Публицистическое произведение, впервые опубликованное в 1910 году.

La Pensée de l'humanité

Tolstoï commença la rédaction de cet essai, intitulé Du suicide, en mars 1910, peu de temps avant sa mort. C’est l’un de ses tout derniers textes. Il en reprit la rédaction quelques mois plus tard, après avoir visité deux hôpitaux psychiatriques, orientant sa réflexion sur la folie.Les nombreux brouillons et les variantes attestent du long travail de l’auteur qui revient une fois encore, avec un ton violent et dépouillé des artifices du style, sur cette tragédie qui l’a souvent hanté. Tolstoï répond à de nombreux correspondants, candidats au suicide, qui s’adressent à l’écrivain devenu à l’époque un sage universellement connu. Il dénonce la folie du monde, reliant constamment dans son analyse la question politique à la problématique personnelle. Il ne fait pas reposer la responsabilité de cette folie uniquement sur les contradictions personnelles dans lesquelles se débattent les individus ou sur la perversion des institutions, mais il montre le rapport profond qui existe entre le social et l’individuel.Traduit du russe et préfacé par Bernard Kreise

Du suicide

Excerpt from A la Recherche du Bonheur: Traduit Et Precede d'une PrefaceLe simple et honnete peuple russe vaut bien que nous repondions a l'appel de son ame bonne et juste. J'y ai beau coup pense, et je me suis decide a ten ter quelque chose en ce sens dans la mesure de mes forces.About the PublisherForgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.comThis book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works.

A la Recherche Du Bonheur: Traduit Et Precede D'Une Preface

Anna Karenine - Tome I By Lev Nikolayevich Tolstoy

Anna Karénine - Tome I

Ce volume rassemble cinq des plus beaux récits de Tolstoï, écrits à la fin de sa vie. Travaillés avec un soin d'orfèvre, ils mettent en scène des personnages au destin hors du commun. Dans La Sonate à Kreutzer, un mari jaloux jusqu'à l'obsession veut que sa femme l'ait trompé, afin de pouvoir accomplir le passage à l'acte criminel libérateur. Le Père Serge retrace le parcours d'un aristocrate russe engagé dans l'armée, qui, pour échapper aux tentations du monde, se fait ermite dans une cellule creusée à même le rocher. Dans Maître et serviteur, un riche propriétaire, pour ne pas manquer une affaire, entreprend de rejoindre avec son serviteur un village voisin, mais les deux hommes se retrouvent bientôt pris dans une tempête... Dans ces récits saisissants, Tolstoï donne à voir la complexité des êtres, l'âpreté du monde, et la rudesse du chemin vers le renoncement.

Maître et Serviteur

Russie, milieu du XIXe siècle. Nikolegnka vient d'avoir 10 ans. Sa vie de petit garçon est faite de mille impressions vives et contrastées : les tracasseries et les bontés de Karl Ivanovitch,son vieux précepteur, la chasse à courre et les goûters sur l'herbe, sa chère maman jouant du piano, ses jolies petites sœurs et Mimi, leur sévère gouvernante... Mais un jour, il faut quitter ce paradis pour apprendre les manières du beau monde à Moscou, chez grand-mère, la " babouchka ". Ces premiers pas dans l'univers étrange des adultes amènent bientôt d'autres surprises : la découverte de la camaraderie et de l'amour, mais aussi de la mort. Autour de l'enfant émergent des visages, des paroles : ceux de la vieille noblesse russe etde ses valeurs ancestrales. Un monde à jamais disparu, que le jeune Tolstoï évoque avec tendresse et mélancolie dans ce premier roman autobiographique.

Enfance

Ivan Ilitch met un point d'honneur à vivre "agréablement et correctement". Fils de fonctionnaire, il a gravi avec succès tous les échelons de la hiérarchie administrative. Il aime sortir, fréquenter la haute société, et fait son possible pour éviter des responsabilités familiales assommantes. Mais parvenu au sommet de sa réussite sociale, Ilitch est frappé par la maladie. Accablé d'atroces souffrances, conscient de l'imminence de sa mort, l'homme réévalue toute son existence. C'est dans ses derniers moments qu'il comprend la futilité de ses ambitions. Il est hélas trop tard... Maître et Serviteur rejoue le même drame dans des circonstances différentes. Andréitch Brékhounov est un riche propriétaire terrien. Pris en plein cœur d'une tempête de neige, et alors que la fin est proche, il saisit dans un sursaut de lucidité l'insignifiance de tout son système de valeurs. L'horizon de sa propre mort lui divulgue une terrible vérité. Qu'est-ce que mourir? Pourquoi sommes-nous si seuls au monde? Comment justifier la souffrance? Ces deux nouvelles posent des questions qui nous hantent tous, et que Tolstoï a su mettre en scène avec génie. Écrites dans une langue simple, dont le dépouillement souligne la révélation des derniers instants, elles montrent à quel point il est difficile pour l'homme d'envisager sa propre mort.

La mort d'Ivan Ilitch suivi de Maître et serviteur

Au cours d'une soirée où la meilleure société de Pétersbourg essaie de tromper son ennui, un vagabond sentant l'alcool et la crasse fait irruption au milieu des danseurs et s'empare d'un violon. Dès les premières notes, il se révèle être un musicien de génie et transporte l'assemblée dans un monde de fantasmagories étranges. Fasciné, un jeune homme décide de l'aider à renouer avec sa carrière brisée. En vain. Déchiré par un amour impossible, l'artiste extravagant est déjà ailleurs... S'inspirant de la figure d'un pianiste allemand qu'il rencontra, Tolstoi brosse un étonnant portrait d'artiste marginal et évoque la puissance de la musique, dépassant celle des mots."

Un musicien déchu

What is the explanation of the fact that people use things that stupefy them: vódka, wine, beer, hashish, opium, tobacco, and other things. Why did the practice begin? Why has it spread so rapidly, and why is it still spreading among all sorts of people, savage and civilized? How is it that where there is no vódka, wine or beer, we find opium, hashish, and the like, and that tobacco is used everywhere?

Why do people wish to stupefy themselves?

Ask anyone why he began drinking wine and why he now drinks it. He will reply, "Oh, I like it, and everybody drinks, " and he may add, "it cheers me up." Some - those who have never once taken the trouble to consider whether they do well or ill to drink wine - may add that wine is good for the health and adds to one's strength; that is to say, will make a statement long since proved baseless.

Ask a smoker why he began to use tobacco and why he now smokes, and he also will reply: "To while away the time; everybody smokes."

La Pensée de l'humanité

Résumé

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