Pierre Daninos (26 mai 1913 à Paris - 7 janvier 2005 à Paris) est un écrivain et un humoriste français principalement connu pour Les Carnets du major Thompson (1954).

Auto-mémoires

Le Veuf joyeux

Le 36ème dessous, c'est, vécue et racontée avec une verve souriante, l'histoire de ce mal étrange et sans cesse croissant : la dépression nerveuse. C'est aussi le plus humain, le plus riche en notations piquantes, des livres de Pierre Daninos, et, en fait, sa première confession. « Un nouveau Daninos », non seulement en tant que dernier-né mais parce qu'il nous fait découvrir un Daninos que nous ne connaissions pas. Jamais l'humour de cet écrivain, considéré par les meilleurs esprits comme un des premiers sociologues de ce temps, n'avait trouvé des accents aussi tragi-comiques, aussi originaux. D'une expérience pénible, l'auteur des « Carnets du Major Thompson » et de « Snobissimo » a cueilli les fruits amers pour en faire un élixir dynamique et un exercice d'optimisme. « On m'aurait dit, au plus noir du tunnel où je traînais mon train, que j'en sortirais allègre comme une locomotive folâtre - je ne l'aurais pas cru », écrit Daninos dans sa préface. Et pourtant, s'il est vrai que les bons sentiments ne font pas les bons livres, ce sont souvent les mauvais souvenirs qui font tinter, après coup, les notes les plus cocasses.

Le 36ème dessous

Profession ecrivain

La carrière du plus fameux - et du dernier - des grands paquebots français, est ici magistralement évoquée, depuis les péripéties oubliées qui marquèrent sa naissance, jusqu'aux affres de son désarmement, par un témoin qui en a vécu toutes les étapes. Charles Offrey, en homme de métier, placé à un poste d'observation exceptionnel, disposant de documents de première main et inédits, nous entraîne dans le sillage du navire, sur toutes les mers du monde. Son récit, alerte et précis, nous révèle le gigantisme de cette ville flottante, où tout est hors du commun : les caractéristiques techniques, les performances, le confort et le luxe de ses installations, la diversité des occupants, l'appétit de ses machines et de ses cuisines, le raffinement des prestations offertes aux passagers... Nous revivons les jours où France filait à trente nouds sur la grande route de l'Atlantique nord pour un accueil triomphal à New-York, pour le pèlerinage à Sainte-Hélène, ou pour la plus fabuleuse des croisières autour du monde. Puis, vint le jour de la fin d'un moment de grandeur et de fierté, quand France, après avoir servi magnifiquement le prestige national, nous quitta pour d'autres eaux.

Terminé pour les machines : le dossier "France"

Ce n'est pas un roman. Ce n'est pas un essai. Ce ne sont pas des mémoires. Ce n'est pas non plus une autobiographie puisque l'éditeur, après l'avoir lu, dira que je parle de tout sauf de moi. Réussir à faire une autobiographie sans parler de soi prouverait une discrétion exceptionnelle. Mais comment parler de discrétion à partir du moment où on décide de mettre un livre en librairie? Je serais plutôt tenté de parler d'inventaire si ce mot n'évoquait la liquidation, tant il est vrai que tout y passe, les joies et les déceptions, les éditeurs, les écrivains, les grands patrons, Lazareff, Mauriac, Sagan, Brisson. En vérité ce livre est né d'une panne. Quand on tombe en panne sur la route, c'est extraordinaire ce que les voitures des autres semblent rouler vite, rouler bien sans le moindre pépin...

Profession écrivain

La première planète à droite en sortant par la Voie lactée, c'est Anthurne, dont le bonheur repose sur les Territoires réservés. Réservés à la guerre, à la dictature, à la vitesse, à la violence, bref à la répression euphorique des instincts primaires. On trouve même, en Anthurne, une péninsule de l'Aquoibon et un archipel du Radical-socialisme. Comment la Grande Menace a porté les nations d'Anthurne à un gouvernement planétaire, comment les deux superpuissances, l'Ukasie et l'Amérope, parviennent à une paix stable par l'échange des services militaires, ce sont quelques-unes des étapes de la vie en Anthurne. Jusqu'à ce jour d'aujourd'hui, où une nouvelle menace surgit. Malgré les apparences, ce récit (exclusif) n'appartient pas au domaine de la science-fiction : tout en marchant sur une autre planète, Daninos garde les pieds sur Terre (c'est là une « première » qu'il conviendrait de saluer si son auteur n'estimait qu'on est toujours dépassé par quelqu'un). En nous faisant découvrir un monde inconnu, qui sera peut-être le nôtre demain, Daninos se livre à une satire de la Terre ; satire des régimes totalitaires, avec les Bases de Loisirs d'État et la rééducation des rates subversives suivant les normes du Secrétariat d'État à l'Humour ; satire des politiciens toujours prêts à boire leurs tisanes favorites à la santé des plus défavorisés ou de la paix juste-et-durable ; satire des excès de la Sécurité sociale qui ira jusqu'au remboursement des mots malheureux ; satire des hommes qu'il est finalement plus aisé de gouverner dans la guerre que dans la paix. Sortant des sentiers qu'il a lui-même battus, l'humour de Daninos prend ici, comme on dit de n'importe quoi, une nouvelle dimension. Mais là, il semble que ce soit pour quelque chose.

La première planète à droite, en sortant par la voie lactée

Les touristocrates

Vingt ans après ses fameux Carnets, W. Marmaduke Thompson revient nous explorer avec l'aide de son traducteur attitré, Pierre Damnos. Il nous livre le fruit de ses derniers sondages: la, terre compte 53 millions de Français et quelque trois milliards et demi d'étrangers -qui tournent avec envie autour de Paris.La France de la brimade et celle de la pommade, la France-Femme, la France-Veuve, la France glorieuse,la France boudeuse, la France du prêt-à-parler pour cadres dyn. de val. et celle du sur-mesure dialectique pour intellectuels avancés, la France qui se félicite et celle qui déplore, celle qui vous crie «Faites comme tout 1e monde 1 » sans vouloir jamais rien faire comme personne - ce sont toutes ces Frances que le Major découvre d'un oeil toujours plus rond, et ce problème franco-français si difficile à résoudre: une division de 550 000 kilomètres carrés par 53 millions d'âmes, dont le quotient reste à ses yeux hautement savoureux. ».Sans oublier, bien sûr, de,. considérer du même oeil l'ex-Britannia stricte et prude en proie à une sexualité débridée, et ce royaume où, si tout a changé, rien n'a vraiment

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Résumé

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Critiques

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