La Corse, la Méditerranée et la Russie

Paoli, un corse des Lumières

La découverte du monde n'a pas commencé avec Christophe Colomb, mais quelques années auparavant par un exploit collectif que l'on peut considérer comme un modèle de l'exploration moderne. Sous l'impulsion d'un homme volontaire et visionnaire : Henri le Navigateur, prince portugais, né à Porto en 1394, il y a six cents ans. L'Europe, à la fin du XIVe siècle, ne connaissait du reste du monde qu'un Orient exploré par voie de terre. Au-delà des mers commençait l'inconnu : des régions que la géographie chrétienne peuplait de dangers mortels. Avec l'élan donné par Henri le Navigateur, c'est une autre période de l'histoire de l'Occident qui commence. A partir des meilleures sources, Michel Vergé-Franceschi fait revivre la vie d'un découvreur qui fut " l'expression d'un siècle et d'un peuple, et même celle d'une époque de l'humanité ". Il nous fait partager son extraordinaire aventure.

Un prince portugais au XVème siècle, Henri le Navigateur (1394-1460)

La guerre de course en Méditerranée (1515-1830)

Le Cap Corse - Généalogies et destins

Effacer les mensonges et les demi - vérités, réévaluer l'histoire de la Corse d'un regard neuf depuis l'origine jusqu'à aujourd'hui, avec la rigueur de l'historien et la passion du chercheur, tel est l'objectif que s'est donné Michel Vergé - Franceschi. Son ouvrage met à mal les idées reçues dressant le portrait d'une île repliée sur elle-même, et montre combien le destin de la Corse, et des Corses, s'inscrit dans la trame d'une histoire européenne multiséculaire. Les installations néolithiques du Vlle millénaire avant Jésus-Christ, qui témoignent du peuplement ancien de l'île, la présence grecque au vie siècle avant notre ère, la marque profonde de la Rome païenne puis chrétienne, les incursions barbaresques, la domination de Pise à partir du XIe siècle puis celle de Gênes qui gardera jusqu'au XVIIIe siècle son influence : voici les grands moments qui fondent les heurs et les malheurs d'une île que sa situation a placée au coeur de la géopolitique des grandes puissances. L'entreprise de séduction de la monarchie française, les rivalités politiques où l'Aragon et l'Angleterre tentent de tirer leur épingle du jeu, les contrecoups de la Révolution de 1789, puis la marque napoléonienne, ont fait la Corse autant que ses traditions ou sa ferveur démocratique saluée par Rousseau : avant l'Amérique et la France, l'élite corse, éprise de liberté, n'a-t-elle pas élaboré en 1735 la première constitution démocratique des Temps modernes, et donné avant tout autre le droit de vote aux femmes ? La longue et passionnante aventure de l'île que relate l'auteur permet de comprendre la situation économique, culturelle et politique de la Corse au début du XXIe siècle. Cette mise au point devrait servir longtemps de référence à tous ceux qui n'oublient pas que le présent est hanté par l'ombre et la lumière des Temps anciens, et qu'ils peuvent aussi éclairer l'avenir.

Histoire de Corse - Le pays de la grandeur

La France d'Ancien Régime ne se serait inéressée aux choses de la mer que sous le règne de Louis XVI, le souverain allié des Insurgents, le fondateur de Cherbourg, le " roi géographe ", protecteur attentionné de La Pérouse. 
Au-delà de la conjoncture d'un règne effectivement marqué par l'empreinte océane, Michel Vergé-Franceschi inscrit la mer dans une plus longue durée : trois siècles, depuis les Grandes Découvertes jusqu'à la Révolution.
De l'automne du Moyen Âge au siècle de la Renaissance, les Valois se sont intéressés à la mer de leur temps, la Méditterranée. Elle les a conduits de Toulon, créé par Charles VIII, jusqu'à Naples. Le virage atlantique s'opère dès François Ier, qui crée Le Havre et dépêche Verrazano outre-océan. Ensuite, tous les rois de France ont vigoureusement affirmé que " l'une des principales choses dignes de la grandeur du royaume est d'être fort par la mer ". Ces propos d'Henri II seront repris et appliqués, avec des variantes, par Louis XIII et Richelieu, par Louis XIV et Colbert, par Louis XVI et Sartine.
Cette chronique réintègre pleinement la mer dans l'histoire de France, dont elle fait partie intégrante : pourvoyeuse d'activités et de nourriture (la pêche), vecteur de prospérité et d'abondance (le commerce), source de gloire ou de déboires (la guerre). Sa mise à l'écart a toujours correspondu à des périodes de déclin : guerres de religion, troubles de la Ligue ou de la Fronde, heures douloureuses de la Révolution.
Au plus près des événements, des hommes et des œuvres que la mer a fait naître, la trame chronologique de cette chronique permet de retracer cette odysée souvent méconnue qui a entraîné des milliers d'hommes, pêcheurs, découvreurs, négociants, matelots, aventuriers, mais aussi exilés volontaires ou forcés, aux quatre vents des océans du globe.

Chronique maritime de la France d'Ancien régime - 1492-1792

Marseille: Histoire et Dictionnaire

L'affaire du « masque de fer » fait partie de ces dix ou douze énigmes qui défraient la chronique génération d'historiens (les uns fantaisistes, les autres rigoureux) après génération d'historiens. Comment trouver, comment dire du nouveau sur un sujet battu et rebattu. Y a-t-il des documents inédits ou faut-il attendre la lumière de nouvelles interprétations ou « lectures » ? Recensant la plupart des hypothèses recevables sur la véritable identité de l'« homme au masque de fer », Michel Vergé-Franceschi, en un style vivant et convaincant, donne à cette vieille histoire l'intérêt de la nouveauté. Du nouveau sur l'une des grandes énigmes de l'histoire ?

La Corse, la Méditerranée et la Russie

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