Aux frais de la Princesse: roman matelassé

Une fois n’est pas coutume, San-Antonio a décidé de prendre des vacances. Mais, parti sur la route de Lyon, il trouve un petit chien agonisant au bord de la chaussée. Le prenant en pitié, il l’achève, et emporte avec lui son drôle de collier. Bien mal lui en prend : ce collier se révèle chargé d’explosifs, comme il le découvrira quand une jolie "souris" qu’il avait emmenée en balade dans sa voiture partira en fumée. Ni une, ni deux, San-Antonio remonte la piste, et, alors que les cadavres s’accumulent dans la région grenobloise, tout le porte à penser qu’une énigmatique dame en bleu serait au cœur de l’affaire…

Passez-moi la Joconde (San-Antonio #9)

Dans cette nouvelle collection dédiée à l'ouvre de Frédéric Dard dit San-Antonio, découvrez trois romans choisis par l'écrivain Alain Mabanckou qui, dans une préface émouvante, raconte comment il a découvert et lu pour la première fois : 
ALICE AU PAYS DES MERGUEZ
LE CASSE DE L'ONCLE TOM
AL CAPOTE
Chaque titre est présenté par Maxime Gillio, spécialiste de l'ouvre de Frédéric Dard, qui a recueilli pour l'occasion des anecdotes inédites.

Frédéric Dard dit San-Antonio Tome 1

San-Antonio Tome 50 ; descendez le à la prochaine

Vous me croirez si vous voudrez, comme dit mon éternel Bérurier, mais à Chicago, un flic français en mission officielle a beaucoup plus de problèmes avec la police locale qu'avec les gangsters ! Nulle part au monde, les poulets n'aiment qu'on vienne marcher sur leurs plates-bandes, mais aux Etats-Unis, c'est pire qu'ailleurs... Peut-être qu'ils craignent qu'on leur pique leur "enveloppe" au passage ! Halte-là !... Pas touche !... Bas les pattes !... C'est notre affaire... Bas les pattes ! ils disent, les poulagas, et les durs répliquent "hands up !", ce qui prouve que ce pays est bien celui des contradictions. Il n'y a que les gonzesses qui soient comme chez nous... Surtout les taxi-girls à qui j'ai eu affaire tout au cours de ma mission... Leur devise, à elles, ce serait plutôt "legs up", "jambes en l'air" si vous préférez.

Bas les pattes !

Le gars qui pourrait me prouver par a + b qu'il a, au cours de son existence, exécuté une besogne plus débectante que celle à laquelle je me livre depuis une huitaine de jours aurait droit, selon moi, au salut militaire, au salut éternel et à une place assise dans les chemins de fer. Faut vraiment avoir le palpitant arrimé avec du gros filin pour tenir le choc. Et je le tiens, moi, le choc, parce que mon job c'est justement de ne pas faire la fine bouche. Voilà une semaine que je visite les morgues de France à la recherche d'un cadavre...

Descendez-le à la prochaine (San-Antonio #8)

Le Vieux, c'est pas la peine de lui répéter tes questions: il a une banane dans l'oreille ! Alors, on peut toujours s'escrimer à cambrioler la salle des coffres des plus grandes banques d'Europe, Béru et moi, il s'en tamponne, le Vieux. Qu'on essuie des rafales de quetsches à tous les coins de pages le laisse rigoureusement froid. Note, il vaut mieux que ça soit lui que ça laisse froid que nous!Cette banane, le pire, c'est que c'est lui qui se l'est cloquée dans le tube accoustique. Comme ça, histoire d'avoir une raison de ne pas nous entendre.Et cependant, une banane, y a tellement d'autres endroits où se la foutre, comme disait mon camarade Oscar Wilde.

Une banane dans l'oreille

San Antonio est investi d'une mission secrète. Sous l'identité d'un dénommé Tiarko, un ancien proche du président Ceausesku, il est invité dans le palais d'un prince fantoche, Soliman Draggor. A peine installé dans la luxueuse résidence andalouse de ce dernier, San Antonio voit sa couverture menacée par le docteur du palais, Ti-Pol, un médecin asiatique chargé toutes les basses besognes du palais, et notamment de s'assurer grâce à une injection chimique de la fiabilité de Tiarko-San Antonio avant que celui-ci ne rencontre le prince.San Antonio passe le test de la vérité facilement, et trompe son monde - mais c'est pour mieux se retrouver quelques heures plus tard nez à nez avec Ti-Pol, qui le menace de révéler sa véritable identité. San Antonio réagit vite et de façon musclée, et tue involontairement le docteur qui s'injecte accidentellement le produit mortel qu'il destinait au commissaire. Une fois le cadavre habilement enterré au fond du jardin potager de sa majesté, au nez et à la barbe des gardes du palais et des nombreuses caméras de surveillance, San Antonio fait enfin la connaissance de Soliman au cours du dîner.Soliman est un prince arabe machiavélique et pervers, et accessoirement obèse, avec un fort penchant pour les jeunes éphèbes blonds. D'ailleurs, à ses pieds, repose Boby, un jeune homme séduisant, entièrement nu, et dévoué aux plaisirs de sa majesté. Le prince apprend à San Antonio le contenu de sa mission : il s'agit de retrouver un trésor perdu, celui de Ceausescu, qui l'avait lui-même volé au Shah d'Iran, un ami de Soliman. Le fameux trésor d'Izmir (des bijoux et des pierres précieuses par milliers) a disparu lors de l'exécution de Ceausescu. Celui-ci, pensant organiser sa fuite, l'avait confié à son fidèle Tiarko afin qu'il aille le déposer en lieu sûr en attendant l'arrivée de son propriétaire. Mais Tiarko, tenté par cette immense fortune, et comprenant que le dictateur roumain avait peu de chance d'échapper à la vengeance populaire, trahit son chef et s'enfuit avec les bijoux. Mais il ne tarda pas à être arrêté, et le trésor fut restitué à la Roumanie, tandis que Tiarko échappa à l'extradition et s'exila en Angleterre. San Antonio, allias Tiarko, doit donc remettre la main sur le trésor en Roumanie, et le rapporter à son employeur, qui compte sur ses connections avec son ancien pays. ..

Les eunuques ne sont jamais chauves (San-Antonio #164)

Les Éditions Fleuve Noir ont longuement hésité avant de publier cet ouvrage. Car les événements qu'il retrace sont rigoureusement authentiques et mettent en cause l'épouse d'un ministre. L'aventure survenue à cette courageuse femme est hors du commun, c'est pourquoi, seule une acceptation de sa part pouvait nous décider à éditer ce livre. Ce consentement héroïque, elle nous l'a donné sans réserve. Nous prions donc Mme Alexandre-Benoît Bérurier de trouver ici l'expression de notre admiration et de notre reconnaissance.

Aux frais de la Princesse: roman matelassé

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