![Discours de réception de Sylvie Germain à l'Académie royale de Belgique](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fs3.eu-west-3.amazonaws.com%2Fstatic.jardin-des-citations.com%2Feditions%2Fimages%2Fdiscours-de-reception-de-sylvie-germain-a-lacademie-royale-de-belgique-sylvie-germain-gabriel-ringlet-6FYUOBT0WHKSsLtW0Gzw7DOy8oH0vvjn.jpg&w=3840&q=100)
Discours de réception de Sylvie Germain à l'Académie royale de Belgique
Publié par Desclée De Brouwer, le 14 novembre 2000
120 pages
Partir, dit-on, c'est mourir un peu. Mais partir d'où, pour aller où, et qu'entend-on par mourir un peu ? Comment le verbe mourir peut-il s'accommoder d'un adverbe de quantité alors qu'il désigne un événement à chaque fois unique, définitif, absolument inquantifiable ? Il en est du verbe mourir comme du verbe aimer : leur adjoindre un adverbe de quantité, d'intensité ou de manière revient à en moduler le sens de façon radicale, l'air de rien. Il m'aime / Elle m'aime / Je t'aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... pas du tout, scandent les amoureux sur un ton enjoué en effeuillant des marguerites. Mais la désinvolture n'est qu'un masque, le jeu s'avère bien plus sérieux qu'il n'y paraît car l'enjeu est extrême en vérité - il en va présentement, ardemment de l'amour. On risque son coeur, sa joie, son plus vif espoir. L'amour, la mort : on ne badine ni avec l'un ni avec l'autre. Effeuiller le verbe mourir ainsi qu'une fleur des champs c'est mettre à nu son propre coeur, ses pensées, son espérance. Dans ce nouveau livre, Sylvie Germain traque la dynamique de la quête spirituelle à travers le thème des pas, de l'arrachement de la mort à nous-mêmes, avec l'écriture vive et inspirée qu'on lui connaît.
Discours de réception de Sylvie Germain à l'Académie royale de Belgique
Couleurs de l'invisible
À la table des hommes
Rendez-vous nomades
Les echos du silence
Chemin de croix
Jours de colère
Magnus
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