Œuvre romanesque, #3

Célestine entre dans sa nouvelle place de femme de chambre, en province, au service de M. et Mme Lanlaire et aux côtés de la cuisinière Marianne et du palefrenier Joseph. Elle se souvient de ses anciens maîtres, comme ce vieillard fasciné par les bottines, ou cette vieille femme qui va s'encanailler, ou encore cette épouse qui attend chaque nuit d'être honorée par son mari. Célestine est mise au courant de tous les ragots de la ville par les autres servantes: Madame est une femme acariâtre et Monsieur, coureur de jupons, se laisse dominer par elle. Leurs voisins - un vieux capitaine et sa servante, Rose, qui lui sert de maîtresse - les détestent. À la nouvelle de la mort de sa mère, Célestine se remémore son enfance et sa première expérience amoureuse. Monsieur entreprend Célestine, qui le repousse...

Le Journal d'une Femme de Chambre

De son enfance retorse jusqu'au poste de secrétaire d'un vieil évêque qu'il mène à sa guise, en passant par le séminaire où il terrifie ses frustes condisciples échappés des travaux des champs, l'abbé Jules aura fait parler de lui . Jamais en bien.


Y a-t-il un coeur sous cette soutane ? On hésite .. . Provocateur, mystificateur, blasphémateur, l'abbé est aussi capable de contrition, mais d' une telle franchise, d'une telle violence qu'on la redoute autant que le reste. «T'z'imbéé ... ciles !» éructe-t-il pour peu qu'on le contrarie, grotesque et fulminant, solitaire et pathétique.


Derrière la charge féroce - contre la Fille aînée de l'Église façon fin XIXe , contre une hypocrite bourgeoisie provincale - , si hénaurme qu'elle déclenche le rire autant qu'elle peut laisser de sombres impressions, une compassion vraie éclaire le roman d'Octave Mirbeau, compassion qui prend toute sa force de sembler involontaire. L'abbé Jules, grand corps gauche doté de trop d'énergie, érotomane et ascète, en est le grand bénéficiaire. Et son génial «T'z'imbéé .. . ciles !» finit par rendre un son des plus fraternels .

L'Abbe Jules

Oeuvre romanesque t2

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Der erotische Roman "Tagebuch einer Kammerzofe" von Octave Mirbeau handelt von den mitunter perversen Erlebnissen (mit vereinzelten BDSM-Elementen) der Kammerzofe Celestine, welche die Protagonistin im Rahmen ihres Dienersdaseins bei mehreren Mitgliedern der großbürgerlichen Familie Lanlaire beobachtet.

Sie kritisiert offen die feine Gesellschaft der Fin de Siecle-Epoche und deren Doppelmoral. Sie genießt erotische Eskapaden mit ihren Herrschaften, demonstriert ihr devotes Verhalten (Zitat aus Kapitel 12 über ihre Affäre mit Xavier: Ich hätte mich ihm unterworfen, wie ein Tier, ich hätte mich ergeben.) und findet schließlich ihr Liebesglück mit dem sadistischen Gärtner und mutmaßlichen Mörder Joseph (Zitat aus Kapitel 14 über ihre Gefühle zu Joseph: Er hat von meinen Gedanken Besitz genommen, sein Wesen hat mich gefangen, es beherrscht mich. Dabei stellt sich abwechselnd Verwirrung, Begeisterung oder Angst ein. Ich bin mir der Gefahren, mit diesem Mann verheiratet zu sein oder auch nur mit ihm zu leben, bewußt. Ihm ist vieles, wenn nicht geradezu alles zuzutrauen, und über seine Vergangenheit wird er mich niemals aufklären. Aber dieses geheimnisvolle Dunkel zieht mich an, fasziniert mich, es ist wie ein Taumel, der mich zu ihm zieht. Zum Guten oder zum Bösen? Joseph wird es einmal zu etwas bringen. Was will er von mir? Was glaubt er aus mir zu machen? Wird er mich, ohne mich zu orientieren, als Werkzeug für seine Pläne gebrauchen? Oder als Spielzeug für seine Leidenschaften?). Ihre Liebesbeziehung ist von ersten D/s-Anteilen als Herr-Sklavin-Paar geprägt.

Dies ist die digitale Reproduktion der Originalausgabe von 1901.

Tagebuch einer Kammerzofe

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Les Vingt et un Jours d'un neurasthénique est un « roman » publié en 1901. Poursuivant sa déconstruction du genre romanesque, Mirbeau y juxtapose une cinquantaine de contes cruels parus dans la presse depuis quinze ans. Loin d'essayer de camoufler les coutures, il lie artificiellement les récits au moyen d'un terne narrateur, Georges Vasseur, qui fait une cure de trois semaines dans une ville d'eaux des Pyrénées - non nommée, mais qui n'est autre que Luchon. Il a deux fonctions : d'une part, il distribue la parole au hasard des rencontres ; et, d'autre part, il projette sur le monde sa propre neurasthénie, qui le transfigure d'une manière expressionniste avant la lettre. Ce refus d'une composition suspecte de finalisme est une façon de faire comprendre et sentir la contingence universelle.
Octave Mirbeau (1848-1917) est un écrivain, critique d'art et journaliste français. Il connaît une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques, ce qui n'est pas commun.

Œuvre romanesque, #3

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