L'art en mouvement: 4 juillet-15 octobre 1992

Miró : La couleur des mes rêves

Philosophe, économiste et psychanalyste, Cornelius Castoriadis (1922-1997), cofondateur de la revue Socialisme ou Barbarie, fut l'un des auteurs de référence de la « nouvelle gauche » apparue en 1968. Sa critique interne du marxisme l'a conduit à remettre en cause les conceptions déterministes de l'histoire. Il leur oppose l'idée d'une création « social-historique » faisant apparaître des « significations imaginaires sociales » qui ne résultent pas de façon prévisible d'un état de choses donné, ni ne sont réductibles à des infrastructures objectives qu'elles traduiraient ou refléteraient dans le champ idéologique : l'imaginaire social n'est pas une imagerie ni un miroir du monde « réel ». De l'héritage marxiste, Castoriadis retient toutefois le projet révolutionnaire, celui où le « libre développement de chacun » reste inséparable du « libre développement de tous » et où l'émancipation des travailleurs ne peut être obtenue que par l'activité autonome des travailleurs eux-mêmes : le caractère utopique du socialisme marxiste tient plutôt à l'idée d'un développement nécessaire, dont le terme final serait défini par avance.

Introduction à Castoriadis

150 œuvres (peintures, sculptures, dessins), de 60 artistes majeurs, qui ont renouvelé la vision du nu dans notre siècle, sont présentes dans cette exposition thématique qui retrace, depuis le début du siècle avec Cézanne, Rodin et Maillot, jusqu'aux années 2000, les formes inventées par de grands artistes qui ont donné une nouvelle vision du corps humain dans le domaine de la peinture et de la sculpture. Textes de Prat et Daix.

Le nu au XXe siècle

G. Braque: Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse, 13 juin au 8 novembre 1992 : catalogue

Miró

La Collection Phillips à Paris - Occasion

Un entretien de Michel-Édouard Leclerc avec Jean-Louis Prat, Commissaire de l'exposition.

L'art en mouvement: 4 juillet-15 octobre 1992

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