Est-il courageux ou inconscient ? Alors qu'il instruit le procès d'une terroriste des Brigades rouges, le juge Colnaghi refuse toute protection policière. Pour cet homme à la brillante carrière et aux origines modestes, une seule chose compte : comprendre la violence qui ronge l'Italie et brûle les ailes de sa jeunesse. Car cette violence fait écho à celle qui a tué son père quarante ans plus tôt...

Mort d'un homme heureux

Karkadan, rapper tunisino. Kamal, giocatore di cricket dello Sri Lanka, portinaio per campare. José e Milca, editori peruviani a piazzale Loreto... Un viaggio in otto fermate affidato alla penna di un giovane scrittore di grande talento: i capitoli del libro sono intervallati da un racconto ambientato sull'autobus numero 56, che percorre avanti e indietro via Padova, una della vie più multietniche di Milano. Come scrive Giorgio Fontana:"Questa è una via che racconta una storia a ogni passo, e ogni storia è fatta di un colore diverso". Dall'autore vincitore del Premio Campiello 2014 con il romanzo "Morte di un uomo felice".

Babele 56

A soixante-cinq ans, Roberto Doni est substitut du procureur général à Milan et il aimerait finir sa carrière en beauté: issu de la bonne bourgeoisie, passionné de musique classique et grand amateur des tableaux de Georges de La Tour, sa vision de la justice n'admet aucun compromis. Jusqu'au jour où Elena Vicenzi débarque dans son bureau, lui apportant des indices qui innocenteraient un jeune Maghrébin, accusé d'un procès en appel où Doni est procureur. Convaincu par l'enthousiasme et la fraîcheur de cette journaliste free-lance qui réveillent en lui d'anciennes passions, le magistrat accepte de sortir des sentiers battus. Son enquête le conduira dans un monde qui lui était inconnu, celui de la banlieue milanaise multiethnique, débordant d'une vitalité parfois désespérée. Après bien des détours et de multiples conversations avec la journaliste et les témoins qu'elle lui a présentés, le jour du procès arrive enfin. Efficace et élégant, ce roman nous offre aussi une réflexion très originale sur les rapports entre justice, loi et vérité.

Que justice soit rendue

Milan 1963 : le boom économique accélère le pouls de la ville. Carla Cerati enregistre les changements en cours : de la gare centrale, les émigrants se dispersent vers les banlieues. De nouveaux quartiers et de nouvelles habitudes apparaissent. Milan devient la capitale de la consommation, avec ses grands magasins qui prêchent un autre mode de vie. Mais il y a aussi la ville qui pratique le rituel immuable de la Scala, et une nouvelle bourgeoisie représentée lors des inaugurations et des cocktails. Puis vient la grande saison politique, avec les manifestations étudiantes et les ouvriers qui sortent des usines pour protester. Les photographies de Carla Cerati prennent alors une tournure plus sociale et politique. L'enterrement de Roberto Franceschi en 1973 marque la fin d'une période de ferveur devenue légendaire. Carla Cerati en a été, par ses photographies, l'un des principaux témoins.

Mort d'un homme heureux

Résumé

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