"Mais enfin madame, vous imaginez bien que si j'avais eu de l'argent de famille je ne serais jamais entré dans l'enseignement. Seuls les pédophiles voient d'un bon oeil la perspective de passer dix-huit heures par semaine avec une trentaine d'enfants débraillés, mal embouchés, éduqués à nous mépriser par des mères qui nous en veulent de ne pas trouver du génie au tas de cellules et de bactéries pondu par leurs soins." 
Microfictions II rassemble cinq cents histoires courtes à la fois touchantes, cruelles et monstrueuses où le destin des personnages est pris en étau dans notre époque.

Microfictions II

« Sono stata la sua segretaria sessuale. Mi ha regalato una pistola. L'ho ammazzato piantandogli una pallottola in mezzo alla fronte »« Si esce dalla lettura di questo romanzo scossi, sconvolti, impauriti. Jauffret, forse più di qualsiasi altro scrittore di oggi, ha il potere di portare la letteratura oltre i limiti della crudeltà, del disagio, dell'accettabilità » - Le MondeUn libro che è diventato anche un film interpretato da Laetitia CastaUn banchiere svizzero ucciso alla fine di un gioco erotico sado-maso, un'amante assassina, uno dei più grandi scandali sessuali recenti in un romanzo-verità di enorme successo. Un libro che lascia senza fiato e che in Francia è diventato un caso giudiziario che ha messo in discussione la libertà di espressione degli scrittori: la famiglia del banchiere Edouard Stern, di cui questo romanzo racconta, ha chiesto il ritiro e la distruzione di tutte le copie del libro.

Il banchiere

Il romanzo che ha rivelato al mondo il genio di Régis Jauffret« Autobiografia è probabilmente la cosa più estrema che sia mai stata scritta in lingua francese » Le Monde« Leggete Autobiografia di Régis Jauffret e capirete perché questo scrittore è grande come Louis-Ferdinand Céline, come Vladimir Nabokov, come Charles Bukowski » LibérationUn diciottenne, di cui non conosciamo il nome, esce di casa, seduce una ragazza e inizia così immediatamente il suo percorso di autodistruzione, realizzato attraverso la distruzione del mondo femminile. Una discesa agli inferi e nell'abisso che diventa metafora di una demolizione dell'idea stessa di « essere umano », e che avviene passando ininterrottamente da una donna all'altra, seducendole, facendosi mantenere, devastandole e poi abbandonandole senza nessuna emozione, senza nessuna pietà, senza nessun rimorso, senza una cattiveria che presupporrebbe dei riferimenti etici che il protagonista di questa « autobiografia » non possiede. Un Raskol'nikov senza senso di colpa, un Humbert Humbert privo di qualsiasi devozione, raccontato in una formidabile « autobiografia » del male. Un romanzo breve, definito da alcuni critici una « macrofiction », nel quale non c'è morale perché la morale non esiste, dove l'etica lascia il posto a una realtà talmente inaccettabile da divenire paradosso e iperbole, dove la letteratura si mette al servizio di un progetto narrativo devastante. Segue la raccolta di « finzioni » Giochi di spiaggia, pubblicata in Francia nel 2002, che è una sorta di « prova generale » delle Microfictions che scaturiranno in seguito dal cervello di questo scrittore. Diciassette racconti che riversano addosso a chi legge destini, vite, perdite e rinascite che sembrano uscire dalle vene di chi non può fare a meno di immaginare e poi raccontare tutte le « vite degli altri ». Narrazioni (o finzioni) che si rivelano spietate, lucide, allucinate, acide visioni di noi stessi.

Autobiografia con Giochi di spiaggia

Uno sguardo distratto al televisore, casualmente sintonizzato su un documentario dedicato alla Francia di Vichy, ai collaborazionisti, ai rastrellamenti della Gestapo. Improvvisa, inattesa, inaudita, appare un'immagine di Marsiglia, del palazzo dove lo scrittore è nato e cresciuto, di suo padre ammanettato e portato via da due agenti nazisti. Sette brevi secondi che cambiano tutto quello che si era pensato fino a quel momento. Da questo frammento, inverosimile e impossibile, ha origine la discesa di Régis Jauffret nell'abisso insondabile della vita di suo padre. Chi era Alfred Jauffret? Perché gli è così sconosciuto? Perché di quell'uomo rinchiuso nella sua sordità e nella sua bipolarità non ha mai saputo niente? Da cosa nasce questa sua « sete di un padre »? E allora eccolo tessere, smontare, rappezzare i pochi elementi che ha per costruire il suo « papà », parola insieme tenera e spaventosa, facendoci sprofondare come in ogni suo scritto nei magnifici e terrificanti labirinti di ciò che si è veramente, di ciò che non si vuole dire, di ciò che si cerca di nascondere, anche a se stessi. Di ciò che significa scrivere, creare, rimodellare e inventare la realtà. Un inestricabile groviglio di ricordi e di fantasmi, di vero e di falso, di voluto e di negato, di indicibile e di inaccettabile, di sperato e di irrimediabile. Come il Philip Roth di Operazione Shylock, come l'Heinrich Böll di Foto di gruppo con signora, come il Jerome David Salinger di Alzate l'architrave, carpentieri: uno scivolare cercando di aggrapparsi, violentemente attratti da quel buio nel quale si sa esserci forse una qualche verità che ci è inspiegabilmente eppure anche inevitabilmente necessaria.

Papà

Comment imaginer qu'on puisse marcher gaillardement vers la mort, " cet inévitable pays où l'on finit tous par aller se faire foutre ", pour reprendre les mots de Régis Jauffret ?
Ce roman mosaïque est constitué de seize fictions. La vieillesse est le véritable héros du livre qu'incarnent des fous, des sages, des braves gens et des infâmes. Ces naufragés du grand âge, hantés par leur fin prochaine, s'avancent comme autant de doubles de nous-mêmes. Une prose rigoureuse, drôle, impitoyable, d'une gaieté macabre, aux phrases affûtées comme le fil d'un rasoir.
Régis Jauffret est l'auteur de nombreux romans, dont Clémence Picot, Univers, univers (prix Décembre, 2003), Asiles de fous (prix Femina, 2005), Microfictions (prix France Culture/Télérama, 2007), Lacrimosa (2008), Sévère (2010), Claustria (2012), La Ballade de Rikers Island (2014).

Bravo

«J'ai été réveillé par l'irruption de deux inspecteurs de police dans la chambre. Elle était là, elle remontait le rideau roulant. Dehors il faisait jour, j'avais dormi d'un trait. Ils m'ont sommé de m'habiller et de les suivre. - Pourquoi ? Ils m'ont jeté mes vêtements à la tête. - Dépêchez-vous. Quand j'ai été vêtu ils m'ont passé les menottes. Je me suis dit que je ne savais même pas son prénom. En sortant de l'appartement, j'ai vu son nom sous la sonnette, elle s'appelait Sophie Galot. Au commissariat, ils m'ont expliqué qu'elle avait porté plainte contre moi pour viol.»

Histoire d'amour

Quatrième de couverture:«L'écrivain n'est pas fait de mots, et il ne produit des mots que pour raconter des histoires. Ouvrez-moi les veines, en sortiront des fictions, des destins, toutes ces vies qui se déroulent en parallèle autour de nous du seul fait que quelqu'un les a imaginées. Ah oui, l'espérance, l'extase, puisqu'on parvient à disséminer des gens dans des existences, à l'intérieur de labyrinthes où on les observe, où on les entend vivre, sur des esplanades, des bords de mer où on les voit courir, dans le cœur de chambres closes où ils nous donnent le spectacle émouvant, pathétique, désopilant de leur plaisir jamais tout à fait assouvi, de leurs tentatives toujours un peu bancales d'aimer cet être qui n'est qu'un autre. On s'immisce dans leur petite mélancolie qui les indispose comme un mal de ventre, dans leur sommeil où ils dérivent au milieu des débris du jour, des résidus ridiculisés du réel. Je vous raconterai des histoires jusqu'au jour où j'en deviendrai une, une vieille histoire, un conte à dormir debout, et plus personne ne se souviendra du prince, du hibou, de l'arbre aux haricots magiques. On ne se demandera même pas qui est ce gnome improbable qui a écrit Les Jeux de plage. Ce petit livre se sera enfoncé dans le sable. Elle est comme nous la littérature, elle est vivante, elle finit par se casser la gueule au coin du temps. Elle ne laisse pas de cadavre, pas d'archives, n'invoquez ni Homère, ni Shakespeare, ils passeront de mode comme les massues, les peaux de bête, et cette manie qu'avaient nos ancêtres de grimper aux arbres comme des singes. En attendant, dites-leur que je n'ai jamais souffert. Dites-leur que l'écriture c'est le bonheur.» Régis Jauffret.

Les Jeux de plage

Quatrième de couverture:«J'ai été réveillé par l'irruption de deux inspecteurs de police dans la chambre. Elle était là, elle remontait le rideau roulant. Dehors il faisait jour, j'avais dormi d'un trait. Ils m'ont sommé de m'habiller et de les suivre.- Pourquoi ?Ils m'ont jeté mes vêtements à la tête.- Dépêchez-vous.Quand j'ai été vêtu ils m'ont passé les menottes. Je me suis dit que je ne savais même pas son prénom. En sortant de l'appartement, j'ai vu son nom sous la sonnette, elle s'appelait Sophie Galot.Au commissariat, ils m'ont expliqué qu'elle avait porté plainte contre moi pour viol.»

Livre monstre, Microfictions rassemble cinq cents histoires tragi-comiques comme autant de fragments de vie compilés. De A à z, d'" Albert Londres " à " Zoo ", ce roman juxtapose le banal de vies ordinaires tout à la fois fascinantes, cruelles, monstrueuses, à travers le quotidien d'un journaliste cynique, d'un cadre déphasé, d'un vieillard pédophile, d'un flic, d'un voyou, d'un SDF, ou d'un enfant mal aimé, incarnations successives d'une humanité minée par la folie, le désespoir, et qui pourtant se bat et espérera toujours. Le lecteur traverse ce livre comme une foule, il reconnaît certains visages, et croit parfois apercevoir sa propre silhouette au détour d'une page.

Microfictions II

Résumé

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Critiques

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