Une ballade poétique entre Orient et Occident et une lettre d'amour en prose, le tout écrit dans le sublime des mots justes et des images.

A l'ombre du bonsaï

Paris Paris, aller retour

Mémento du chant des archers de Shu - En deux exemplaires

Il est important qu'on te célèbre, Shilhak, il y va de notre survie, même si peu d'entre nous te connaissent et ont failli te perdre dans les sables de l'histoire ; (...) il est important que l'on sache qu'il y a eu, qu il y aura toujours, en dépit du règne des ténèbres du banal et des espaces vides, quelqu'un, même oublié, même inconnu, pour fabriquer un lever de soleil. » C est à cette célébration de Shilhak, le grand roi de Suze et de l'Elam mésopotamien, que Werner Lambersy nous convie ici, en parfait humaniste vitupérant l'époque obscure à travers laquelle nous passons. Et cette célébration, écrite avec la fougue d'un écrivain qui a pratiqué tous les chemins de l'écriture, est un vrai festin littéraire.

J'ai fabriqué un lever de soleil

In angulo cum libro

Les carpes vieillissent bien. On leur prête volontiers longévité, sérénité, silence, "luxe, calme et volupté". On s'en nourrit les yeux, le ventre et quelque chose qui nous échappe qu'on appelle parfois le poème. Elles fréquentent des eaux douces, mais profondes, des mystères liquides et lumineux. Elles affectionnent les figures de ballets et affectent d'égrener des bulles. Ecrire sur des écailles de carpe est un exercice de concision, d'humilité et de jubilation rêveuse. C'est retrouver la grammaire des origines, en essayant de lire le premier livre des miroirs.

Ecrits sur une écaille de carpe

Longue litanie, prière, évocation du toujours vivant dans cela même qui s'est fait invisible et qui depuis l'autre côté de la frontière nous inspire encore. Celles et ceux que notre souffle a côtoyés, en les accompagnant, attisent le feu du poème qui leur est dédié.
«Avec Otto Ganz, on est devant l'inévitable, l'insupportable mort des illusions, l'incontournable défi de vivre et de mourir qui est de l'ordre du jouir, de la sentence et du jeu. On peut raisonnablement entendre le diagnostic du docteur qui vous palpe et vous « papouille » avec des mots et des formules à lui... À nulle autre pareille, ses paroles vous emportent avec la rigueur d'un codicille notarial écrit par Mozart!» (Extrait de la postface de Werner Lambersy)

Prière de l'exaltation

Ce mur Je le côtoie chaque jour On se connaît Comme la mer la falaise Ce mur Je le longe chaque jour Je ne sais ce qu'il défend Et empêche de voir /... / J'écris dessus C'est à cela qu'il me sert

Les convoyeurs attendent - journal sauvage

Anvers ou les Anges pervers est un livre-kaléïdoscope. L'unique roman émietté d'un poète qui, pour l'occasion, s'arrache à la véracité de la forme poétique et qui entraîne le lecteur dans les méandres de la ville qui l'a vu naître. Un retour aux sources de l'écriture par l'arpentage de la cité portuaire et des sinuosités de la mémoire, entre mythes, mensonges et vérités.

A l'ombre du bonsaï

Résumé

Plus de livres de Werner Lambersy

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques