Quatrième livre de poésie d’Emmanuel Simard et deuxième titre de la collection « Enluminures » qui célèbre la rencontre entre la poésie et les arts visuels, La maison est vivante aborde la question de la filiation et du territoire. Un père disparaît, un fils naît, avec tout ce que cela implique de chantiers et de poison dans la gorge, mais de tendresse aussi. Sans fard, Emmanuel Simard explore la vulnérabilité et la beauté du geste filial. À la lumière des sublimes photos de Nicolas Lévesque, La maison est vivante porte toute la puissance de cette quête.

La maison est vivante

Une lumière attire Jules à l'extérieur de sa maison pendant que toute la famille dort. Commence alors son aventure dans la nuit...

Nocturne

On entre dans Lettres au ciel blanc comme on sort de la ville, à la recherche d'un rythme plus apaisé ou d'une «?autre heure du ciel?». Habité par la matérialité des choses et des discours qui nous assaillent, ce cinquième recueil d'Emmanuel Simard nous convie à l'exploration d'un nouveau souffle par lequel le langage, le territoire et la vie battraient d'un même essor. À travers des séries de poèmes en prose qu'on traverse comme un chemin parsemé de cailloux, il s'agit que le cour persiste et «?[tienne] sa place comme le feu s'installe à la tombée du jour?». Sorte de contemplation engagée du paysage et de «?notre grande réserve d'étoiles?», Lettres au ciel blanc se veut tout à la fois une invitation à l'élargissement intérieur et un appel fraternel aux pouvoirs de la douceur, là où «?la forêt noire [nous] apprend le vertige?».

La maison est vivante

Résumé

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