Lorsque le monde accessible est aussi vaste qu'une Galaxie, mieux vaut le parcourir pour le comprendre. C'est ce qu'on appelle un voyage d'éducation. Moussa a seize ans, elle est belle comme une jeune sorcière, et il est temps pour elle de quitter le cocon familial pour se lancer sur les chemins de l'espace. De devenir l'enfant de la fortune, une errante, comme ont fait avant elle ses parents et ses aïeux. Mais de là à se retrouver sans le sou sur une planète pourrie, avec pour seules armes sa beauté, son charme et, tout de même, certaines techniques érotiques secrètes... Un space-opera à la sauce Spinrad. Pimentée.

L'enfant de la fortune

Imaginez une Terre au destin différent.
Tandis que les États-Unis s'enfoncent dans la récession, le protectionnisme et la paranoïa, une nouvelle Union soviétique, poursuivant la trajectoire entamée par Mikhaïl Gorbatchev, s'intègre à une Europe en passe de devenir la première puissance mondiale et vers laquelle convergent toutes les énergies.

C'est en Europe que Jerry Reed, jeune ingénieur déçu par l'orientation désormais exclusivement militaire de la NASA, se réfugie pour poursuivre son rêve d'aller dans l'espace ; et que vient travailler Sonia Gagarine, fille du Printemps russe éprise de liberté. Leur histoire se confondra avec celle de la Grande Europe en marche, au milieu des crises qui secouent ce début de XXIe siècle.

Le Printemps russe (Tome 2)

Ralf est-il un comédien venu du futur nous alerter sur les dangers auxquels nous exposons nos descendants en persistant à polluer notre planète, comme il le prétend ? Ou bien un allumé sorti de nulle part décidé à faire carrière dans le show-business en adoptant un gimmick douteux? Qu'importe, Texas Jimmy Balaban, agent d'artistes sur le retour, flaire la bonne affaire et il n'est pas homme à se poser des questions métaphysiques. Tant que son poulain assure le prime time, tout roule. Mais pour Dexter Lampkin, l'auteur de science-fiction chargé d'écrire les textes du " Monde selon Ralf ", et Amanda Robin, son coach new age, les choses ne sont pas aussi simples. Et si ?

Il est parmi nous

Sommaire 	1 - Patrice DUVIC, Préface, pages 7 à 21, Préface2 - Le Dernier des Romani (The Last of the Romany), pages 23 à 393 - Subjectivité (Subjectivity), pages 41 à 594 - Les Anges du cancer (Carcinoma Angels), pages 61 à 75, trad. Michel DEUTSCH5 - Le Dernier hurrah de la horde d'or (The Last Hurrah of the Golden Horde), pages 77 à 102, trad. Jacques CHAMBON & Jacques GUIOD6 - Le Grand flash (The big flash), pages 103 à 135, trad. Michel DEUTSCH7 - L'Herbe du temps (The Weed of Time), pages 137 à 149, trad. France-Marie WATKINS8 - Continent perdu (Lost Continent), pages 151 à 215, trad. Michel DEUTSCH9 - Nulle part où aller (No Direction Home), pages 217 à 24110 - La Beauté de la chose (A Thing of Beauty), pages 243 à 26611 - Souvenir de famille (Heirloom), pages 267 à 28012 - Tous les sons de l'arc-en-ciel (All the Sounds of the Rainbow), pages 281 à 32513 - Black-out (Black-out), pages 327 à 34414 - ANONYME, Bibliographie, pages 345 à 349, Bibliographie

Le livre d'or de la science-fiction: Norman Spinrad

Bart Fraden est à la recherche d'un monde à conquérir. Il pense avoir trouvé le candidat idéal : Sangre, planète dominée depuis trois siècles par la Confrérie de la Souffrance, bande de sadiques qui s'adonnent à la torture, l'esclavage et le cannibalisme. Fraden est persuadé que sa population est mûre pour une révolution, surtout si c'est lui qui la commande. Pourtant, ce qu'il découvre sur place risque non seulement de contrarier son plan, mais mettra en péril son âme...

Ces hommes dans la jungle

Jack Barron est une icône de la télévision, un redresseur de torts moderne pour cent millions de gogos accros à leur écran tous les mercredis soirs. Pour l'irrésistible présentateur, malgré la corruption, la pauvreté et la ségrégation, c'est le business qui compte avant tout... jusqu'à ce qu'il heurte de front les intérêts du tout-puissant Benedict Howards. Commence alors le feuilleton en direct d'un combat sans merci entre le pouvoir de l'argent et de la politique et celui des médias. Mais la lutte peut-elle être équitable lorsque l'immortalité elle-même fait pencher la balance ?

Jack Barron et l'éternité

La tranquillité de Pacifica, capitale interstellaire des media, se voit menacée par l'arrivée, coup sur coup, de vaisseaux de la Science transcendantale, organisation œuvrant pour que l'homme dépasse toutes les limites de la nature, et de la Femmocratie, qui a transformé la Terre ravagée par la volonté de puissance des hommes en une dictature féminine de culture lesbienne qui a réduit les hommes à l'état d'esclaves reproducteurs. Pacifica leur offre un terrain idéal pour le déferlement médiatique de la guerre du Rose et du Bleu.On pourrait rapprocher ce roman de L'orbite déchiquetée de John Brunner : un élément étranger perturbatif (Morton Lenigo dans l'orbite, les Transcendantaux et les Femmocrates ici) met à jour une crise larvée dans une société trop tranquille. Mais, tandis que cette crise servait chez Brunner à démontrer les carences du système en place, elle permet pour Spinrad de le conforter et d'en prouver la justesse. C'est d'ailleurs la bizarrerie de ce roman : pour contrebalancer les délires des deux camps en présence, Spinrad fait les louanges de sa "démocratie électronique", qui est encore ce qui se rapproche le plus de la perfection. On peine à croire à cette utopie peu enthousiasmante, et Spinrad apparaît bien moins à l'aise dans ce rôle d'apôtre du juste milieu que dans celui de critique féroce des manipulations médiatiques : ses descriptions des campagnes des Transcendantaux et des Femmocrates, qui montrent le ridicule de leurs deux conceptions du monde, sont particulièrement bien senties, et sont proprement jubilatoires. Le modèle pacificain offre par contre une alternative pas si ragoûtante que çà, et son idée finale du rôle des hommes et des femmes est toute personnelle à Spinrad.Il est intéressant de noter que ce roman présente la même ambiguïté que Les miroirs de l'esprit, écrit la même année : Spinrad dénonce les méthodes des Transcendantaux comme des Transformationalistes, mais en vient à utiliser leurs réalisations, et de ce fait à cautionner leurs buts.

A World Between

American Dream or American Nightmare? Norman Spinrad describes The Star-Spangled Future:
"America is something new under the sun. not so much a nation at all as a precog flash of the future of the species . . .
I wrote believing that I was simply writing disconnected science fiction stories from whatever came into my  head . . . And they all turned out to be about America, the leading edge of all possible futures unfolding around us . . . After all, that was what was coming into my head, that's the mother lode of science fiction realities - the American fusion plasma of which we are creatures - and all we have to do is keep ourselves open to it . . . that's my definition of science fiction.
We have seen the future and it is us."

The Star-Spangled Future

Tandis que les Etats-Unis s'enfoncent dans la récession, le protectionnisme et la paranoïa, la nouvelle Union soviétique, ressuscitée de ses cendres, s'intègre à une Europe florissante qui draine toute les énergies. C'est en Europe que Jerry Reed, contestant l'orientation militaire prise par la NASA, se réfugie pour poursuivre son rêve d'aller un jour dans l'espace ; en Europe que vient travailler Sonia Gagarine, fille du Printemps russe ; en Europe qu'ils tombent amoureux l'un de l'autre. Dès lors leur destinée — et celle de leur deux enfants, Bob et Franja, déchirés entre la vieille Amérique et la Russie en plein essor — se confond avec les crises de ce début de troisième millénaire... Une fresque visionnaire dont l'optimisme lucide redonne des ailes à nos espoirs déchus. Une sorte d'Autant en emporte le vent de la grande Europe en marche.

L'enfant de la fortune

Résumé

Plus de livres de Norman Spinrad

Critiques

Ce livre n'a pas encore de critiques