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Primevère

Le vrai drame de l'École de France est d'abord un cri d'alarme. Insidieusement, quotidiennement, un nombre croissant d'enseignants de tous grades, et dans tous les secteurs de l'École, s'efforcent d'orienter l'esprit et le coeur des jeunes Français dans le fameux "sens de l'Histoire". Autorisés, invités même, par la lettre de Jules Ferry, à faire l'éloge de la Révolution de 89 et de la République libérale, ils ont mué cette tâche en exaltation de la Révolution à préparer et de la République soviétique. Les prêtres sans soutane de l'Église marxiste ont comblé le grand vide philosophique de la laïcité en y déversant leur idéologie. Il est aussi un chant nostalgique : la nostalgie du libéralisme qui a tout de même régné en France sous la troisième République et le rêve d'une Université ouverte largement et sincèrement à tout l'échantillonnage des familles spirituelles de ce pays, celles de Droite comprises, le rêve, la nostalgie de ce que typifiait naguère l'esprit dit secondaire, le goût de la culture désintéressée ("ce qui reste quand on a tout oublié") aujourd'hui stigmatisé comme "bourgeois". Il est un cri d'admiration pour la droiture d'une jeunesse choquée par la contradiction d'un État l'envoyant faire des guerres qu'il sait et qu'il veut inutiles. Il est enfin un documentaire analysant la vie quotidienne du professeur de base, simple licencié, sa participation aux examens, les joyeusetés du baccalauréat - bref son dur métier, son noble métier, ses servitudes et ses grandeurs. Sexagénaire naïf, Abel Clarté dit tout haut ce que beaucoup murmurent tout bas. Le ton est celui de l'humour, car mieux vaut se hâter d'en rire...

Le vrai drame de l'école de France

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Le vrai drame de l'École de France est d'abord un cri d'alarme. Insidieusement, quotidiennement, un nombre croissant d'enseignants de tous grades, et dans tous les secteurs de l'École, s'efforcent d'orienter l'esprit et le cour des jeunes Français dans le fameux "sens de l'Histoire". Autorisés, invités même, par la lettre de Jules Ferry, à faire l'éloge de la Révolution de 89 et de la République libérale, ils ont mué cette tâche en exaltation de la Révolution à préparer et de la République soviétique. Les prêtres sans soutane de l'Église marxiste ont comblé le grand vide philosophique de la laïcité en y déversant leur idéologie. Il est aussi un chant nostalgique : la nostalgie du libéralisme qui a tout de même régné en France sous la troisième République et le rêve d'une Université ouverte largement et sincèrement à tout l'échantillonnage des familles spirituelles de ce pays, celles de Droite comprises, le rêve, la nostalgie de ce que typifiait naguère l'esprit dit secondaire, le goût de la culture désintéressée ("ce qui reste quand on a tout oublié") aujourd'hui stigmatisé comme "bourgeois". Il est un cri d'admiration pour la droiture d'une jeunesse choquée par la contradiction d'un État l'envoyant faire des guerres qu'il sait et qu'il veut inutiles. Il est enfin un documentaire analysant la vie quotidienne du professeur de base, simple licencié, sa participation aux examens, les joyeusetés du baccalauréat - bref son dur métier, son noble métier, ses servitudes et ses grandeurs. Sexagénaire naïf, Abel Clarté dit tout haut ce que beaucoup murmurent tout bas. Le ton est celui de l'humour, car mieux vaut se hâter d'en rire...

L'alliance gaullo-communiste et le viol de la Constitution de 1958. Comment la combine de 1962 prend effet en 1965 malgré le fil blanc qui la tisse. Longue tradition de cocuage de la Droite : 1815 ou comment les Royalistes livrent aux Gauches l'Université. La loi électorale qui favorise les ennemis du régime. L'extrême-droite et le menu peuple : le cas Lamennais. Rôle néfaste de l'Église. 1848 : le culte de la personnalité, attitude de la Gauche après la Révolution, contagionne la Droite. Comment elle préfère, à un homme tiré de son sein et au Républicain Cavaignac, un conspirateur célèbre par des émeutes manquées et les serments trahis. 1852 à 1870 : La Droite laisse la Gauche faire Solférino et Sadova. 1871 : retour au bon sens : la Droite Parti de la Paix. La Commune : « M. Thiers n'aime pas le peuple ». La rupture du Pacte de Bordeaux : la Droite de la Combine et celle de la Droiture. Thiers et Gambetta ou la République baptisée dans l'eau trouble. Jules Ferry, ou comment la Gauche fonde l'École « engagée » et relance le colonialisme. L'intermède boulangiste : mouvement de Gauche, une certaine Droite s'y rallie sur le tard, et recueille dans son sein les vaincus de l'aventure. Le nationalisme, tradition de gauche, devient une valeur de droite. Le Sillon et l'Action française. La fièvre Dreyfus ou quand la Droite délire. Le Cas Péguy. Le bloc des Gauches ou comment on berne le prolétariat. La politique de Déroulède au Quai d'Orsay et celle de Jaurès place Beauveau. 1917 : la Droite nationaliste sacrifie la paix, l'équilibre européen et l'Autriche-Hongrie au Jusqu'auboutisme jacobin. L'éruption du Parti communiste change les dimensions et les critères de la Politique intérieure. L'intermède 1919-1924 : la Chambre Bleu-Horizon devient Jaune coucou. La Droite goûte le confort de l'opposition. 1934 : la Droite devant la tentation du fascisme. 1938, la Grande Inversion : la Gauche redevient le Parti de la Guerre et la Droite le Parti de la Paix. Le pacte Hitler-Staline ou l'occasion perdue. L'effondrement de 1940 : comment le pays se blottit dans les bras de la Droite et comment l'Extrême-Gauche sauve ses billes. 1945 : la Droite bouc-émissaire de la Collaboration. 1945-55 : comment la Droite devient majoritaire dans le pays. 1958 ou la Grande Imposture : rôle néfaste de l'Armée. Le Gaullisme : un nationalisme au service du Communisme. Rôle néfaste de l'université et de la télévision. Bernée, cocue, ravie. La Droite est-elle curable ou incurable ?

Primevère

Résumé

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