Le petit train de la côte bleue

« C'est un arbre qui a comme des mains au bout. Des mains qui offrent. C'est un des arbres les plus vieux de la planète. » L'arbre décrit ici par Baudoin, c'est l'araucaria, un arbre originaire du Chili, pays qu'il va découvrir un mois durant, en 2003.
Invité par la bibliothèque de l'institut franco-chilien, il est là pour donner des cours de dessin, et pourtant, il découvre et apprend autant qu'il enseigne. Dans les pages de ce carnet, on le retrouve en voyageur insatiable, curieux de tout, des paysages et des autres. Il est avide de mieux connaître ce pays encore meurtri par les terribles années de la dictature de Pinochet, lui qui avait tant cru à la promesse du socialisme chilien et pleuré Allende. De Santiago à Valparaiso, Baudoin garde aussi trace de ses rencontres chiliennes avec les étudiants, les indiens mapuche, ou d'anciens dissidents du régime militaire, autant d'amitiés qui l'aident à comprendre le Chili, pays de Pablo Neruda, ce poète qui lui est si cher et qu'il avait pu rencontrer des années auparavant.

Araucaria ; carnets du Chili

Le personnage principal de cette histoire est un super-héros américain dépucelé. Il se bat avec des personnages de mangas, vit des intrigues en Amérique du Sud ou des prises d'otages en Irak.

Crazyman

Seconde édition définitive en EPERLUETTE, augmentée de quarante pages, du livre le plus intime d'Edmond Baudoin. Le Chemin de Saint-Jean, c'est son chemin à lui, dans l'arrière-pays niçois, il en connaît les cailloux et les arbres par coeur. Mais ce chemin peut le mener ailleurs, au Québec, par exemple.

Le chemin de Saint-Jean

De janvier à mai 2021, Edmund Baudoin était en redessine de création à l'invitation de la Ville de Grenoble et de la bibliothèque municipale. Pendant son séjour, il a arpenté la ville et ses alentours, multipliant les points de vue et les rencontres. Au coeur de ces rencontres, l'échange et le partage à propos de Grenoble, ses paysages, son histoire, les souvenirs qu'elle évoque, les rêves qu'elle inspire ; et à chaque fois un portrait et un texte. Au fil des pages de son carnet de croquis, à travers les visages et les propos de celles et ceux qui y vivent, c'est le portrait sensible d'une ville qui se dessine : le portrait de Grenoble telle qu'elle s'est offerte à la plume d'Edmond Baudoin.

Grenoble en portrait(s)

La découverte de cette ligne de chemin de fer donne aujourd’hui cet ouvrage que l’auteur portait en lui depuis plusieurs années. Ce trajet est à la fois magnifique et révélateur du bétonnage des côtes, il nous fait découvrir les plus belles calanques de la côte française de Méditerranée... et la plus jolie pollution de France aussi. On peut ainsi, sur 100 km, avoir un ensemble du Monde d’aujourd’hui. Le petit train de la Côte bleu est un carnet de route et une fable sur notre époque et sur ces villes pauvres qu’on appelle les banlieues."Ce voyage condense tous les voyages et en plus, c’est un voyage de rien, une toute petite ligne de rien du tout. Et rien du tout c’est la deuxième grande source d’inspiration de mes livres, celle d’Éloge de la poussière, de Couma Aco…"Edmond Baudoin.

Edmond Baudoin n'a pas fini de nous étonner. On savait qu'il faisait de la bande dessinée, de la peinture, et on découvre ici, qu'il écrit des poèmes, des poèmes de mots et d'images. Il cultive aussi les longues amitiés...

Chants fragiles

Terrains vagues

L'enfance, à Nice de deux frères, Piero et Momon, se résume souvent au dessin.Un peu à l'écart, un peu en retrait des autres, ils sont en avance pour ce qui est représentation, et graphisme.Alors, on leur demande de dessiner toute sorte de choses, et les jeux se terminent souvent à coup de mines (de crayon).Puis, on grandit, on rencontre les filles, on sort les mobylettes et tout devient différent.Il faut être sérieux, il faut paraître adulte, il faut, il faut encore et toujours.Mais, pourtant, qu'il est bon retomber en enfance.

Le petit train de la côte bleue

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