PETRONIUS woke only about midday, and as usual greatly wearied. The evening before he had been at one of Nero's feasts, which was prolonged till late at night. For some time his health had been failing. He said himself that he woke up benumbed, as it were, and without power of collecting his thoughts. But the morning bath and careful kneading of the body by trained slaves hastened gradually the course of his slothful blood, roused him, quickened him, restored his strength, so that he issued from the elæothesium, that is, the last division of the bath, as if he had risen from the dead, with eyes gleaming from wit and gladness, rejuvenated, filled with life, exquisite, so unapproachable that Otho himself could not compare with him, and was really that which he had been called, -arbiter elegantiarum.

He visited the public baths rarely, only when some rhetor happened there who roused admiration and who was spoken of in the city, or when in the ephebias there were combats of exceptional interest.

Quo Vadis

Rome during the reign of Nero was a glorious place for the Emperor and his court; there were grand feasts, tournaments for poets, and exciting games and circuses filling the days and nights. The pageantry and pretentious displays of excess were sufficient to cloy the senses of participants as well as to offend the sensitive. Petronius, a generous and noble Roman, a man of the world much in favor at the court of Nero, is intrigued by a strange tale related by his nephew Marcus Vinitius of his encounter with a mysterious young woman called Ligia with whom Vinitius falls madly in love. Ligia, a captured King's daughter and a one-time hostage of Rome, is now a foster child of a noble Roman household. She's also a Christian. The setting of the narrative was prepared with utmost care. Sienkiewicz visited the Roman locations many times and thoroughly educated himself in the novel's historical background. As an attempt to create the spirit of antiquity, the novel met with unanimous acclaim, earning Sienkiewicz the Nobel Prize in Literature in 1905. As a vision of ancient Rome and early Christianity it remains unsurpassed more than a century later.

Quo vadis ?

LA LEGENDE VEUT QUE SAINT PIERRE, au moment où il quitte Rome pour fuir les persécutions de Néron, rencontre le Christ, qui, à sa question " quo vadis, Domine ? " (où vas-tu, Seigneur ?) répond : " Puisque tu abandonnes mes brebis, je vais à Rome, pour qu'une fois encore on me crucifie.
" Henryk Sienkiewicz oppose dans Quo Vadis un empire païen, décadent mais plein de vie, à une communauté chrétienne primitive et vertueuse à l'époque des catacombes et des martyres. Une folie comme celle de l'empereur Néron ou un relativisme efféminé et un scepticisme comme ceux de l'élégant Pétrone étaient condamnés à l'anéantissement. L'ouvrage n'a rien perdu de ses valeurs artistiques, et ses admirateurs d'aujourd'hui, de cultures, de moeurs et de religions différentes, prouvent qu'il a une signification universelle, vivante et claire.
" Il y a dans le paganisme une séduction, et dans cette époque une beauté d'horreur auxquelles le romancier était sensible, et Dieu merci. Pétrone, Vinicius, Néron même l'ont attiré : c'est pourquoi Henryk Sienkiewicz fait un roman humainement vrai, non une oeuvre de propagande. Si des esprits chrétiens ont été touchés par le côté chrétien de son livre, et des esprits insensibles ou hostiles au christianisme touchés par ce côté païen, c'est parce qu'il a fait oeuvre de bon romancier.
" H. de Montherlant

Quo vadis

The romance of Sienkiewicz in this volume is perhaps the most interesting and fascinating he has yet produced. It is in the very first rank of imaginative and historical romance. The time and scene of the noble story are laid in the middle ages during the conquest of Pagan Lithuania by the military and priestly order of the "Krzyzacy" Knights of the Cross. And the story exhibits with splendid force the collision of race passions and fierce, violent individualities which accompanied that struggle. Those who read it will, in addition to their thrilling interest in the tragical and varied incidents, gain no little insight into the origin and working of the inextinguishable race hatred between Teuton and Slav. It was an unfortunate thing surely, that the conversion of the heathen Lithuanians and Zmudzians was committed so largely to that curious variety of the missionary, the armed knight, banded in brotherhood, sacred and military. To say the least, his sword was a weapon dangerous to his evangelizing purpose. He was always in doubt whether to present to the heathen the one end of it, as a cross for adoration, or the other, as a point to kill with. And so, if Poland was made a Catholic nation, she was also made an undying and unalterable hater of the German, the Teutonic name and person.

The Knights of the Cross

Der historische Roman »Sintflut« von Henryk Sienkiewicz erzählt von einer Liebesgeschichte in den Wirren des schwedisch-polnischen Krieges 1653-1657. Sienkiewicz verfasste mit »Sintflut« ein nationales Epos, das zur Stärkung des polnischen Staates beitragen sollte. Die Leistungen des polnischen Ritteradels bei der Abwehr der schwedischen Invasion werden von Sienkiewicz umfassend beschrieben.

Sintflut - Historischer Roman. Vollständige Ausgabe

Entre l'amour inconditionnel, la perte d'un être cher, le chagrin et la déception, la vie des personnages de ce recueil s'articulent autour d'un choix : celui de continuer ou d'abandonner. Pour ces grands romanciers polonais, dont Henryk Sienkiewicz (prix Nobel de littérature en 1905), Boleslaw Prus, et Eliza Orzeszkowa : tant qu'il y a une lueur d'espoir, rien n'est définitivement perdu !

Histoires faciles à lire : histoires d'amour et de désespoir

«Je songe à une grande épopée chrétienne où je voudrais introduire saint Pierre, saint Paul et Néron, la première persécution, et donner une série de tableaux tellement universels et magnifiques que l'on serait obligé de les traduire du polonais dans toutes les langues»: telle était l'ambition de Henryk Sienkiewicz lorsqu'il entreprit, en 1895, la rédaction de Quo vadisoe. Pari gagné: l'année suivante, le roman est traduit en Europe et aux États-Unis - les Français attendront jusqu'en 1900 pour être gagnés à leur tour par la «sienkiewite aiguë». Pétri de culture latine, Quo vadisoe fascine, parce qu'il conjugue apologie du christianisme et érotisme diffus, fresques grandioses et détails cocasses. L'action se déroule à Rome, en 64 après J.-C.: dans la maison de Plautius, Vinicius, patricien romain, s'éprend de la chrétienne Lygie. Le récit de leurs amours tourmentées nous plonge au coeur du règne de Néron, sombre figure du paganisme décadent: il nous convie aux festins orgiaques organisés sur un immense radeau aux poutres dorées, autour duquel nagent de jeunes esclaves déguisées en sirènes et en nymphes; ou encore dans l'amphithéâtre romain, où les chrétiens sont sauvagement livrés aux chiens et aux lions sous les yeux de la foule enivrée de sang...
À propos de cette oeuvre culte, qui valut à Sienkiewicz le prix Nobel de littérature en 1905, Henry de Montherlant affirmait: «Je pèse bien mes mots avant de tracer ce qui suit: c'est en vérité dans Quo vadisoe que j'ai appris à écrire...»
Traduction par Ely Halpérime-Kaminski

Juillet 64 apres J.-C. Rome brule et le feu, active par un vent violent, semble devoir ne jamais s'eteindre. Quelques semaines plus tard, d'autres flammes s'eleveront mais dont les victimes seront des hommes et des femmes, coupables d'avoir propage une foi nouvelle, celle du Christ. Derriere ces murs de flammes, un seul homme: Neron. Neron l'incendiaire, Neron le persecuteur, Neron la bete de l'Apocalypse, Neron l'Antechrist. A la cour imperiale, la belle mais cruelle Poppee, le sage mais complaisant Seneque, le dandy mais sceptique Petrone. Dans l'ombre des catacombes, Paul, infatigable thuriferaire de la foi de Pierre, zelateur passionne de Jesus. Ca et la, rodent quelques monstres: le sauvage Tigellin, prefet du Pretoire et le sycophante Chilon, un Grec cupide et fourbe. Entre les prieres et les persecutions, entre la croix du Seigneur et les crocs des lions, nait un amour impossible entre le jeune et beau Marcus Vinicius, noble Romain pur et dur et la douce et fremissante Lygie, dont le coeur jusque la n'avait battu que pour Jesus. Au milieu des cris des victimes et du sang des Justes, les deux amants accompliront leur destinee, sous la protection du bon geant Ursus. Tout comme le fera Pierre, honteux de sa fuite devant les supplices, mais que la vision de Jesus transformera en glorieux martyr. C'est tout cela Quo Vadis. Mais c'est aussi bien autre chose encore: un monument romanesque, accueilli triomphalement dans le monde entier et que le cinema fera sans cesse, depuis ses origines, revivre devant des foules admiratives et enthousiastes. Lire aujourd'hui Quo Vadis dans son texte integral, c'est faire un fabuleux voyage au coeur de la capitale du monde, la Rome de Neron. Fascinante et bariolee, antre de tous les delices et de toutes les perversions.

Quo Vadis

Résumé

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