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Le bon Dieu sans confession - Mélanges offerts à Yvon Tranvouez
Publié par PU Rennes, le 21 avril 2005
373 pages
Les compromissions de l'épiscopat avec le régime du maréchal Pétain constituent l'un des faits majeurs du catholicisme français au vingtième siècle. Elles né sauraient être analysées dans la seule chronologie de l'Occupation, ni sans tenir compte de l'identité longue d'une génération au pouvoir durant trente ans dans l'Église. Celle-ci s'est en effet construite autour d'un événement-matrice - la Grande Guerre - et d'un acte de naissance - la condamnation de l'Action française voulue par Pie XI. À ce titre, les années 1930 avaient connu un profond renouvellement du corps épiscopal ; mieux intégré dans la République du fait de son identité " ancien combattant " et régénéré par le programme de conquête de l'Action catholique spécialisée. L'avènement de Pétain brisa cet équilibre. Il effaça la libération romaine de 1926-1927 en faisant des prélats des notables du régime autoritaire et nationaliste. La Libération créa un sérieux contentieux avec la République sur la question de l'épuration hiérarchique, perçue par les intéressés comme une remise en cause injuste de leur honneur patriotique. Le maréchalisme obsidional des évêques qui trouva à s'exprimer sous la IVe République constitua le symptôme du vieillissement prématuré de cette élite. Les crises d'autorité de la période préconciliaire, la défense scolaire et la difficulté de s'inscrire dans le renouvellement missionnaire révélèrent également un essoufflement, avant que Vatican II ne représente la fin mise en scène de cette dernière génération de Princes de l'Église. Après ce constat d'unité, l'ouvrage comparatiste de Frédéric Le Moigne n'oublie pas de souligner les points de rupture d'individualités par rapport au groupe (continuité de la reconnaissance héroïque à la Libération, liens avec la démocratie-chrétienne, lucidité durant la guerre d'Algérie). Se détachent parmi les 73 prélats étudiés certains portraits symboles d'un catholicisme très visible dans les manifestations régionales et nationales. Ils ont pour nom :, Cazaux, Feltin, Martin, Petit de Julleville, Roques, Suhard...
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