Histoire de la renaissance

Questo straordinario affresco disegna l'evolversi di un atteggiamento pessimistico e punitivo riguardo alla vita terrena, diffusosi in Europa fra il Trecento e il Settecento. Delumeau ne scorge l'origine negli ideali ascetici, nel «contemptus mundi», nel tetro senso del peccato e della fragilità umana che dall'ambiente monastico medievale si allargano nella società grazie a quella che l'autore definisce una «pastorale della paura», ossia una pervasiva pedagogia attuata dalle prediche, dai libri di edificazione, dall'iconografia macabra; una pedagogia del resto parallela alla terrificante serie di calamità e orrori bellici che punteggiarono e atterrirono quei secoli, e dovettero apparire altrettante punizioni in cerca di una colpa.

Le péché et la peur : La culpabilisation en Occident, XIIIe-XVIIIe siècles

Depuis plus de vingt siècles, constate Jean Delumeau, la Passion de Jésus n'en finit pas de fasciner : elle nourrit la foi des croyants, interroge les historiens, inspire les artistes. Elle se voit représentée à l'écran à travers les films de Pasolini, Zeffirelli ou plus récemment de Mel Gibson. Mais que s'est-il réellement passé au cours de ces jours à l'intensité exceptionnelle qui s'achevèrent par la mort de Jésus ? Que disent vraiment les Evangiles ? Qui est vraiment responsable de la condamnation de Jésus ? Peut-on dire que les textes évangéliques nourrissent l'antisémitisme ? Et puis, la Passion comporta-t-elle ce déferlement de violence que certains mettent en avant ? Des questions sur lesquelles Gérard Billon apporte ses compétences de bibliste. Que penser plus largement, alors, du modèle religieux proposé par une certaine vision de la Passion ? N'a-t-il pas trop souvent favorisé un christianisme du dolorisme, à travers les représentations du supplice de la croix, au détriment de la joie de la Résurrection ? Avec le regard de l'historien et la conviction du croyant, Jean Delumeau invite à retrouver, par-delà les images, le visage positif du christianisme.

Jésus et sa passion

Que reste-t-il du paradis ? est le troisième et dernier volet de la trilogie consacrée par Jean Delumeau au Paradis. Les hommes du Moyen Age l'imaginaient comme une ville aux murs d'or, un royaume des cieux où les élus contemplaient Dieu et connaissaient le bonheur éternel. Un lieu dont les visionnaires ont donné de surprenantes descriptions et dont les beautés ont inspiré pendant des siècles enlumineurs, peintres, sculpteurs et musiciens. Reprenant l'histoire des représentations du paradis, l'auteur nous montre comment celles-ci ont perduré, alors même que l'idée du paradis s'effaçait, pour finir par dessiner les contours de l'utopie, puis de la société idéale.
Ainsi, alors que le paradis s'éloigne peu à peu de la terre, le ciel se déconstruit, mais non l'au-delà que les croyants définissent désormais comme une « utopie », c'est-à-dire comme un non-lieu, et aussi comme une nouvelle vie où les hommes se retrouveront près d'un Dieu d'amour, dans une fraternité universelle. Jean Delumeau achève ainsi sa nouvelle enquête historique par une méditation sur l'espoir d'aujourd'hui.

Histoire du paradis tome 3 - que reste-t-il du paradis ?

« la rome du xvie siècle a été une extraordinaire réussite. mais a-t-elle été le reflet fidèle du message qu'elle désirait transmettre ? » c'est la question que pose jean delumeau tout au long de ce voyage dans la rome du xvie siècle à laquelle il nous initie. nous découvrons avec lui les rues et les monuments, les habitants riches et pauvres, leurs fêtes et leurs malheurs, mais aussi le prince et ses ressources, la chambre apostolique dont il épluche les comptes, les banques, les impôts et les papes. exploration d'une ville unique, faite de splendeurs et de contradictions, dans un des moments clés de son histoire.

Rome au XVI siècle

Faire avouer le pécheur pour qu'il reçoive du prêtre le pardon divin et s'en aille rassuré: telle a été l'ambition de l'Eglise catholique, surtout à partir du XIIIe siècle, lorsqu'elle a rendu la confession privée obligatoire chaque année et qu'elle contraint à l'aveu détaillé de tous les péchés mortels. En prenant ces décisions l'Eglise romaine ne mesurait sans doute pas quelle avalanche de problèmes elle allait déclencher. A l'Age classique, la pratique pénitentielle suscita des débats qui passionnèrent Pascal, Boileau et Bossuet. Confidence volontaire des péchés ou aveu autoritairement décrété? Morale de la compréhension ou rigidité élitiste? Les débats furent vifs. Ils subsistent toujours. Quel fut le comportement réel des confesseurs? Comment les chrétiens vécurent-ils cette obligation de la confession? Les conseils d'écoute bienveillante donnés aux confesseurs renvoient indiscutablement à la difficulté psychologique de l'aveu, en particulier celui des péchés sexuels. La confession a voulu rassurer, mais c'était après avoir inquiété le pécheur. Elle a affiné la conscience, fait progresser le sens des responsabilités, mais elle a aussi suscité les maladies du scrupule et fait peser un joug très lourd sur des millions de fidèles. La confession des péchés, qui n'a d'équivalent dans aucune autre religion, bouleversa le vécu religieux. Aujourd'hui encore nous restons marqués par cette formidable contribution à la connaissance de soi. Jean Delumeau, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, est l'auteur de nombreux ouvrages, dont La Peur en Occident (Fayard, 1978), Le Péché et la Peur (Fayard, 1983), Rassurer et protéger (Fayard, 1989).

L'Aveu et le pardon - Les difficultés de la confession (XIIIe-XVIIIe siècle)

Paura degli spiriti dei morti. Paura delle tenebre. Paura delle tempeste. Paura delle bestie feroci. Paura del mistero femminile. Paura di sciagure, carestie, cataclismi, epidemie. Paura dell'ira di Dio, dell'apocalisse. E allora dagli all'untore. E allora avanti con la caccia alle streghe. L'uomo ha sempre avuto bisogno di individuare qualcuno da temere (e punire) per dominare l'angoscia ancestrale. La paura ha governato la storia umana nei secoli dei secoli. Jean Delumeau scrive la storia della paura in Europa tra xiv e xviii secolo: indaga le attrezzature mentali della società preindustriale e scova una nebulosa anonima, onnipresente e persistente che, in forme più o meno consapevoli, ha costituito il basso continuo, il nerbo dei modelli di comportamento - in breve, la radice di tutte le pratiche culturali dell'Occidente. Perché la paura è un dispositivo essenziale per sottrarsi ai pericoli e sfuggire provvisoriamente alla morte; ma protratta all'infinito e nell'indefinito diventa una minaccia per l'equilibrio psichico individuale e collettivo. Come controllarla? Frammentandola; fabbricando paure particolari; oggettivando l'angoscia. Passando da un sentimento viscerale ingovernabile a un nemico dotato di volto e nome. I detentori del potere della civiltà europea stesero così l'inventario dei mali che Satana era capace di provocare e la lista dei suoi agenti: musulmani, ebrei, eretici, donne, e soprattutto streghe, maghi, uomini neri. Fu tranquillizzante pensare la peste come un flagello mandato da Dio per punire l'umanità peccatrice. Fu la soluzione al trauma collettivo. La paura in Occidente è il saggio magistrale e perturbante con cui Jean Delumeau sonda questa corrente sotterranea della storia umana. Una ricerca che ricorre alla più ampia messe di fonti e si avvale degli strumenti che le più diverse discipline - dalla storiografia alla psicologia alla sociologia - hanno offerto a chi intenda verificare la genesi delle nostre mentalità, cultura, idee. Una lezione necessaria per comprendere l'immaginario contemporaneo.

La paura in Occidente - Storia della paura nell'età moderna

L'histoire est fille du présent : le regard de nos contemporains sur le passé est profondément lié à leurs préoccupations actuelles. Les méthodes changent également. Les progrès de la science historique, les bouleversements socioculturels récents et plus précisément les évolutions survenues au sein des Églises conduisent à une relecture du passé chrétien. L'histoire religieuse classique s'est ainsi complètement renouvelée en une quinzaine d'années : les recherches actuelles ou récentes font la place la plus large à la sociologie et à l'anthropologie rétrospectives ; elles ont permis de mieux connaître, au-delà des cadres et du fonctionnement de l'institution, la vie religieuse des individus et des groupes. Ces progrès sont le fruit d'approches convergentes : s'intéressant avant tout aux comportements concrets des hommes, cette recherche glane dans de multiples champs : la vie du couple et de la famille, les lectures, les fêtes, les attitudes quotidiennes l'intéressent autant que l'histoire de l'Église au sens traditionnel du terme. La moisson est désormais assez abondante pour que le moment soit venu de faire le point : tel est le but de ce livre.

Les hommes, l'Église et Dieu dans la France du XVIIIe siècle

En dépit, ou peut-être en raison de la déchristianisation de notre époque, l'histoire religieuse est l'un des domaines de recherches les plus florissants. Ce livre qui vient clore les années d'enseignement de Jean Delumeau au Collège de France réunit les témoignages de vingt-cinq historiens chrétiens dont les travaux sont orientés sur le passé de l'Eglise. A travers leurs divers engagements, ils évoquent les exigences réciproques de leurs convictions religieuses et de leur discipline, montrant comment leur familiarité avec l'histoire du christianisme a influencé leurs prises de position de croyant. Loin d'être incompatibles, la foi et l'histoire peuvent et doivent s'enrichir. L'avenir du christianisme lui-même n'est-il pas lié à sa réconciliation avec la modernité, c'est-à-dire avec l'esprit scientifique .et la tolérance?Ont participé à cet ouvrage : Marcel Bernos, Alain Cabantous, Pierre Chaunu, Gérard Cholvy, Bernard et Monique Cottret, Jean Delumeau, Alexandre Faivre, Jacques Fontaine, Michel Lagrée, François Lebrun, Nicole Lemaitre, Marc Lienhard, Jean-Pierre Massaut, Georges Minois, Michel Mollat du Jourdin, Pierre Pierrard, Claude Prudomme, Jean Quéniart, Francis Rapp, René Rémond, Pierre Riché, Claude Savart, Marc Venard, Bernard Vogler.

Histoire de la renaissance

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