Aux frais de la Princesse: roman matelassé

La vérité ? Rarement je suis passé aussi près de la grande faucheuse que dans ce book. Un tout petit peu plus, c'était " bon suaire, m'sieurs-dames " sur l'air des lampions. Et tout ça, tu veux que je te dise ? A cause d'une gentille opticienne qui n'avait pas mis de culotte pour faire sa vitrine. Nous autres tringleurs, on est peu de chose, tu sais ! Pendant que j'y pense : n'en parle pas à maman, elle se ferait du mouron. Tu connais Félicie !...

Mesdames, vous aimez "ça"

C'est beau, un porte-jarretelles!
C'est musical.
Y'en a qui préfèrent la guitare électrique, libre à eux, tout le monde peut pas avoir ma santé.
Moi, le collant, j'admets pour les danseurs à la rigueur. Mais reconnais qu'un frangine, son triangle de panne est beaucoup mieux en situation sous les branches d'un porte-jarretelles en fleurs, non?
La couleur de çui d'ici j'te la dirai pas, t'as qu'à m'acheter; pour le prix que je coûte, à l'heure d'aujourd'hui, ça vaut même pas la peine de m'emprunter.
D'autant que dans ce gros book il est pas question que de porte-jarretelles.
Y'a aussi le reste.
Et crois-moi, ce sont de beaux restes, tu verras!

Concerto pour porte-jarretelles

Commençant à Paris chez une "amie" de Bérurier, l'intrigue, amorcée par un brave paysan de la France très profonde, va se transporter à Genève où Marie-Marie joue un jeu étonnant. En compagnie de Béru et de la fine équipe, San-Antonio poursuivra son enquête dans les étendues glaciales du grand Nord canadien. Il finira par retrouver Paris où le Vieux rabâche à l'envi le superbe hommage posthume qu'il lui a dédié et qu'il a déclamé devant les sommités de l'Etat.

Ma cavale au Canada

Ma Félicie chérie, Je t'écris d'Istanbul où je vis des choses que tu auras du mal à croire lorsque je te les raconterai. Jamais, de toute ma carrière, je n'aurai eu tant d'ennemis sur le dos à la fois. On peut dire que je bois le calife jusqu'à l'hallali ! Je travaille en " poule " avec Violette, une nouvelle inspectrice " formée " par le Vieux. Béru a complètement défoncé le fondement d'une employée du consulat. Mathias a les poches bourrées de gadgets qui ridiculiseraient James Bond. Quant à Jérémie Blanc, il devient raciste ! Mais comme dit Violette : " L'un dans l'autre, on s'en sort. " Je ne me souviens pas si, la dernière fois que tu m'as fait une blanquette, tu avais bien mis un jaune d'oeuf dedans ? Le mieux est que tu m'en refasses une autre quand je rentrerai. En attendant, je Bosphore ! Grosses bises, Ton fils pour la vie. Antoine.

Bosphore et fais reluire

Deux ivrognes et un clébard, voilà tout ce dont je dispose pour démarrer mon enquête aux U. S. A. Les deux poivrots ont pour noms Bérurier et Pinaud et le chien est un gentil boxer, baveur à souhait ! L'Empire State Building aux pieds de Béru, il faut avoir vu ça ! Mais je vais en voir bien d'autres au milieu de la pègre new-yorkaise. Mes acolytes boivent, mais c'est naturellement votre bon San-Antonio qui va trinquer.

Tu vas trinquer, San-Antonio (San-Antonio #30)

Ceux qui n'ont jamais vu un individu manger tour à tour : « ... une semelle de chaussure, un crapaud vivant, une selle de vélo, une corne à poudre, une autre de chef de gare, un écureuil empaillé et un cadran solaire... » n'ont jamais vu Bérurier dans le plus extraordinaire numéro de boulimie de tous les temps ! Ceux-là ne peuvent pas non plus imaginer le fabuleux San-Antonio tout en haut d'une grande échelle, occupé à... peigner la girafe.

En peignant la girafe

Sous le soleil de Juan-les-Pins, les vacances de San-Antonio commencent bien ! Le pianiste du dancing qui claque au bastringue ; la charmante progéniture d'un armateur grec qui se fait ratisser par un rafiot... Et pas un soupçon de lien entre les deux macchabs. À moins que... Y'a bien la Julia Delange et son corps à tomber ! Le commissaire ne sait plus que penser. Et d'agapes en guêpières, gare aux fines mouches !

San-Antonio : du sirop pour les guêpes

On retrouve le commissaire San Antonio en vacances à Palerme, lancé dans une entreprise de séduction auprès de Yuchi, une touriste allemande. Alors qu'ils partent faire un romantique tour de la ville en calèche, et que la promenade vire rapidement aux olympiades du sexe, San Antonio et Yuchi réchappent de peu à deux tentatives de meurtres. Attaqué par des motards armés de mitraillettes qui les poursuivent dans une ruelle isolée, ils trouvent refuge dans la crypte d'une vieille église, au milieu des os et des squelettes des catacombes. Mais alors qu'il se croit tiré d'affaire et qu'il laisse Yuchi regagner son bateau de croisière, San Antonio est à nouveau poursuivi, par la police cette fois. Il se cache chez une vieille aristocrate nymphomane, qui n'hésite pas à abuser de lui en échange de ses services. Puis il embarque sur le Thermos, le bateau de croisière de Yuchi, à qui il a fait croire qu'il désirait soudainement faire partie du voyage, sensible à ses charmes – alors qu'en fait il semble qu'il ait déjà prévu depuis longtemps de monter à bord, pour une mission pour l'instant inconnue. D'ailleurs, en embarquant, il distingue accoudé au bastingage le fidèle Béru, qui fait comme si de rien n'était tout en lui envoyant un imperceptible signe de reconnaissance. Mais leur mission se trouve perturbée par le meurtre d'Eloi Prince, un vieil homosexuel, ancien diplomate, qui semblait avoir des révélations à faire à San Antonio, qu'il avait d'ailleurs reconnu malgré sa couverture de touriste. Et puis, tandis que le commissaire mène aventure sur aventure avec toutes les plus belles passagères du bateau, l'affaire se corse. La commandant du Thermos reçoit des menaces de terroristes qui veulent faire sauter le bateau, à moins de recevoir une gigantesque et absurde rançon...

Aux frais de la Princesse: roman matelassé

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