Le Voyageur (Gargouilles, #1)

Denis-Pierre Filippi

46 pages

Résumé

Une gargouille, ça va. Mais toute une bande, bonjour les dégâts ! Surtout si elles se mettent à vous adresser la parole sans crier gare en hurlant qu'elles ont "un vol de griffons à faire atterrir". Demandez un peu au jeune Grégoire ce qu'il en pense… Au début de cette histoire, il n'était qu'un petit garçon comme les autres. La vie s'écoulait, paisible, entre la famille (malgré les cadeaux souvent redoutables de la tante Agathe) et l'école. Seulement, le jour où ses parents ont eu l'idée de déménager, le quotidien s'est mis à dérailler. Surtout qu'ils n'ont rien trouvé de mieux que de s'installer juste en face d'une collégiale. Vous savez, le genre de vieille bâtisse qui ressemble vaguement à une église. Avec, justement, des gargouilles installées un peu partout, reconnaissables à leur air de ne pas y toucher. Un soir, Grégoire découvre sous une latte du parquet de sa chambre un drôle de talisman d'où s'échappe une lumière verdâtre. Il ne le sait pas encore, mais il vient de mettre la main sur un véritable passeport pour l'aventure. Dans quelques minutes, il va se retrouver projeté quelques siècles en arrière, avec des pouvoirs magiques en guise de bagages – et, ce qui ne gâche rien quand on est encore écolier, la pratique courante du grec ancien. Cool non ? Les gobols et autres dragons n'ont qu'à bien se tenir...« Ce premier volume des aventures du jeune Grégoire ravira sûrement petits et grands. Voilà un conte bourré de tendresse et de joie de vivre, où le fantastique le plus inattendu se niche derrière les recoins du quotidien le plus désarmant de banalité. En plus, le graphisme très contemporain – on se croirait dans un dessin animé d'aujourd'hui – et les couleurs sont un vrai régal pour l'œil. Le scénariste, Filippi, est depuis quelques albums passé maître dans l'imagination de mondes merveilleux : on lui doit notamment Un drôle d'ange gardien, Le Livre de Jack et Le Livre de Sam. Quant au dessin d'Étienne, il est carrément jubilatoire, mélange de fantaisie et de douceur qui colle à merveille au récit et à la personnalité de Grégoire. À la fin, ce petit bonhomme sympa comme tout est bien content de retrouver sa console de jeux. Tout de même, il vient de vivre une sacrée aventure… Mais il n'a guère le temps de se laisser aller à la rêverie : voilà sa maman qui fait irruption dans sa chambre. Car aujourd'hui, dans son vrai monde à lui, c'est la rentrée des classes. Franchement, c'est à se demander laquelle des deux réalités est la plus enviable... »--Gilbert Jacques