Ce roman commence par le récit du naufrage de la frégate La Méduse et l'extraordinaire aventure des rescapés. Ensuite tout se passe au XXè siècle : Antoine vit à Paris où il prépare un film sur Le Radeau de la Méduse, le célèbre tableau de Géricault. Autour du cinéaste gravitent Catherine, sa première femme qui rêvait d'être violoniste, Agnès, sa seconde femme, convertie au bouddhisme, et Nivea dont il est amoureux.

Le Radeau de la Méduse

Nuit après nuit, un homme très perturbé se protège en évoquant son passé - tant de voyages, tant de rencontres amoureuses qui restent obsédantes. Sa mémoire lui donne le vertige. Ses souvenirs l'aideront-ils à aller mieux ? Il s'invente une série de doubles qui mènent une vie sentimentale tout aussi agitée que la sienne. Il voudrait aller rendre visite à sa mère. Elle vit seule en Provence et aura bientôt quatre-vingt-dix ans. Il a d'abord un travail à finir. Sa mère lui déclare : " Au lieu d'envoyer des fax à ta dizaine d'amoureuses, tu devrais publier un livre, sinon les gens vont croire que tu es mort. "

Trois Jours chez ma mère

A Je me demande si c'est sain qu'on fasse durer ce qui nous arrive, et si on ne devrait pas s'en tenir aux souvenirs et peut-Aatre aussi au hasard auquel nous croyons plus ou moins et qui pourrait nous rA(c)unir A nouveau. J'ai l'impression qu'en ce moment ce n'est peut-Aatre pas la bonne pA(c)riode pour nous deux. Je devrais arrAater de rA(c)flA(c)chir, seulement accepter ce que la vie me propose, pas au-delA de mes capacitA(c)s, et je me rends malheureuse avec mes songes et mes pensA(c)es (extrait d'une cassette envoyA(c)e par Justine A Daniel, de MontrA(c)al A Paris). AA Un rA(c)cit gravement lA(c)ger, dont le narrateur est un A(c)crivain mature et mariA(c), grand sA(c)ducteur devant la (TM)Eternel et amoureux de la dA(c)licieuse Justine, une jeune comA(c)dienne de MontrA(c)al. Il faut Aatre Weyergans pour restituer tout le A bonheur da (TM)Aatre triste A entre dA(c)sir et manque, prA(c)sence et absence, libertA(c)s et dA(c)pendances, temps assassin et mA(c)moire infidA]le. Marie Chaudey, La Vie.

Royal Romance

Les Figurants

Berlin mercredi

Cinq générations et presque un siècle, deux guerres et trois républiques, la religion et la vie de famille, ceux qui voudraient prendre leur existence en main et ceux qui se laissent couler : de 1900 à 1980, les personnages de ce livre ne sont pas des lignes droites. Ils s'agitent comme des poissons quand on vide l'étang. Ils se faufilent dans leur siècle. Ils sont heureux à l'improviste. Au bout du compte, ils auront vécu. De Châteauroux à Marseille, de Paris à Lille et à Lyon, se croisent Marcel, le militant communiste et sa nièce Christine ; Lucienne, l'actrice ratée qui voulait devenir la partenaire de Max Linder et finira dans les bars du Vieux Port ; Simone, toxicomane ; Bernard, catholique et père de six enfants ; Henri, physicien ; Monique, qui se suicide ; Jean-Jacques, le caractériel ; l'abbé Mane, qui défroque ; d'autres encore, Isabelle, l'adolescente des années 50, Delphine qui part pour Johannesburg, et Lets, celle qui a 10 ans en 1980. Dans Les Figurants, François Weyergans récapitule nerveusement les faits et gestes d'hommes et de femmes qui ont donné à notre époque le visage qu'elle a. Ils ont éduqué ceux qui, aujourd'hui, prétendent éduquer à leur tour. Trente-cinq chapitres vifs et perspicaces donnent, sur notre passé, le point de vue d'une génération d'anxieux.

Les figurants

«Je n'arrive pas à m'endormir. Si j'avais des horaires normaux, je m'endormirais dans les bras de Sylvie. Je dois être un peu dérangé pour passer des nuits d'amour avec une machine à écrire plutôt qu'avec une femme ! Et quelles nuits ! Dans un livre, j'ai découpé la photo en couleurs d'un hibou. Je l'ai collée sur un carton fort et mise devant moi. Ce hibou me tient compagnie jusqu'à l'aube.»

Le Radeau de la Méduse

Résumé

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Critiques

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