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Les Chrétiens, Tome 3: La Croisade Du Moine | Max Gallo
Les Chrétiens, Tome 3: La Croisade Du Moine | Max Gallo

Les Chrétiens, Tome 3: La Croisade Du Moine

Publié par Fayard, le 06 novembre 2002

450 pages

Résumé

Dans ce troisième et dernier volet des Chrétiens, après Le Manteau du soldat et Le Baptême du roi, Max Gallo évoque, en plein Moyen Age, la dernière pierre d'angle de la Chrétienté en France. Il donne toute sa mesure à la figure emblématique de Bernard de Clairvaux, au coeur des grandes controverses qui agitent alors l'Eglise: le schisme de 1130, quand deux papes rivaux prétendent au même trône, les croisades, qui entendent porter le Christ au-delà des frontières, et les premières grandes disputes philosophiques, dont celle qui l'oppose à Abélard. Parvenu au terme de sa trilogie, l'écrivain que le père V., le dominicain de l'église Saint-Sulpice avait exhorté à transmettre le souvenir et la foi de trois grandes figures de l'Histoire chrétienne, sait qu'il a contribué à nourrir la légende de son pays. Mais il doute d'avoir su rendre toute la force de leur conviction. Alors, en silence, il se met à prier et à espérer que les hommes sauront apaiser les démons qui les agitent, et grandir dans la paix et l'unité.Tome III : La Croisade du moine 1153. Bernard de Clairvaux sait que sa vie s'achève. Avant de s'en remettre à la Vierge pour qu'elle l'accompagne auprès de son Seigneur, il rédige son testament spirituel et raconte comment il est devenu, guidé par Dieu, le fondateur fécond d'une lignée à la discipline sévère - les cisterciens - et le prédicateur prolixe de la Chrétienté. Souffrant depuis son plus jeune âge de vomissements, de constitution fragile, s'il n'a pu participer aux travaux matériels, il a été l'esprit de la confrérie : c'est par le prêche et la rédaction de lettres, de livres, qu'il a porté la parole divine ; c'est en s'infligeant une discipline plus rude encore que celle de ses frères qu'il a donné l'exemple. Fier et engagé, il l'a toujours été, mais pétri de doutes et persuadé de sa grande faiblesse, il a aussi, toujours, remis ses choix entre les mains de Dieu. Bernard est le fils d'un chevalier du Duc de Bourgogne.Comme Martin et Clovis, tout le destinait à porter les armes. Sa mère, la douce et pieuse Aleth de Montbard, le rassure : il deviendra le soldat de Dieu. Son noviciat à l'abbaye de Cîteaux à peine achevé - il y est entré en compagnie de trente de ses proches, convertis à son idéal -, il est chargé de fonder l'abbaye de Clairvaux, la claire vallée. Grâce aux efforts de ses compagnons, s'élèvent peu à peu les arcs altiers du cloître, à l'image de l'ambition de Bernard : il veut faire de son ordre la clef de voûte de l'Eglise. Bientôt surgissent, du fond de vallées inhospitalières, les filles de cette abbaye-mère, qui viennent grossir les rangs des chevaliers de Dieu. Devenu l'une des principales personnalités de l'Occident chrétien, il prêche pour le maintien d'une tradition spirituelle monastique exigeante et dépouillée et se heurte aux premiers jalons d'un monde moderne : la réforme de l'Eglise, la dialectique....Après avoir combattu les ors de l'ordre de Cluny, il s'oppose à Abélard, le philosophe et malheureux amant d'Héloïse : il est choqué par les appels de ce dernier à l'orgueilleuse raison. Parce que rien ne peut rivaliser avec les élans de la foi et que la parole divine ne saurait être soumise aux instruments imparfaits de l'homme, il parviendra à le faire condamner par le Concile de Sens en 1140. Intervenant dans les affaires publiques, conseiller des papes, il tranche, en 1330, pour la candidature d'Innocent II au trône de Rome, contre Anaclet II, après avoir rallié à sa cause - l'unité de l'Eglise - le roi de France, l'empereur d'Allemagne et l'Italie. Bernard de Clairvaux est enfin le grand prêtre des croisades : c'est lui qui a rédigé les statuts de l'ordre des Templiers, et qui prêchera, quelques années avant sa mort, la deuxième croisade. Mais s'il veut soustraire les sanctuaires saints des mains des infidèles, il s'opposera aux massacres des Juifs du Rhin.A la fois mystique et homme de combat, mêlant le langage de l'amour courtois et les préceptes d'une humilité rigoureuse, Bernard de Clairvaux, en achevant sont testament, sait qu'il régente 345 abbayes et qu'il a su, grâce à Dieu, repousser les oeuvres du Malin. Dieu a exaucé son dernier souhait : témoigner, sans dissimuler ses peurs et ses doutes, de son amour pour Lui et de tous les combats qu'il a menés pour et avec Lui.

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