Nuit du decret (la)

" j'ai toujours écrit pour éviter de vivre.
 J'ai toujours fui mon angoisse dans les livres, lesquels contiennent ma vie la plus profonde.  aujourd'hui je n'écris pas une biographie, je ne rassemble pas des souvenirs.  s'agit-il d'un roman ? d'une enquête ?
Je tente plus simplement de reconstituer un récit qui se déroule à mon insu.  ma démarche relève autant de l'imagination que du témoignage.  j'ignore même ce que je cherche.  je suis et poursuis les mots et, si je m'écarte de la partition, la musique sonne faux.

Ainsi ai-je accepté de retourner en espagne, à huesca oú j'ai vécu à la fin de mon adolescence une histoire tissée d'énigmes et jamais achevée. 
J'aurais dû me méfier, pressentir que j'allais régler un dernier compte, mon propre compte évidemment.  ".

Le crime des pères

Guitare (la)

" Un roman sans héros ni salaud.
Le lieu de rencontre de deux adultes poursuivis par l'enfance. C'est un livre implacable qui, semblable à un oeil sans paupière, enregistre les images d'un monde en décomposition lente. Impossible de ciller, de détourner le regard. Il nous condamne à voir. " Michèle Gazier, Télérama.

Le démon de l'oubli

Dans certains villages de Catalogne, le nom du commissaire Avelino Pared éveille encore une terreur sourde. Responsable de la répression à l'époque de la guerre civile, ce fonctionnaire secret officie maintenant dans une petite ville du nord de l'Espagne : Huesca, où l'inspecteur Laredo, nouvellement nommé, entrera bientôt en fonction. Pour préparer leur rencontre, le jeune policier mène l'enquête, interroge d'anciens témoins, et pénètre peu à peu dans le silence glacé de l'époque franquiste. Le voyage serait sans danger si l'histoire d'Avelino Pared, avec ses craquelures infimes, ses places sombres et enneigées, son enfance perdue, ne renfermait une énigme.
Prix Renaudot 1981

Nuit du decret (la)

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