Chirac flippe

Duo à l'Élysée

Pendant quarante ans, le Beauf a été la figure incontournable de l'univers de Cabu, incarnant le Français râleur, raciste, grossier, réactionnaire.
Dans les années 1990, le dessinateur fait naître un nouveau personnage, un beauf d'un autre genre qui déteste son prédécesseur. Affublé d'un catogan et d'une barbe de trois jours, il se veut « branché », fume le cigare, travaille dans la pub et, rivé à son téléphone portable, il sait mieux que quiconque capter l'air du temps. Si le monde en est là, c'est bien grâce à lui ! Il aime le luxe et boit du champagne light. Il se revendique écolo tout en conduisant un 4 × 4 ! C'est lui, le Nouveau Beauf, un personnage à hurler de rire. comme Cabu les aimait.

Plus de 250 pages réunissant strips, BD et dessins d'humour, ainsi que des crayonnés et beaucoup d'inédits !

Le nouveau beauf ; intégrale

Pour les prisons, c'est l'année noire. Une série de crimes atroces à Nîmes, à Clairvaux, à Lyon prépare l'explosion. Puis c'est la révolte qui, soudain, met en pleine lumière, l'échec accablant d'un système qui, sacrifiant toute réforme à l'obsession de l'évasion, n'a produit que du désordre et encore des crimes. Deux journalistes ont voulu aller au bout de ce monde crépusculaire. Ils ont interrogé tous les protagonistes : ceux qui, par leurs arrêts, remplissent les prisons, ceux qui gardent les prisons, ceux qui y sont ceux qui en sortent et qui, une fois sur deux, vont y retourner. Des salons dorés de la Chancellerie au mitard des Centrales, ils ont surpris une réalité absurde et honteuse qu'ils livrent ici dans un récit plein de bruit et de fureur. Au-delà des grandes affaires de sang, ils décrivent un monde de souffrance, de mépris et de violence, un univers qui, au nom de la loi, vit en marge des lois, une société sans pitié qui a ses règles, ses mours, son langage, sa poésie. Monde à part ? Oui mais... En 1971, plus de cent mille Français sont passés par les prisons. Quelques criminels, certes, mais surtout des imprudents ou même des innocents écroués sur un soupçon. La prison, chacun de nous peut s'y retrouver demain.

Le crépuscule des prisons

1000 kilomètres de tape-cul, 100 000 nids de poules, 100 millions de vaches sacrées, 1 milliard de Ganesh, 3 millions de divinités, 100 000 nettoyeurs d'oreilles, 56 bombes atomiques, 120 langues régionales, 4 castes, encore quelque maharadjahs et 3 touristas !

Cabu en Inde

Le nez de Dorothée

Les citoyens anonymes vivent des aventures hors du commun qui ne sont que très rarement médiatisées. Cabu, Catherine, Charb, Honoré, Jul, Luz, Riss, Tignous et Wolinski, les dessinateurs de " Charlie Hebdo " ont choisi de les mettre en scène dans le cadre de faits divers aussi sanglants qu'absurdes. " C'est la faute à la société " est un ouvrage qui fera regretter aux sociologues d'avoir fait des études...

Charlie Hebdo, c'est la faute à la société

Cabu aime le jazz, le "jazz qui déménage", celui qui transporte, pas celui qui "donne envie de se jeter dans la Seine" ! Et quand il swingue, Cabu dessine, parfois dans le noir, souvent debout, de préférence en rythme, le pied battant la mesure. Ses premiers reportages musicaux, pourtant, il les fait pour Hara-Kiri dans des cabarets parisiens où se produisent les jeunes chanteurs de l'époque (Brel, Boby Lapointe, Gainsbourg...). Mais, à la mélancolie de la chanson française, il préfère de loin la joie de vivre du swing, de Trenet aux jazzmen américains. C'est plus tard, notamment pour Charlie Hebdo, qu'il commence à arpenter les festivals et les salles de concert, rencontrant les personnages mythiques du jazz comme Cab Calloway, Lionel Hampton, Count Basie, Duke Ellington... Ce recueil, à travers des centaines de dessins et de nombreux reportages réalisés depuis cinquante ans, nous dévoile le parcours de Cabu dessinateur de jazz. On le découvre ici reporter musical, chroniqueur radio sur TSFJAZZ avec Laure Albernhe, dessinateur de pochettes de disques. Témoin de l'époque des monstres du jazz aujourd'hui disparus, Cabu nous livre ici un morceau d'histoire et un hommage au swing.

Cabu Swing - Souvenirs & carnets d'un fou de jazz

Toute l'effervescence de mai 68 vue à travers l'idéalisme tendre de Cabu Dans les années 1960, Cabu crée dans les pages de Pilote le personnage du Grand Duduche. Cet étudiant lunaire, amoureux transi de la fille du proviseur, déjà écolo, est en lutte permanente contre les professeurs, Belphégor le pion, la police, les parents... bref, contre tout ce qui peut ressembler, de loin ou de près, à une forme d'autorité. Et il n'est guère étonnant qu'il ait pris part à l'effervescence de mai 68 qui secoua la France ! Ce moment de grands bouleversements culturels, ces espoirs des lendemains qui chantent où l'on a cru que tout était possible, Cabu l'a senti, l'a vécu de l'intérieur. Il nous le fait revivre à travers le regard tendre et idéaliste de son personnage fétiche. A l'occasion du cinquantenaire des événements de mai 68, les éditions Glénat publient une compilation inédite de ces pages du Grand Duduche signées Cabu. Supervisée par le journaliste Jean-Marc Vidal, cette sélection de planches sera augmentée d'un appareil critique d'une vingtaine de pages remettant en perspective la bande dessinée dans le contexte historique et ses résonnances avec la vie personnelle et artistique de Cabu.

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