Les femmes au bain

Allez voir le plaisir de ceux qui, jusqu'à tard le soir, au printemps, cultivent sur leur parcelle de potager quelques salades et quelques fleurs.
Montez donc sur les hauteurs du bois Saint-Eloi, du moins ce qu'il en reste, pour contempler le bassin de Paris et, devant, le Val-d'Argent !
De là-haut, vous penserez peut-être qu'apparaissent alors avec plus d'évidence ces petites curiosités qui font l'intime tramage d'un espace urbain, l'enchevêtrement des cités, des pavillons, des allées, des rues, un pan de mur où éclate parfois une fresque géante.
Gilles Larvor, dans son travail de photographe, n'a pas procédé autrement. À la recherche de ce mouvement intime qui va vers les êtres, il s'est d'abord laissé accepter par la communauté de la cité pour pouvoir offrir ces images de l'intérieur. Ses photos deviennent alors mémoires vivantes, mémoires d'habitants et de communautés, d'itinéraires, de transformations ou de mutations urbaines.
Leïla Sebbar, à la suite de ces images captées, a alors écrit trois nouvelles, habitées elles aussi d'un regard intérieur, mais se libérant des thématiques proposées aux regards des autres.
Ce nouvel ouvrage de la collection " Au nom de la mémoire " participe à son tour à ce tissage. Il se veut moyen d'appropriation de sa propre mémoire, outil de connaissance des gens, des lieux... Il se veut prétexte à l'échange.
Pour que l'on aille à la rencontre de ces blessures et de ces richesses qui font la vie du Val-d'Argent...
Pour que l'on aille vers eux, ceux de la Dalle.

VAL-NORD. - Fragments de banlieue

Des soldats... Ils sont jeunes. Ils n'ont choisi ni la carrière militaire, ni la guerre, ni la mort. Savent-ils vraiment pour quoi, pour qui ils se battent?

Sept nouvelles: instantanés de guerre, qu'un lien invisible relie. Algérie, Bosnie, Cambodge, Afghanistan, Tchétchénie, Israël, Palestine...

Des femmes y pleurent leurs fils disparus, des hommes y laissent les ruines de leurs maisons, des enfants souffrent sans comprendre... Et leurs images, de belles photos de presse, parcourent le monde, comme si la guerre était belle.

Soldats

Marguerite

Dix-sept écrivains, romanciers. Nés et élevés dans un autre pays, le plus souvent dans une autre langue, ils vivent aujourd'hui en France et écrivent en français des textes de fiction, nouvelles, romans, pièces de théâtre. Certains sont aussi traducteurs, passeurs d'une langue à l'autre. Ils ont choisi, à travers des récits autobiographiques, de raconter un moment singulier ou des fragments de l'enfance étrangère, une sorte de retour au pays natal, à la maison maternelle, du nord au sud et d'est en ouest. Dix-sept écrivains. Plus libres de mots et de gestes, ils vivent dans la langue et le pays d'exil, désormais terre d'écriture. Entre nostalgie et deuil, douleur et humour, ces récits dessinent peu à peu les contours d'un seul et même pays : l'enfance d'ailleurs.
Des photographies des auteurs ouvrent chacun des textes.

Une Enfance D'Ailleurs. 17 Ecrivains Racontent - Occasion

«Les femmes du peuple de mon père», pour la romancière Leïla Sebbar qui, derrière chacune de ces «belles d'Afrique du Nord» vouées à la séquestration dans la maison, l'ouvroir ou le bordel, voit «une petite fille grandie trop vite»...Des femmes du réel mais aussi des fictions de femmes fabriquées par le désir de voir et de savoir du photographe occidental, enchaîne l'historienne Christelle Taraud, dont les propos détermine l'ordre des cartes postales.Et pour Jean-Michel Belorgey, qui voudrait croire que la beauté n'est jamais vraiment captive ni orpheline, c'est l'émerveillement du collectionneur de traits et de gestes, d'étoffes, de bijoux et de tatouages qui l'emporte.

Femmes d'Afrique du nord: Cartes postales, 1885-1930

Alger, aujourd'hui. Que sait la jeune fille au balcon ? Que tout est interdit, dangereux, suspect... Elle rêve d'amour, mais ne quittera pas son refuge. Dehors, c'est l'heure de tous les dangers, imaginaires ou réels. En six nouvelles, Leïla Sebbar raconte les liens passionnels entre l'Algérie et la France, les conflits d'identité, les affrontements entre tradition et modernité.

La Jeune Fille au balcon

Des portraits de femmes sur cartes postales anciennes, souvent inédites. " Les femmes du peuple de mon père ", pour la romancière Leïla Sebbar qui, derrière chacune de ces " belles d'Afrique du Nord " vouées à la séquestration dans la maison, l'ouvroir ou le bordel, voit " une petite fille grandie trop vite "... Des femmes du réel mais aussi des fictions de femmes fabriquées par le désir de voir et de savoir du photographe occidental, enchaîne l'historienne Christelle Taraud, dont le propos détermine l'ordre des cartes postales. Et pour Jean-Michel Belorgey, qui voudrait croire que la beauté n'est jamais vraiment captive ni orpheline, c'est l'émerveillement du collectionneur de traits et de gestes, d'étoffes, de bijoux et de tatouages qui l'emporte.

Les femmes au bain

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