Charles freger portraits in lace breton women

Tous les ans, à l'approche de Noël, c'est la même question qui revient : "Léonie a-t-elle été assez sage pour avoir des cadeaux ?" Car, là où elle vit, en Autriche, il existe d'horribles monstres, les krampus, qui enlèvent les enfants ayant été désobéissants. Un matin, sur le chemin de l'école, Léonie remarque une maison abandonnée, le lieu idéal pour un repère de krampus.

Léonie et le Krampus

Rikishi

Charles Freger Yokainoshima

En quelque vingt années, Charles Fréger s'est imposé comme le portraitiste des communautés humaines, dans leurs dimensions collective et individuelle, dressant, par le biais de l'inventaire photographique, des typologies de manières d'habiter, pour les individualités qui la composent, sa communauté d'héritage ou d'élection. Signe visuel d'appartenance et de ralliement, l'uniforme, sinon le costume, du plus protocolaire au plus « sauvage », constitue le motif central de son œuvre. L'inventaire ici dressé est celui des coiffes bretonnes : il impose la vitalité et la contemporanéité de traditions que l'on aurait trop vite fait de remiser au rang de folklore.

Bretonnes

Depuis le XIXe siècle, le Japon fascine l'Occident. Missions scientifiques et voyages de découverte explorent sa culture complexe, nourrie par un syncrétisme et une nature impétueuse. Perpétuant cette quête de découverte et d'ouverture à tous les horizons, le musée des Confluences de Lyon propose une rencontre inédite, entre sa collection japonaise et les photographies de Charles Fréger. En dialoguant, le Japon d'hier et celui d'aujourd'hui rendent sensibles les liens entretenus entre monde des hommes et monde des esprits. Exposition présentée sous le titre : "Yokainoshima, esprits du Japon", dans le cadre des commémorations franco-japonaises (Programme associé Japonismes 2018) marquant le 160e anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France, et le 150e anniversaire du début de l'ère Meiji

Esprits du Japon - Charles Fréger et la collection japonaise du Musée des Confluences

«Cimarron» (après «Bretonnes» et «Yokainoshima») est le 3e volet d'une série photographique entamée en 2013 par Charles Fréger. Du Sud des États-Unis au Brésil, l'artiste dresse un inventaire des mascarades pratiquées par les descendants des esclaves africains célébrant par ce truchement la mémoire de leurs pairs et leurs cultures singulières. Entre masques, maquillages, costumes, parures et accessoires, s'entremêlent les cultures africaines, indigènes et coloniales, prises dans le vertige d'un mouvement syncrétique. La mascarade est plus que jamais ici un territoire de mise en regard d'une communauté par une autre, espace où l'on rejoue, où l'on réinvente le rapport à l'oppresseur soit pour le mimer, soit pour l'inverser, toujours pour le subvertir.

Cimarron ; mascarade et liberté

Chaque année, dans toute l'Europe, de la France à la Bulgarie, de la Finlande à la Sardaigne, du Portugal à la Grèce en passant par la Suisse et l'Allemagne, des hommes, le temps d'une mascarade multiséculaire, entrent littéralement dans la peau du "sauvage". En devenant ours, chèvre, cerf ou sanglier, homme de paille, diable ou monstre aux mâchoires d'acier, ces hommes célèbrent le cycle de la vie et des saisons. Leurs costumes, faits de peaux de bêtes ou de végétaux, sertis d'ossements ou ceinturés de cloches, chapeautés de cornes ou de bois de cerfs, sidèrent par l'extraordinaire diversité et la prodigieuse beauté de leurs formes.The rituals are centuries old and celebrate the seasonal cycle, fertility, life, and death. People literally put themselves into the skin of the "savage," in masquerades that stretch back centuries. By becoming a bear, a goat, a stag, a wild boar, a man of straw, a devil, or a monster with jaws of steel, these people celebrate the cycle of life and seasons. The costumes amaze with their extraordinary diversity and prodigious beauty. Work on this project took leading French photographer Charles Fréger to eighteen European countries in search of the mythological figure of the Wild Man.

Charles freger portraits in lace breton women

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