La ville, vers une nouvelle définition ?

Pas de société sans rites, mais dans la nôtre ils sont souvent déchus, sclérosés, folklorisés. Pourtant, là aussi se cache sans doute une réserve de sens. Pour le comprendre il faudrait une pluralité d'approches. Celles retenues dans ce volume, fruit d'une session théologique tenue en mars 1995 à l'Ecole des sciences philosophiques et religieuses des Facultés universitaires Saint-Louis, peuvent y introduire. L'anthropologue voit surgir ce que le rite opère : tisser ou restaurer des liens vitaux. L'exégète mesure la différence des rituels chrétiens, dont la référence inclut essentiellement la mémoire de l'événement libérateur. Le sociologue montre la persistance du champ rituel dans la religiosité dite populaire et le bricolage des " liturgies séculières ". Le théologien souligne la tension entre l'extériorité des rites et la responsabilité personnelle. L'indicatif de l'action rituelle tend vers l'impératif de l'éthique.

Le rite, source et ressources

L'espace et le chemin, le temps et la progression vers un centre, un " haut lieu " : les pèlerinages structurent l'existence croyante, que ce soit dans la Bible et la tradition chrétienne, dans l'islam ou l'hindouisme. En marche vers l'Autre ou vers soi, le pèlerin se donne ou se découvre une " orientation " spirituelle autant que spatiale. La vie pèlerine est expérience collective et personnelle, marche sur les routes et démarche intérieure. En voici quatre explorations. Le regard de l'anthropologue, en ouverture, aide à comprendre et apprécier ensuite les apports des diverses religions.

Pèlerinage et espace religieux

Villes et transactions sociales (hommage au professeur jean remy)

Dans une société en mutation rapide, les comportements rituels des groupes et des individus sont en pleine évolution. Religieux ou profanes, ils sont tantôt appréciés parce qu'ils nourrissent la mémoire collective, et tantôt rejetés comme contraignants ou routiniers. Des rites sociaux naissent et se développent, ou déclinent et disparaissent. Les rites chrétiens n'échappent pas à cette évolution. L'homme est demandeur et capable de gestes symboliques, qui dépassent l'utilité. Quelle place l'agir symbolique a-t-il dans la construction de l'identité personnelle et dans la structuration de l'appartenance sociale ? Quelle est la portée des rites religieux ? En particulier, comment comprendre aujourd'hui les sacrements chrétiens dans le foisonnement des pratiques rituelles ?

Des Rites Et Des Hommes. Regards D'Anthropologie Et De Theologie

Pas de société sans rites, mais dans la nôtre ils sont souvent déchus, sclérosés, folklorisés. Pourtant, là aussi se cache sans doute une réserve de sens. Pour le comprendre il faudrait une pluralité d'approches. Celles retenues dans ce volume, fruit d'une session théologique tenue en mars 1995 à l'École des sciences philosophiques et religieuses des Facultés universitaires Saint-Louis, peuvent y introduire. L'anthropologue voit surgir ce que le rite opère : tisser ou restaurer des liens vitaux. L'exégète mesure la différence des rituels chrétiens, dont la référence inclut essentiellement la mémoire de l'événement libérateur. Le sociologue montre la persistance du champ rituel dans la religiosité dite populaire et le bricolage des « liturgies séculières ». Le théologien souligne la tension entre l'extériorité des rites et la responsabilité personnelle. L'indicatif de l'action rituelle tend vers l'impératif de l'éthique.

La ville, vers une nouvelle définition ?

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