La contessa Lucrezia Sanziani, dont l'allure ne dissimule pas la pauvreté, ne vit que par ses souvenirs et que pour eux. Remontant le cours du temps, elle rejoue à haute voix les scènes d'un passé ardent, mouvementé, Y quasi fabuleux, qui fascine la petite femme de chambre de l'hôtel minable où elle habite.
    Carmela se prête au jeu de la contessa et, affectueusement, l'aide à poursuivre sa vie. Charité qui trouve une éclatante récompense tandis que s'éteint le fantôme de celle qui fut trop attachée à la volupté d'être et dont Maurice Druon trace un portrait extraordinaire.

La volupte d'etre

Avec la mort de Charles IV le Bel s'éteint la dynastie capétienne, remplacée par les Valois. Le comte Robert d'Artois s'est dépensé sans compter pour faire attribuer la couronne à son cousin Philippe de Valois. En échange, il attend qu'on lui rende le comté de ses aïeux. Pour soutenir son bon droit, rien ne l'arrête : ni l'usage de faux ni le parjure ou les crimes. Déchu de ses titres, banni de sa patrie, c'est lui qui prononcera, devant le roi Edouard III et le Parlement d'Angleterre, la harangue qui sera le premier acte de la guerre de Cent Ans.

Le Lis et le Lion (Les Rois Maudits #6)

« Il n'est guère de mes ouvrages, quel qu'en soit le genre et quelle que soit l'époque à laquelle ils se situent, qui ne comportent une réflexion sur les problèmes du gouvernement des sociétés ou sur la direction de l'État. » Par cette phrase, figurant en tête d'une pareille réunion de textes et de pensées, Maurice Druon indique - très clairement - que si les onze mois qu'il passa comme ministre des Affaires culturelles relèvent peut-être du destin, ils ne sauraient en rien tenir du simple hasard. « La parole est l'instrument premier du pouvoir », écrit-il encore. Durant ces onze mois, Maurice Druon aura beaucoup agi, mais aussi parlé, sans qu'on puisse jamais séparer l'un et l'autre, car toujours sa parole aura eu force d'action. Chez certains, elle aura engendré la colère ; mais chez d'autres, bien plus nombreux, un sentiment de soulagement et une approbation qui montaient des profondeurs du pays. Tout à coup, un ministre des Affaires culturelles osait exprimer quelques salubres évidences, dissocier notamment intelligence et licence, culture et imposture, et ne pas imposer à subvention de rimer obligatoirement avec subversion. En revanche, tout au long de la mission qui lui avait été confiée par le président Georges Pompidou, il définissait, pour les multiples secteurs de la vie culturelle francaise, des ambitions précises, lucides et généreuses. Joignant à ses maximes sur le pouvoir, écrites avant qu'il n'y accédât, les principaux textes dont il guida et illustra l'exercice de celui-ci, et enfin les réflexions que, chemin faisant, cette expérience lui inspira, Maurice Druon nous propose, aujourd'hui, une somme très rare dans une carrière d'écrivain, et sans laquelle on ne saurait connaître ni comprendre la sienne.

La parole et le pouvoir

Au début du XIVe siècle s'ouvre, contre les Templiers, le plus vaste procès dont l'Histoire ait gardé le souvenir. Jacques de Molay, le grand maître de l'Ordre, meurt sur le bûcher en lançant sa terrible malédiction contre le roi de France, le pape et les grands du royaume: Maudits, tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races ! Dès lors, le malheur s'abat sur la France. Les quatre derniers Capétiens directs meurent en moins de quinze années: adultères, meurtres, procès, trahisons ébranlent la dynastie, et mènent à la guerre de Cent Ans.

Quand un Roi perd la France (Les Rois Maudits #7)

" Chacun sait que la quatrième page de couverture d'un livre, de même que le prière d'insérer sont toujours soumis à l'auteur, sinon même entièrement rédigés par lui.
Ne tenant pas à me dissimuler sous ma propre apologie, je préfère présenter ouvertement mon ouvrage. Notre époque manque-t-elle, autant qu'on l'entend dire, de pamphlétaires ? J'ai tenté de combler très partiellement ce vide. Pendant quatorze mois, à cheval sur les années 2002-2003, j'ai tenu dans Le Figaro une chronique hebdomadaire, Le Franc-parler, en essayant de justifier, ce qui ne m'a pas demandé un excessif effort, le titre que j'avais choisi.
Nombre de mes lecteurs m'ont manifesté le souhait que ces articles fussent rassemblés en volume, afin de pouvoir en garder trace. D'autres, qui ne sont pas habitués de ce quotidien, trouveront peut-être intérêt à cette revue, faite sur l'instant, des événements peu ou prou historiques de notre passé immédiat : les élections présidentielles et législatives de 2002, la guerre d'Irak, les agitations sociales, les essais de réforme de la fonction publique, le projet de Constitution européenne, les blessures faites, dans les médias, dans l'enseignement, dans le monde, à notre langue.
Si ce livre a quelque originalité, il le doit sans doute à ce que l'actualité, souvent médiocre, décevante, ou tragique, y est observée par rapport à deux principes permanents, à mes yeux indissociables : la dignité de la personne humaine et l'intérêt supérieur de la France. " Maurice Druon.

Le franc-parler 2002-2003

"This is the original Game of Thrones." George R. R. Martin.

 'No woman shall succeed in Salique land'

 Louis X is dead, poisoned, murdered, by the hand of Mahaut d'Artois. Her plan is simple - to clear the path to the throne for her son-in-law Philippe. However, there is the small matter of Queen Clemence and her unborn child.

 As the country is thrown into turmoil, Philippe of Poitiers must use any means necessary to save his country from anarchy. However, how far is he willing to go to clear his path to the throne and become King in his own right?

The Royal Succession

«- Mais puisqu'on n'avait pas mis de graines, Monsieur Moustache, d'où viennent ces fleurs ? 
- Mystère... mystère..., répondit Moustache. 
Puis, brusquement, il prit entre ses mains rugueuses les petites mains de Tistou, en disant : 
- Montre-moi donc tes pouces ! 
Il examina attentivement les doigts de son élève, au-dessus, au-dessous, dans l'ombre et dans la lumière. 
- Mon garçon, dit-il enfin après mûre réflexion, il t'arrive une chose aussi surprenante qu'extraordinaire. Tu as les pouces verts.»  Tout l'humour et la poésie d'un classique de la littérature pour enfants.

Tistou : les pouces verts

Tistou n'est pas un enfant comme les autres. Non seulement il s'endort en classe et se fait renvoyer de l'ecole, mails il a aussi les pouces verts. Des qu'il les enfonce dans la terre, des fleurs et des plantes en jaillissent. Quoi de mieux pour remonter le moral d'une petite fille malade ? Ou pour transfoormer des quartiers miserables en un jardin enchanteur ? Aves ses pouces, Tistou est devenu si puissant qu'il va peut-etre meme reussir a arreter une guerre...Unique oeuvre de Maurice Druon pour la jeunese, ce conte connait depuis sa parution, en 1957, un succes prodigieux que l'ecologie contemporaine est encore venue renforcer.

La volupte d'etre

Résumé

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