Au temps de Clément Ader

Située à l'extrémité de la région méditerranéenne, la mer Noire - l'ancien Pont-Euxin - a toujours été un carrefour de peuples et de civilisations. C'est à cet endroit que le monde gréco-romain a rencontré la steppe eurasienne. C'est à cet endroit que les Slaves ont recueilli l'héritage de l'Antiquité. C'est à cet endroit que se sont rencontrés les Hellènes, les Romains, les Iraniens, les Caucasiens, les Turcomans (même certains israélites de confession, tels les Khazars). Les destins de la région pontique furent prédéterminés par ce passage des cultures et des guerriers. Certaines influences demeurent vivaces : la tradition hellénique et la tradition romaine impériale. Elles viennent assurément de l'Antiquité et constituent un lien vivant entre les époques. C'est à ces traditions que nous consacrerons ce volume de " Méditerranées ", intitulé Studia pontica.

Mediterranees N° 26-27 / 2001 : Studia Pontica

Revue Positif N 392

Terminal Numero 76-77 Ete-Automne 1998 : Telecoms : Reinventer Le Service Public ?

Les Memoires de Hollande ont paru en 1678, année de la Princesse de Clèves et des Maximes. Ces trois ouvrages ont fait l'objet de longues discussions, de nombreux remaniements dans le salon de Madame de La Fayette. Injustice de notre mémoire collective ? Seuls les Memoires de Hollande sont aujourd'hui quasi inaccessibles.

Une introduction replace l'ouvrage dans le contexte de son temps. Elle aborde les problèmes posés par cet ouvrage anonyme du XVIIe siècle : les éditions officielles et clandestines ; le rapport de l'histoire réelle et du récit romancé ; la création littéraire, souvent collective dans le salon de Madame de La Fayette ; les idées politiques et religieuses de l'auteur, masquées ou non, et le lever de son anonymat.

Memoires de Hollande

D'une part, les sociétés ont changé en profondeur et de manière accélérée au cours des 20 dernières années. D'autre part, se précise à nouveau la conviction que le capitalisme, par l'intermédiaire duquel s'opèrent ces changements, n'est pas du tout une forme sociale efficace et harmonieuse. Sa domination dans le monde n'a de justification que négative. Il n'y aurait pas de système qui lui soit alternatif. Dans ce contexte, les théorisations d'inspiration marxiste, hier dévalorisées par la faillite du socialisme soviétique, acquièrent aujourd'hui de nouveaux degrés de liberté. Avec cette référence, les auteurs (Atelier de Recherches Théoriques François Perroux, Marne-la-Vallée) analysent les deux visages de la crise du monde contemporain. D'un côté, la répétition des tendances les plus anciennes : surexploitation du travail humain, domination impérialiste, tromperie généralisée des populations, au nom de la liberté, de la rationalité et du progrès économique, cela va de soi. D'un autre côté, l'esquisse de potentialités et d'innovations productives ou salariales, et surtout, malgré les incertitudes, des objectifs mobilisateurs de luttes sociales et des luttes déjà victorieuses.

La mondialisation en question

Il y a un demi-siècle, en juillet 1951, le VIIIe Congrès International d'Architecture Moderne (CIAM), réuni à Hoddesdon en Angleterre, fut consacré au thème du centre civique, the civic area, que les participants préféraient qualifier de cœur de ville, the Heart of the City, voire de Core, ce cœur du cœur comme le précise l'Oxford English Dictionary. Quel que soit le signifiant il s'agissait d'un concept dont le signifié désignait à la fois des lieux ouverts où se déroulait la vie collective des citadins et des lieux symboliques, porteurs de la personnalité d'une ville. A peu de chose près on voit que ce concept correspond à celui d'espace public qui s'est imposé à partir des années 1970. C'était alors un thème que les Modernes considéraient comme étant non seulement d'actualité (on sortait de la Seconde Guerre Mondiale et nombre de centres civiques avaient été plus ou moins endommagés par les bombardements) mais aussi déterminant pour l'avenir des villes. Un demi-siècle plus tard, en introduction aux actes de ce colloque qui a réuni sur un thème équivalent à Chambéry des maîtres d'ouvrages, des maîtres d'œuvre et des chercheurs en sciences humaines des deux côtés de l'Atlantique, ainsi qu'une centaine d'étudiants d'architecture, nous présenterons deux séries de réflexions. Tout d'abord pour affirmer que tout autant qu'en 1951 l'espace public, alias centre civique ou cœur de ville, reste un thème d'actualité et un enjeu fondamental pour la ville. Ensuite pour constater que ce n'est malheureusement pas parce que le diagnostic était pertinent qu'il en allait de même des solutions préconisées. Aussi bien dans les projets ou les réalisations offerts en exemple que dans les conclusions du VIIIe CIAM on constate, en effet, bien des ambiguïtés quand ce n'est pas des contradictions. Est-ce parce que, de manière tout autant empirique que véritablement raisonnée, nous avons tiré les leçons de cet échec ? En tout cas le ton a bien changé comme on pourra le constater à la lecture des interventions au colloque de Chambéry. Les Modernes savaient ce qu'ils voulaient alors qu'aujourd'hui nous n'avons de certitude que sur ce que nous ne voulons pas. Est-ce qu'une attitude plus modeste face à cette réalité si complexe et proliférante qu'est devenue la ville sera plus efficace pour assurer une vie plus humaine ? C'est en tout cas l'objectif de ce colloque d'y contribuer en présentant non pas des recettes mais des analyses et des expériences. Les contributions orales et visuelles présentées à Chambéry nous paraissent sur ce plan tout à fait représentatives des conditions dans lesquelles, de part et d'autre de l'Atlantique, les acteurs sociaux de ce tournant du millénaire s'efforcent de maintenir, grâce à des espaces publics de qualité, une ville plus humaine.

Espace Publics, Architecture Et Urbanite De Part Et D'Autre De L'Atlantique. 12emes Entretiens Jacques Cartier, Chambery, Decembre 1999

Des appellations comme "le Village" ou "le Pavillon Bon Air" surprennent plus d'un Monsois actuel. Pendant longtemps, Mons-en-Baroeul fut une commune rurale, voire un lieu de villégiature. Toutefois, dès 1746 débuta à Mons une activité brassicole, grande pourvoyeuse de labeur ouvrier. Une centaine de photographies inédites, des cartes postales anciennes, rares ou peu connues, désormais sauvées de l'oubli grâce au travail de recherche de l'Association historique, témoignent de la vie de nos aïeux dans la première moitié du XXe siècle. Mais ces vues seraient muettes sans leurs légendes. Nullement passéiste, l'Association a pu faire revivre ces témoignages, notamment grâce à des entretiens filmés. Alors bonne promenade dans le temps... La vie est un scintillement d'instants précieux, Tous ses éclats sont notre richesse. On évoque les reflets de l'existence, Ou la lumière de l'expérience. Sans mémoire, nous n'aurions pas de passé. Sans passé, nous n'aurions pas d'avenir. Souvenons-nous-en !

Mons-en-Baroeul

L'humour, la malice et la satire sont au cœur de ces poèmes populaires érotiques composés à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle au Japon, pour fixer dans l'instant, à la façon d'un Boccace ou d'un La Fontaine, un travers, un mouvement d'humeur ou un jeu de mots. La source principale d'observation est la vie sexuelle de tous les jours, celle des moines, de la vie conjugale, des courtisanes, des veuves ou des domestiques, sans oublier les espiègles pratiques des dames du palais. Dans l'ombre des monastères, des maisons de thé, des palais ou de l'alcôve familiale, hommes et femmes se donnent en spectacle pour le divertissement de nos poètes indiscrets et notre plus grand plaisir. Puisse le lecteur parcourir ces poèmes illustrés dans le même esprit.

Au temps de Clément Ader

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