Villa Médicis : Journal de Rome

Cordelia, ou l'Angleterre : voilà ce que Richard Muller, le héros de cette nouvelle éducation sentimentale d'un homme de quarante ans va tout à la fois découvrir et redécouvrir. L'amour fou d'une très jeune fille et la joie de parcourir en tous sens une ville, un pays, qu'il a déjà aimés. Aventure délicate et mondaine, dès lors ? Marivaudages élégants et nostaligiques dansla vieille et verte Angleterre ? Oui. D'abord... Et puis, insidieusement, le ton change. D'unpeu terne et falot, Richard Muller se sent lentement devenir, au contact de Cordelia, un homme neuf, brillant, qui ne se reconnaît plus lui-même. Tandis qu'une à une les portes autour de lui se ferment. Ses amis lui tournent le dos, ses «affaires» - quelles affaires ? - périclitent : comme si, aimant Cordelia, il avait enfreint une règle cachée. Et si Cordelia ou l'Angleterre devenait alors une manière de conte fantastique, l'un de ces romans que les Anglais appellent «gothiques» ? Un roman noir, donc, angoissant, souterrain... À moins, bien sûr, que Richard Muller n'ait rêvé.

Cordelia ou l'Angleterre

Orient-Express

A la mort de son père, académicien et écrivain consacré, un homme découvre sa correspondance avec Vincent Lange, auteur célèbre de l'entre-deux guerres, rayé des histoires de la littérature, mort en 1951 dans le déshonneur et l'oubli. En recomposant sa vie, il prend conscience du mystère qui plane encore sur ce personnage: comment le compagnon de route de tous les congrès antifascistes de l'entre-deux-guerres, l'ami de Gide, le romancier, polémiste, résistant, a-t-il pu, en 1943, basculer dans la collaboration la plus noire ? A travers le portrait de Vincent Lange, Pierre-Jean Remy nous plonge au cœur d'une des périodes littéraires et politiques les plus dérangeantes et fascinantes de notre Histoire, pour explorer le côté obscur d'un homme en quête d'un impossible rachat.

Un grand homme

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Si j'étais romancier...

Deux hommes s'affrotent: Peter l'acteur anglais homosexuel, sardonique et Jean, l'écrivain français qui vit en Provence avec Antonia. Leur arme: la lettre. Leur terrain de combat: le temps et une Italie mythique où ils ont voyagé ensemble. Peter s'invente un passé perdu, Jean un bonheur qu'il n'a pas et une Italie impossible. Mais la réalité rigoureuse et leurs propres vérités sont trop fortes, peu à peu les masques tombent. Par le passage subtil du réèl à l'illusion et aux mensonges comme par les ruptures entres les écritures des 2 hommes et la sèche description de la vie quotidienne, l'auteur nous prouve encore une fois la grande originalité de son talent.

Comédies italiennes

Le Paris des statues: Un itineraire poetique

Et si j'avais tout joué sur une seule carte, et que j'avais perdu ? Telle est la question que se pose un homme, la cinquantaine inquiète, qui n'a jamais vécu que pour l'émotion face à la beauté.
    Lorsque c'est soudain le silence et que ni le DonJuan de Mozart, ni une Vierge de Bellini ne l'émeuvent plus, il ne lui reste rien. D'où les dérisoires et monstrueuses angoisses qui l'assaillent.
    Il lui faudra retrouver l'Italie, Florence et surtout la Toscane - toutes les Toscanes... - pour reprendre goût à ce qu'il avait perdu. De village en musée, amitiés, rencontres, à la recherche d'hypothétiques manuscrits de Stendhal, et puis de femme en femme, de souvenir en souvenir, cet homme qui n'avait plus rien - vide et sec, nu et seul - réapprendra à aimer.

Villa Médicis : Journal de Rome

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