"La mort de Mme de Pompadour fut diversement appréciée. "Les chansonniers et les faiseurs de couplets écrivirent "Ci-gît, qui fut vingt ans pucelle, "Dix ans catin, et douze ans maquerelle. "Une loi formelle interdisait de laisser un cadavre séjourner dans la demeure royale. Le soir même du décès, deux hommes emportèrent la Marquise sur une civière. Elle était couverte d'un drap qui laissait paraître la forme de la tête, de la poitrine ruinée, du ventre et des jambes. "Le Roi ne laissa rien paraître de ses sentiments intimes. Seul Sénac, son médecin, l'entendit dire, d'une voix altérée :
" - Il n'y a que moi, Sénac, qui sache la perte que je fais..."

La Vie Amoureuse De Madame De Pompadour, Reine Et Martyre

Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

Le brigand Cartouche - Roi des cœurs

Les transferts thermiques font partie des Sciences de base de l'ingénieur et il existe peu de domaines industriels où la thermique ne joue un rôle petit ou grand. Au minimum, l'ingénieur doit donc en connaître les principes fondamentaux, être capable d'évaluer leur importance dans un problème particulier et dégager les ordres de grandeur par une modélisation simple. Cette nouvelle édition revue et corrigée correspond au cours de thermique tel qu'il est enseigné aux élèves ingénieurs de l'Ecole des mines de Paris. Sans prétendre à l'exhaustivité d'un manuel de référence, qui serait plus particulièrement dédié aux ingénieurs thermiciens, ce cours résume de manière claire et condensée les notions principales de la thermique. Ses deux principaux objectifs sont : de faire comprendre les phénomènes physiques mis en jeu dans les échanges énergétiques : conduction, rayonnement, convection ; de savoir mettre en œuvre des méthodes appropriées pour appréhender le dimensionnement et le fonctionnement de dispositifs énergétiques.

Introduction aux transferts thermiques

" Ce soir-là, le jeune Roi, qui avait galopé tout le jour dans la forêt de Neuilly, avait soupé avec appétit, puis était allé prendre un manteau pour se promener dans les jardins des bords de la Seine, à la nuit tombante.
Au détour d'un couloir, il faillit se cogner contre Catherine. Elle lui dit, en minaudant :
- Ah ! Mon beau sire ! Vous m'avez fait grand peur ! J'ai cru voir surgir un fantôme !
- Il faut pardonner mon étourderie, reprit le jeune Louis, confus d'avoir ainsi bouleversé cette grosse dame.
Il fit un geste pour se libérer. Mais Catherine, avec des houles de toute sa personne, le pressait tendrement. Il était, sur cette importante dame, comme un esquif sur la mer agitée, cependant qu'elle l'encourageait et lui faisait des éloges touchant cette irrésistible fougue qu'il venait de montrer.
- Fi donc ! Le joli menteur !... N'ai-je pas, là, une preuve que votre hardiesse est justifiée ? Ne voila-t-il pas un égoïste qui voudrait dissimuler ses trésors ? Le jeune homme, enflammé malgré lui par le feu de la jeunesse, se montra généreux. "
Catherine était la femme de chambre d'Anne d'Autriche, mère de Louis XIV. Elle venait de se dévouer pour le déniaiser afin d'assurer à sa Reine et au Cardinal de Mazarin que le jeune Roi pouvait assurer sa descendance.
S'il exprima ses dons amoureux assez tard, Louis XIV les afficha ensuite pleinement. C'est ce que nous montre ici, avec sa verve habituelle, Paul Reboux, maître incontesté des grandes biographies romancées.

Les Alcoves De Louis Xiv

" Ptolémée avait décidé que son fils et sa fille Cléopâtre deviendraient époux et régneraient conjointement.
C'est ainsi que Cléopâtre se trouva, dans le moment même où elle commençait à être une femme, l'épouse de son frère, qu'elle avait dix-sept ans, et qu'il en avait douze. La nuit de noces entre ce frère et cette sœur fut bizarre. Cléopâtre avait les aptitudes précoces des filles d'Orient. L'adolescent était doué d'une maturité inattendue. Leur premier entretien conjugal ne fut qu'un jeu. Le gamin ne fut pas admis encore à se conduire en époux. Il dut se contenter d'une satisfaction qui diminua son ardeur sans l'obliger à un geste où s'engageait alors l'avenir de la dynastie. Cléopâtre se sentait digne d'une initiation plus considérable. "
Cléopâtre sera " initiée " par Jules César - son premier amour - à qui elle donnera un fils, Césarion. Puis viendra Antoine, son second amour.

Les Deux Amours De Cleopatre

Voici un auteur qui met son talent très particulier à imiter les écrivains qu'il a pratiqués, souvent admirés. Je dis imiter, non parodier ni pasticher. Car le pastiche est, quelquefois, une sorte de commedia dell'arte, où il s'agit encore plus d'attirer l'attention sur l'artiste, que sur la fable qu'il est censé représenter. Le pasticheur, par maints clins d'oil et roulements de hanches, sollicite sans cesse le lecteur (le spectateur) de s'écrier : « Comme il est malin ! ». Silvain Monod, point. Cet homme sérieux, sinon grave, ne prétend pas tant à vous égayer aux dépens de son modèle, qu'à en copier les traits avec une patience, un réalisme, une finesse, qui puisse faire confondre la copie avec l'original. Il n'a d'autre but, comme les peintres en trompe-l'oil, que de faire ressemblant. Paul Reboux, qui est orfèvre, le souligne dans sa brillante introduction à l'ouvre d'un cadet qu'il estime. Au fait, c'est aux maîtres du naturalisme baroque qu'il s'apparente ; il y a de l'Arcimboldi dans sa manière égale et minutieuse qui, au troisième coup d'oil, révèle un visage, une effigie parlante - là où vous n'aviez vu, d'abord, que des rochers ou une botte de légumes. Il n'est pas donné à quiconque d'atteindre, par les voies modestes du dessin d'après nature, à de tels éclairs de découverte. Cela suppose aussi la complicité du lecteur cultivé, qui ne demande pas de farces ni de gauloiseries, mais de retrouver par des moyens difficiles ou faciles (c'est selon) le secret de quelqu'un de ses auteurs familiers. L'exactitude, c'est le but final de Silvain Monod, comme il le fut d'Henri Monnier par exemple et aussi, sur un autre plan, de Vermeer. Il s'est astreint, pour en approcher - et souvent y atteindre - à un travail d'horloger, de bénédictin enlumineur. L'on devrait - pour définir telles de ces miniatures, où se trouve imitée jusqu'à la poussière du temps - inventer un mot nouveau, un vocable qui leur soit propre : par exemple celui de facsimilé. Maximilien Vox

Pastiches

Déjazet

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« Que la comtesse est belle ! Cent mille livres de brillants luisent sur elle. Sa robe de damas bleu lamé d'argent, décorée de noeuds couleur d'émeraude, lui sied si bien qu'un murmure s'élève. Les seigneurs, les grandes dames se pressent, les têtes se haussent, les regards la cherchent. Voilà la partie gagnée.
Ah ! que le Roi est heureux ! Peut-être plus encore que la comtesse elle-même...
[...] Elle va vers son royal amant. On devine qu'elle est liée à lui par d'intimes souvenirs. Sa familiarité lui vaut autant de prestige qu'en aurait pu mériter une attitude souveraine.
On devine en elle l'émanation du Roi, la vraie Reine de France.
Tous les courtisans s'inclinent. »

La Vie amoureuse de Madame du Barry

Paul Reboux a voulu prouver que ses livres d'histoire romancée étaient pourtant de l'Histoire. Celui-ci est accompagné de savantes références scientifiques. Mais l'oeuvre ne perd rien pour cela de sa couleur, de ses audaces, de son ampleur et de sa puissance pathétique. Quelle magnifique aventure que celle de cette petite saltimbanque ! Fille d'une mère trop complaisante, elle avait été d'abord contrainte aux plus humiliantes obligations mais, après avoir fait les métiers les plus dégradants, après qu'elle eût goûté à toutes les amours, sensuelles ou sentimentales, la voilà devenue impératrice d'Orient ! Elle règne sur vingt peuples ! Elle fait élire le Pape qui lui plaît ! On se prosterne devant elle, comme devant une idole ! Son intelligence, sa fermeté, la sûreté de ses vues, son génie politique, la font respecter par tous. Ses vertus, et sa fidélité à Justinien, la font vénérer comme une sainte... Des soixante volumes composés par Paul Reboux, voici le plus puissant, le plus complet, le plus assuré de passionner tous les lecteurs et toutes les lectrices. C'est une évocation magistrale de l'époque byzantine. On y voit aux prises de pieux hérétiques et de féroces orthodoxes, des eunuques qui trament des complots, des militaires prévaricateurs, des financiers torturés en punition de leur cupidité, des philosophes mondains aux moeurs équivoques, des ascètes du désert. Ce ne sont que sournoises intrigues ou rixes effroyables. Cette période byzantine n'a jamais été décrite avec autant de fougue. Tout cela, dans un décor de mosaïques, de porphyre, de marbres, d'argent, d'or, dans un ruissellement de pierreries, parmi des vapeurs d'encens, des orgies et des processions. En ces pages magistrales, ressuscite cet empire d'Orient trop vaste, fragile et tenace, dernier brise-lame du monde antique, que le raz-de-marée de la barbarie allait submerger.

La Vie Amoureuse De Madame De Pompadour, Reine Et Martyre

Résumé

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