allee aux epaules. L'antique porte, derriere elle, s'en trouvait tapissee, comme tendue d'hermine, toute blanche ainsi qu'un reposoir, au bas de la facade grise, si nue et si lisse, que pas un flocon ne s'y accrochait. Les grandes saintes de l'ebra sement surtout en etaient vetues, de leurs pieds blancs a leurs cheveux blancs, eclatantes de can deur. Plus haut, les scenes du tympan, les petites saintes des voussures s'enlevaient en aretes vives, dessinees d'un trait de clarte sur le fond sombre; et cela jusqu'au ravissement final, au mariage d'agnes, que les archanges semblaient celebrer sous une pluie de roses blanches. Debout sur son pilier, avec sa palme blanche, son agneau blanc, la statue de la vierge enfant avait la purete blanche, le corps de neige immacule, dans cette raideur immobile du froid, qui glacait autour d'elle le mystique elancement de la virginite victorieuse. Et, a ses pieds, l'autre, l'enfant miserable, blanche de neige, elle aussi, raidie et blanche a croire qu'elle devenait de pierre, ne se distinguait plus des grandes vierges.

Le Rêve

A la fin d'une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola qui déteste son époque, c'est le cœur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s'arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, est l'un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d'attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi. Mais tout s'est dénaturé autour de lui : son épouse, Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désœuvrée, son fils, Maxime, l'amant efféminé de sa belle-mère. On accusa Zola d'obscénité. Il répliqua« Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. »

La Curée (Les Rougon-Macquart, #2)

De retour de la bataille de Solférino, le Provençal Jean Macquart s'est installé dans un village de la Beauce où il est devenu le valet du fermier Hourdequin. Mais quoiqu'il s'éprenne bientôt de Françoise, la nièce du vieux père Fouan, Jean reste ici un étranger à la communauté villageoise : car le vrai drame qui va se jouer est celui de la terre que Louis Fouan a décidé de partager entre ses trois enfants. Qu'il s'agisse en effet de la terre ou de la sexualité, c'est le désir de possession brutale qui est au cœur de ce quinzième roman des Rougon Macquart. Mais ce que souhaite surtout Zola, lorsqu'il fait paraître son livre en 1887, c'est brosser aussi complètement que possible un tableau de la campagne et de la paysannerie, décrite comme unesorte d'humanité primitive. Et parce qu'il n'écarte pas les formes les plus vives ni les plus frustes de cette vitalité élémentaire, son roman a heurté la critique. Mais le public ne l'a pas écoutée et, à la mort de l'écrivain, La Terre demeurait l'un de ses romans les plus lus.

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