D'où provient cette terrible vague qui menace d'emporter avec elle tout ce qui est coloré, tout ce qui est particulier dans nos vies ? Stefan Zweig.

L'Uniformisation du monde

Fasciné par sa détermination, sa passion, son génie, Stefan Zweig raconte magistralement la vie et l'épopée du grand explorateur dans un texte extrêmement documenté. Car Fernand de Magellan eut une intuition géniale : un passage devait exister permettant d'atteindre par l'ouest les très convoitées îles aux épices, les Moluques. Et Magellan n'abandonna jamais. Persuasif, il gagna la confiance du roi d'Espagne, Charles Quint, obtint cinq navires en piteux état, embarqua une cohorte cosmopolite de deux cent trente-sept hommes et leva l'ancre le 20 septembre 1519. Tempêtes, mutineries, tensions à bord, épreuve du froid jalonnèrent l'épopée de ces navires. Magellan franchit finalement l'étroit boyau du détroit qui porte désormais son nom, et sortit enfin de l'enfer pour entrer dans cet océan inconnu qu'il baptisa Pacifique. Il mourut cent cinquante jours plus tard, dans l'eau tiède d'un récif des Philippines, percé de flèches.

Magellan

Un jour, le célèbre romancier R. reçoit un étrange courrier. Dans une lettre déchirante de sincérité, une inconnue lui raconte son existence, ses joies, ses espérances, ses échecs, et lui confesse l'amour sans borne qu'elle lui voue. Bientôt le voile se lève sur l'identité de cette mystérieuse confidente, qui ne lui est, peut-être, pas complètement inconnue...

Lettre d'une inconnue

Queen of Scotland and the Isles By Stefan Zweig. Originally published in 1935. Foreword: The clear, the manifest, is self-explanatory but mystery is a spur to creative imagination. Always, therefore, figures and events that are shrouded in mystery demand elucidation and stimulate the ingenuity of the artistic mind Among historical problems that call unceasingly for solution, the tragedy of Mary Stuart ranks as a crucial instance. Surely of all the women who have made their mark in the world, no other has been the theme of so many dramas, novels, biographies, and discussions. Throughout four centuries she has allured poets and tor mented the fancy of men of learning. Still, today, her story has again and again to be retold. Because that which is confused craves for clarity, that which is in darkness strains towards the light. The answers to the riddle of Marys life and character are almost as contradictory as they are manifold. Some regard her as a murderess, others as a martyr some as an intriguer, others as a saint. The diver sity of opinions about this woman is due, not to a shortage of material but to the perplexing superabundance of contemporary records. In the thousands upon thousands of documents, reports, records of trials, letters, etc., relating to her, the question of her guilt or innocence Is continually being re-examined, and the re-trial has continued for three centuries. The more meticulously we scrutinize the documents, the more painfully do we become aware how dubious is the authenticity of historical evidence, and how untrustworthy therefore the con elusions of historians. For no matter how mcontestably genuine an ancient document may be, this genuineness does not provide any guarantee as to the human validity of its contents. In the of Mary Queen of Scots more plainly perhaps than in any other do we become aware how diversely two or more observers may describe an incident which they have witnessed simultaneously Every well-attested it quot Yes is countered by an equally quot f by a rebuttal Falsehood and truth, fact and arc so mingled, that every possible view as to her or this or that matter is concerned and as to her in Darnley s murder, seems equally by When, over and above this conflict of evidence, we to for the partisanship of politicians and patriots, our as tie value of the picture that emerges Is yet In any case It Is but natural for to lake acters, ideas, and outlooks are contrasted so few, i any, can avoid the temptation of one and the other wrong, one guilty and the other If, as lit the Instance, the witnesses belong to one or of the parties, religions, or philosophies, we bias to be a of course. Speaking generally, we find the blame to Mary, and CathoMc ones the to lish historians tend to describe the former as a ess, whilst Scottish authorities Incline to her and to of her as a victim of calumny The of tme the Casket Letters the thorniest problem the as the members of the other faction arc no less that these epistles must have The of extends Into the most trivial details of the life It Is perhaps easier for one who is am nor a to an unbiased judgment upon for one blood begins to course more swiftly when they tip for tion easler for him to contemplate with which Is at one and the same time and Trae it would be over-bold even for a foreigner to he was capable of learning the truth, the whole truth, and but lie truth about Mary Smart s life...

Marie Stuart

Die gleich-ungleichen Schwestern ist eine längere Erzählung von Stefan Zweig.

Auszug:

Irgendwo in einer südländischen Stadt, die ich lieber nicht nennen mag, überraschte mich, aus enger Gasse biegend, der unvermittelt großartige Anblick eines Bauwerkes sehr früher Art, überhöht von zwei mächtigen Türmen in derart gleichförmigen Maßen, daß im sinkenden Licht einer wie der Schatten des andern wirkte. Eine Kirche war es nicht und ebensowenig mochte es ein Palast gewesen sein in verschollenen Zeiten; klösterlich mutete es an und doch wieder mit seinen breiten, wuchtigen Flächen wie ein profanes Gebäude, allerdings unbestimmbarer Art. So störte ich, höflich den Hut lüftend, einen rotbackigen Bürger, der eben auf der Terrasse eines kleinen Cafés ein Glas strohfarbenen Weines trank, mit der Frage nach dem Namen dieses so wuchtig über niedere Schwalbendächer emporgetürmten Baus.

Die gleich-ungleichen Schwestern

Der Zwang ist eine Novelle von Stefan Zweig. Der pazifistische Text ist autobiografisch geprägt. Stefan Zweig hatte den Wehrdienst verweigert und 1918 gestattete Österreich dem Autor die Ausreise in die Schweiz. Ab dem 9. März wohnte Stefan Zweig für ein Jahr im Hotel Belvoir in Rüschlikon über dem Zürichsee.

Der junge Maler Ferdinand R. aus M. hat sich während des 1. Weltkriegs in einem Dorf über dem Zürichsee eine kleine Wohnung gemietet und ein Atelier eingerichtet. Der tiefe Frieden erweist sich als trügerisch. Das militärische Bezirkskommando in M. ruht nicht. Der Stellungsbefehl erreicht den Maler postalisch in seinem Refugium. Die Ehefrau Paula redet Ferdinand ein, er müsse dem Befehl überhaupt nicht gehorchen, denn er sei ein freier Mann in einem freien Land. Kanonenfutter für den weiteren Krieg gegen Frankreich sei aus der Schweiz nicht zu haben...

Der Zwang

Une femme bourgeoise, Irène, trompe par ennui et curiosité son époux, un des plus éminents avocats de la ville. Peu à peu, l'angoisse d'être surprise se referme sur elle comme une eau qui monte. Un jour, une femme rustre l'accuse d'adultère à la sortie de chez le jeune pianiste, son amant. Dès lors, Irène vit dans une panique aiguë, constante, qu'elle s'efforce de masquer.

« Lorsque Irène, sortant de l'appartement de son amant, descendit l'escalier, de nouveau une peur subite et irraisonnée s'empara d'elle. Une toupie noire tournoya devant ses yeux, ses genoux s'ankylosèrent et elle fut obligée de vite se cramponner à la rampe pour ne pas tomber brusquement la tête en avant... Quand elle s'en retournait chez elle, un nouveau frisson mystérieux la parcourait auquel se mêlaient confusément le remords de sa faute et la folle crainte que dans la rue n'importe qui pût lire sur son visage d'où elle venait et répondre à son trouble par un sourire insolent. » S.Z.

La Peur

Pendant sa campagne d'Egypte en 1798, Bonaparte séduisit Pauline Fourès (dite Bellilotte), la femme d'un lieutenant de son armée. Devenu Premier Consul, le " défenseur de la France " délaissa bientôt cette pauvre conquête. Et le mari bafoué, qu'on avait forcé à divorcer, tenta de provoquer un scandale, rapidement étouffé par Fouché, l'exécuteur des bases œuvres...
Dépassant le cas personnel de Bonaparte, cette pièce puissante et poignante est un réquisitoire sans concessions contre les abus du pouvoir personnel. On n'en attendait pas moins du grand Zweig.

Un caprice de Bonaparte - Pièce en trois actes

En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite Édith, la fille de son hôte, à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas et, malgré lui, suscite l'amour de la jeune fille.
Exilé en Angleterre, Zweig écrit ce roman avant la seconde guerre mondiale en observant avec désespoir les forces destructrices qui ont mené à celle de 14-18 revenir sous la forme du nazisme. La Pitié dangereuse est également le miroir de l'Autriche Hongrie d'avant la Première guerre mondiale et de ses préjugés sociaux.

L'Uniformisation du monde

Résumé

Plus de livres de Stefan Zweig

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques